Elisa, la quarantaine, se croit sans avenir. Son désarroi la pousse vers une liaison amoureuse qui la dévore, lui arrache sa personnalité, la réduit à une coquille vide tandis que son prédateur enchaîne les nouvelles conquêtes. Mais Elisa, victime, ne s'est pas effondrée. Elle n'a pas renoncé et rejette l'humiliation. Voici l'histoire de sa libération durement payée.
« Tous confinés, enfermés, reclus, protégés,...Après l'état de sidération, de soulagement aussi, isolée, en rémission, en convalescence au cours de laquelle désormais je me sentirai moins seule, j'ai décidé de sauver ma vie sociale, ma vie familiale et affective, et enfin tout simplement mon mental. Je décide de m'exprimer en faisant ce que je crois faire le mieux : écrire ! » Durant le confinement de 2020, Christine Ballu a offert un rendez-vous quotidien à son entourage proche et lointain, sous la forme de mails envoyés en soirée et insufflant un courant d'énergie positive, propice à encourager les lecteurs à positiver, à
changer leur regard, à espérer pour demain. Un baume pour le coeur pour certains, un médicament pour le mental pour d'autres. Des moments de partage réunis au sein de cet ouvrage.
« Chem-sex », ce terme vous est peut-être inconnu pourtant il est un véritable fléau. Dans la communauté homosexuelle, la consommation de sexe et de drogue piège de plus en plus d'individus. Ma vie en Poudre est un témoignage qui relate six années de vie dans l'enfer de la drogue. Il révèle aussi certaines clés pour se libérer des chaînes de l'accoutumance. Une issue est possible. On parle souvent de drogues mais rarement de ce qu'elles cachent. Venez découvrir où les accoutumances peuvent nous mener.Yann B. nous entraîne avec lui au fond du trou, dans les ténèbres d'une jeune vie ravagée par l'addiction. Ce livre est un combat. Acharné, incessant, haletant. Une suite de promesses qui connaissent autant de renoncements. Une vie réduite en poudre comme d'autres partent en fumée, mais aussi un espoir de lendemain meilleur.Le style est court. Brut. Précis. Ici tout est dit. D'espoirs en déceptions, on assiste l'auteur dans ses tentatives de renouer avec le monde réel.
Ce livre raconte quelques-unes de nos expériences de vie, en tant que « vieilles », et quelques attitudes devant la mort (GeorgesSand, Paul Lafargue). Comme tant d'autres, nous nous sommes soudain découvertes hors société, infantilisées. On parle de nous à notre place, on décide ce qui est censé être le mieux pour nous. On nous explique comment « rester jeune », ou comment « bien vieillir ».Les divers récits qui forment ce livre, parfois contradictoires, impressions de libertés nouvelles, vulnérabilités, petits ou grands arrangements... et dont l'humour n'est pas exclu, nous permettent de réintégrer les réalités de notre condition, comme une sorte de droit à l'existence, comme un besoin d'apprivoiser ces dernières étapes de vie. La mort, ultime étape, il est encore plus malséant d'en parler.La mort n'est ni triste ni gaie : elle EST.Nous nous sommes connues dans l'effervescence des révoltes féministes des années 70, nous clamions dans les rues : notre corp snous appartient. Nous n'avons pas changé d'avis : nous voulons pouvoir choisir le moment et les conditions de notre mort.
Quand les circonstances vous poussent à un retour en arrière. Un évènement soustrait l'être qui vous a donné naissance et vous a appris à lire. La Covid met à distance le seul parent - également enseignant - qui vous reste. Deux raisons qui poussent à écrire. Pour raconter la vie d'avant, ce milieu bercé par le calendrier scolaire. Les années de formation marquées au milieu des années 1980 par le désir de découvrir l'entreprise. Dans ce livre, nous trouvons un « torrent d'humanité ».
Elle aimait passionnément son métier. Sa décision effective « d'entrée » - pas « de départ » ! - en retraite eut lieu plus tôt que prévu, sur fond de fracas. Elle en parle métaphoriquement, elle qui habite Strasbourg, comme d'un effondrement de la flèche de la cathédrale, celle qu'elle voyait tous les jours en surplomb de la cour du collège où elle enseignait. Elle rassembla dans les décombres quelques planches, un madrier, l'une ou l'autre étoffe et s'en fit un Pourquoi pas. Elle, c'est Evelyne Frank. Elle livre ici son Journal d'entrée en retraite, pour tous les capitaines de Pourquoi pas. Ils souriront souvent à cette lecture.
Isabelle Famaro donne ici de remarquables pages, non dépourvues de poésie, qu'elle consacre à son arrière-grand-père Eugène Bassières. Premier ingénieur agronome guyanais, il a notamment été commissaire adjoint pour la Guyane à l'Exposition universelle de Paris en 1900, laquelle a accueilli 50 millions de visiteurs.Elle a choisi de faire entendre le récit de sa vie et de son oeuvre sous une forme originale, imaginant qu'au-delà du temps et des systèmes de valeur qui les séparent, son arrière-grand-père et elle-même se rencontrent pour la première fois. À cette occasion, ils conversent à propos de son enfance, de son engagement au service de la production et de l'aménagement de la Guyane, et parlent des épreuves qu'il a dû traverser dans le contexte colonial de la fin du 19ème et du début du 20ème siècle.Un hommage dûment documenté à ce bel homme, comme elle le présente dans son texte, chez qui elle admire l'imagination créatrice qu'il a volontiers mise au service de la Guyane.
A la fois enquête et fiction, ce récit retrace les vies de plusieurs personnages qui ont quitté leur pays natal pour des raisons politiques, économiques ou autres persuadés de trouver une vie meilleure en France.
Plus qu'une autobiographie, c'est un regard jeté sur une vie passée, un bilan en forme de confession et une tentative de mettre des mots sur tant d'émotions et de sentiments restés indicibles jusqu'ici. Surtout, c'est un défi pour ce père juif obnubilé par la transmission, cet horloger franc-maçon qui depuis toujours rêve de capturer le temps. Ce récit de vie est un legs et un cadeau, le plus beau qu'un père puisse laisser à ses enfants.
C'est au cours d'entretiens libres et confiants que cette « femme syrienne » a souhaité évoquer le passé et commenter le présent. Si ses propos ont tant d'intérêt, c'est parce qu'elle a vécu dans un pays qui participe aux bouleversements survenus dans toute la région du Proche-Orient. Dès sa jeunesse, puis au cours de ses études à Damas et à à Paris, elle s'est engagée dans la vie politique et aussi en faveur de la cause des femmes. De retour dans son pays, devenu sa base d'action, et gardant de réguliers contacts avec la France, elle ne cache pas que son amour pour la Syrie est pour elle un sentiment plus fort que tous les autres.
S'il est un personnage historique aux multiples facettes c'est bien le général Charles Pichegru. Pichegru est un personnage important de la Révolution française, au destin à vrai dire extraordinaire. Mais ce destin est plus curieux que glorieux. Cet ouvrage n'est pas un livre d'aigreur ou de ressentiment ; mais plutôt que de vouloir réhabiliter Pichegru, il faut redire définitivement la vérité sur son cas, puis laisser le temps de jeter sur son aventure un voile d'oubli et de pardon.
Cet ouvrage marie l'histoire d'un homme de confession juive, un « héros » banal, comme il y en a eu tant, qui est arrivé dans ce monde à un mauvais moment de l'Histoire. De son Algérie natale aux tranchées de la Première Guerre mondiale, puis à l'antisémitisme d'État des années 40, il lui faudra sa foi, son courage, sa volonté de vivre, et aussi une part de hasard pour sortir vivant de ces deux hécatombe du XXème siècle. Mais il y perdie une partie de sa joie de vivre, expliquant le titre de ce livre.
Ce livre est riche d'enseignements et de renseignements à la fois sur la vie d'un homme au destin singulier et d'un peuple, les Mbochis des terroirs Koyo-Ngaré-Makoua du département de la Cuvette dans la partie septentrionale de la République du Congo. Thierry Cyriaque Obili, narrateur du livre et fils de Gaston David Obili, homme droit, solidaire, rassembleur, social et habile politique, lui rend un bel hommage en peignant son humanisme, le don de soi et l'abnégation au travail bien fait au service de la communauté. C'est aussi le lieu et l'occasion pour l'auteur d'explorer et de prospecter les us et coutumes de la noblesse et de la notoriété Mbochi.
Ce sont mes deux parents, êtres pour moi uniques et irremplaçables dont il est question ici. Ils m'ont donné la vie, puis éclairé ma vie. Pourtant, ensemble, nous avons connu un long exil, terrible et douloureux, hors de notre île de Corse. Cet exil était le prolongement et le reflet d'un tragique exil universel de deux mille ans d'âge. Dans ce livre, ensemble, avec mon père et ma mère qui jamais ne me quittent, nous traçons avec certitude le chemin nécessaire du retour de chacun sur sa terre maternelle et en son village premier. Pour rompre définitivement avec l'exil du monde et faire revenir chacun, régénéré, au pays de ses pères.
La fin de l'été 2021 est catastrophique en Martinique en raison de la quatrième vague de Covid, très meurtrière. Des renforts de soignants venus de la métropole sont appelés pour prêter main-forte aux soignants martiniquais dont le nombre est insuffisant. De nombreux soignants de métropole s'engagent, au péril de leur vie. José Lopez en fait partie, après avoir lui-même été gravement victime de la pandémie, du fait de son métier. Ce livre remarquable d'humanité retrace l'expérience martiniquaise tragique d'un soignant dieppois séduit par les Martiniquais autant que ceux-ci ont été conquis par son
généreux dévouement.
Les aventures peuvent s'avérer palpitantes, dangereuses, mais aussi constructives. Entre le fait de multiplier les expériences et de trouver ma voie socio-professionnelle, je me suis heurtée à beaucoup d'embûches, mais le courage, l'abnégation et la rencontre avec certaines personnes d'une délicate gentillesse m'ont évité le pire. Ce livre raconte la vraie histoire des aventures d'une jeune fille à la fleur de l'âge, allée à plusieurs reprises seule à l'aventure, à la découverte du monde, chevauchant trois continents, l'Afrique, l'Asie et l'Europe. Cette histoire est la mienne, elle est captivante, déroutante, mais aussi pleine de leçons.
Du chagrin à la grâce, ce livre autobiographique explore les stigmates d'une enfance martyre. Comment relire un parcours de souffrance à la lumière de la résilience plus de cinquante ans plus tard ? Comment accueillir la douleur toujours vivace en une acceptation sereine ? Comment pardonner l'impardonnable ? Autant de questions soulevées pour mieux cerner la maltraitance parentale. En remontant à l'enfance de ses parents, grands-parents et arrière-grands-parents, l'auteure pose la genèse généalogique d'une violence larvée qui s'est transmise sans jamais avoir été traitée ou verbalisée. Avant de s'exprimer pleinement durant son enfance. Ce témoignage déchiffre et dénonce la reproduction d'un système pervers. Si la lecture de ce livre permet à certains d'échapper à cette spirale infernale, sa difficile rédaction n'aura pas été vaine.
Un vieux baby-boomer gallo-corse passe en revue sa vie animée, décryptant, à partir d'une prime enfance chahutée, des comportements parfois inexplicables. On s'amuse d'anecdotes et de frasques plaisantes d'un potache puis d'un fonctionnaire impertinent, clown d'entreprise, passant du régional au national puis à l'international. On revit des péripéties en bateau et moto, des galipettes variées avec fantasme sexuel obsessionnel et une paternité nombreuse plus ou moins réussie. Avec un « en même temps » pour réconcilier papa et maman dont l'héritage est resté pesant. Enfin, on implique un niveau politico-métaphysique plein de contradictions. Avec une fin heureusement réconciliée.
Michel-Édouard Doucet, 78 ans, a vu fondre sur lui un cancer généralisé du sang mortifère (lymphome d'une intensité maximum), en mars 2021.Refusant l'abattement et la révolte, il a décidé, tout en se pliant à un protocole thérapeutique extrêmement violent, de faire un récit, 24 heures sur 24, de la marche chaotique vers la rémission,en plaçant l'observation de son cancer au-dessus du seul vécu corporel de celui-ci. Désignant le spirituel en compagnon supérieur au corps attaqué par la maladie et les actes médicaux lourds, se référant à la pertinence de grands auteurs ou personnalités historiques, le cheminement en récit journalier de sa Rémission/Rédemption est un témoignage très fort qui ne peut que nous interpeller sur la problématique du cancer, souvent synonyme de solitude et d'exclusion.
C'est histoire peu commune qui nous est racontée dans ce petit livre. Ce court récit autobiographique nous relate comment, de façon assez extraordinaire, une jeune étudiante de la Sorbonne va redécouvrir ses racines juives. Le chant et la musique y joueront un grand rôle, ainsi que la rencontre d'une artiste juive convertie au christianisme et croisée juste avant sa retraite dans un couvent.
Algérie, 1957. La guerre entre dans une nouvelle phase et un processus inexorable se met en place, augmentant l'inquiétude de ces populations très attachées à une terre qui, souvent, les a vues naître. Le présent ouvrage évoque avec force et sensibilité le sort de ceux que l'on nommera « Pieds-Noirs ». Entre relation de scènes vécues à caractère quasi historiques et évocation de souvenirs plus intimistes, le lecteur pénètre ici dans la mémoire de ceux qui n'ont jamais pu oublier.
Anecdotique, picaresque, drôle et émouvant, ce roman est aussi autobiographique et conte l'histoire vécue à Constantine à partir des années 1930 par un jeune kabyle. Il relate l'odieuse médecine pratiquée sur ce berbère par des rebouteux musulmans avec une faucille chauffée à blanc. Le but de ce fétichisme était de débouter le diable qui occupait la hanche de ce garçon prénommé Mokrane. Il marchera ensuite avec des béquilles qui feront de lui le "djinn" des ruelles arabes. La rue l'appellera "Peau rouge" ou "Roy Rogers". Un vrai petit diable !
Faisant suite à Naissance d'un djinn kabyle à Constantine, cet ouvrage poursuit les aventures de Mokrane, féru de westerns américains. Comparé à Qasimodo, il a passé son adolescence à rechercher son Esméralda. Obligé de se bagarrer contre une opinion publique superstitieuse qui le rejetait, il s'est senti investi d'un devoir divin qui faisait peur aux autres. Adolescent incorrigible, c'est muni d'un révolver en bois qu'il s'attaquera à un bar de légionnaires à Constantine ; en Kabylie, il aura à en découdre avec la gendarmerie nationale française. Bien d'autres aventures l'attendront encore, dont l'épisode du hammam !
Cet ouvrage permet de découvrir la vie d'un homme engagé, Essomba Tamba Grégoire (1907-1987), catéchiste instituteur durant quarante années. Ses notes autobiographiques reprises ici donnent à saisir la complexité de la tâche des auxiliaires des missionnaires. Comment accompagner une pastorale familiale? Quelle formation adaptée pour les acteurs apostoliques laïcs et clercs? La résolution des conflits, l'effort permanent d'inculturation...autant de questions qui traversent cette oeuvre.