Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
... Vous savez pas quoi ? Il y a deux nuits, j'ai rêvé que ma mère prenait le pouvoir, ici, en France. Le cauchemar. J'en ai repissé au lit. ... Mitterrand était exilé à l'île d'Yeu et on ramenait les cendres du maréchal Pétain au Panthéon. On répudiait ma femme, on confiait l'éducation de mes enfants mineurs à Marie-France Garraud, et je me remariais, en quatrième noce, avec Line Renaud. (oh ! non, Maman, ça c'est trop !)... A partir de textes, dont certains sont déjà connus et d'autres inédits, Guy Bedos passe en revue, à sa manière, des moments de sa vie intime et certains événements qui l'ont marqué dans la vie publique. Entre deux éclats de rire, on découvrira dans ce recueil construit comme le précédent, Petites drôleries et autres méchancetés sans importance, à la façon d'un spectacle mais pour la lecture, un homme qui se définit comme un « ancien bébé », inconsolable et gai.
Quatrième recueil des chroniques matutinales proférées par Philippe Meyer sur les ondes de France-Inter, et imprimées par son éditeur à des fins étonnamment lucratives. Philippe Meyer, bien qu'il n'ait jamais ramené d'Iran un bébé caché dans sa trousse de toilette, bien qu'il n'ait oncques interviewé Fidel Castro par télépathie, bien qu'il ait parlé de musique classique à la télévision sans porter de smoking et sans jamais prononcer l'adjectif sublime, bien qu'il n'ait mie accordé d'entretien au président de la République après s'être fait décoiffer par un capilliculteur onéreux, bien qu'il n'ait point annoncé qu'il avait retrouvé Pauline Lafont vivante, bien qu'il ait résisté, plutôt que collaboré, à plusieurs chaînes de télévision, bien qu'il écrive lui-même ses textes et règle ses factures avec sa (maigre) solde, bien qu'il utilise volontiers tous les mots qui figurent dans le dictionnaire, bien qu'il voue au service public de l'audiovisuel une affection appuyée, et bien que nous vivions une époque moderne, Philippe Meyer paraît avoir rencontré la faveur d'un public plus large que celui qui compose sa nombreuse famille. Cela doit être rangé au nombre des mystères de cette fin de vingtième siècle.
Étant donnés deux points A et B, situés à égale distance l'un de l'autre, comment faire pour déplacer B sans que A s'en aperçoive ? (Jean Tardieu). Je ne crois pas en l'au-delà, mais j'emporte un caleçon de rechange. (Woody Allen). Il s'émerveillait de s'apercevoir que les chats avaient la peau percée de deux trous, justement à la place des yeux (Lichtenberg). Quand j'étais en Afrique, raconte Groucho Marx, j'ai tué un éléphant en pyjama... Ce que cet éléphant faisait en pyjama, je ne l'ai jamais su. Bien que nos renseignements soient faux nous ne les garantissons pas. (Erik Satie). En montant un escalier, on est toujours plus fatigué à la fin qu'au début. Dans ces conditions, pourquoi ne pas commencer l'ascension par les dernières marches et la terminer par la première ? (Pierre Dac). Cette réédition nous a paru aussi essentielle qu'urgente, si l'on considère que le non-sens se manifeste de préférence lors des périodes de récession économique, de dépression monétaire, lorsque le poids des soucis libère les esprits de leur gravité.
Une quatrième de couverture, c'est ce que vous avez sous les yeux. Puisque vous venez de retourner ce livre, dans l'espoir d'en savoir un peu plus long sur le recto au titre si prometteur, sachez donc qu'en vous le procurant, vous ferez, à coup sûr, l'achat culturel le plus profitable qui soit. Et ce, pour plusieurs raisons irréfutables :
1/ cet ouvrage est, de loin, le plus hilarant de tous les livres que nous avons déjà publiés, et qui pourtant furent jugés par la critique unanime comme "des sommets indépassables d'humour" ;
2/ en le prêtant à un ami dépressif ou suicidaire, vous l'encouragerez à remonter la pente, à moins que vous ne l'aidiez à en finir en le faisant mourir de rire ;
3/ achat profitable enfin, parce que, grâce à vous, ainsi qu'aux milliers d'autres lecteurs qui ne manqueront pas de vous imiter, nous pourrons nous payer la villa de nos rêves, avec sanitaires en marbre de Carrare, et bidet taillé dans de l'onyx.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
C'est le secret le mieux gardé en France. Les Anglais, les Américains savent tout de la vie sexuelle de leurs élus. Et nous, rien. François Mitterrand ne se retourne-t-il que sur les jolies filles ? Quelle est la posture préférée de Giscard ? Pourquoi Pierre Mauroy circule-t-il à bord d'une grosse Ferrari rouge ? Quand Chirac a-t-il hurlé Arrête Margaret ? Qu'est-ce que l'acte unique ? Tout ça, c'est des vraies questions. Mais même Alain Duhamel à L'heure de vérité n'a pas osé. Et pourtant... Il y a aussi Balladur, la Cicciolina, un député de l'Aveyron, Béatrice Dalle, Félix Faure, un ministre des préservatifs, des singes priapiques, et Anne Sinclair. Évidemment, cette initiation insolente et jubilatoire risque de ne pas faire rire, mais alors pas du tout, la classe politique. Après Crac-Crac, avec eux, rien ne sera plus tout à fait comme avant.
Que faire lorsque l'on renonce à suivre des études de médecine ? Entre toutes les carrières qui s'offraient à lui, Patrice Delbourg a choisi celle de malade. Il sera désormais un pro de la maladie face à ces amateurs plus ou moins compétents que sont les médecins. Au bout de quelques saisons d'une course d'obstacles riche en analyses, échographies, prélèvements variés, examens et autres péripéties, Patrice Delbourg a tenu durant un an le « Journal » de ses aventures en notant, au jour le jour, avec une sourcilleuse délectation, tous les symptômes de ses maux.
Comme s'il ne suffisait pas de déplorer la disparition de l'accent circonflexe, voilà que la deux-chevaux et son fameux toit bombé se trouvent rayés de la grammaire automobile. Ce véhicule aux étonnantes vertus carminatives, qui semblait avoir été conçu pour la manutention et le transport des courants d'air, laissera l'inoubliable souvenir d'une auto qu'il convenait de gouverner aux allures portantes, sous grand largue ou le vent en poupe, toute autre option entravant l'inégalable poésie de ses deux cylindres à plat refroidis par air, dont les 375 cm 3 de motricité pure, pour peu qu'ils ne fussent pas occupés à soutenir l'activité des essuie-glaces, faisaient parler la tôle.
Une mort qui m'a beaucoup impressionné, à l'époque, c'est celle de Jean Gabin. Ce type qui, toute sa vie, a amassé des hectares, des hectares, des hectares. De la terre, de la terre, de la terre. Et au dernier moment, on le brûle et on le fout à la mer... Alors, on me dit : - C'était un marin ! Mais enfin, il était plus connu comme acteur que comme marin. Et puis, je pense à ses enfants s'ils vont à la plage. Un coup qu'ils prennent la tasse : - Oooh ! on a avalé Papa !
Reprise d'une série de chroniques intitulées Quand il y en a pour 4, y'en a pas pour 5, diffusées sur France Inter dans le cadre de l'émission Le Pain des Français.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Gisèle Parry s'appelle vraiment Gisèle Parry. Son caractère est un cocktail d'hérédités très effervescent : mélange de sang anglais et corse. Passant d'un Conservatoire à l'autre, a étudié l'art dramatique avec Jouvet, après avoir étudié le piano et l'harmonie sous la direction de Noël Gallon. A fréquenté le cours Simon, comme tout le monde, puis joué les ingénues à l'Odéon, avant de devenir la Marionnette Cancan à la Radio. Mariée à Robert Beauvais, elle a trois enfants (son asthme a l'âge du dernier).
Bordebec, c'est un vieux routier de la gauche. Il en a vu d'autres, des partis, des gouvernements, des programmes. Malendroit, c'est un jeune ministre du centre. Il est encore tendre mais ses quenottes s'aiguisent. Blaise Rascal, c'est le journaliste. Des duels, il en provoque chaque mois et sait mieux que quiconque stimuler les adversaires. Le rouge est mis, la caméra s'allume une fois de plus. L'émission démarre comme d'habitude. Et puis...
On trouvera dans ce livre les sketches du dernier spectacle de Guy Bedos à l'Olympia, et quelques autres, tous inédits. Ils gardent à la lecture la force comique virulente de la scène. Lisez par exemple La Lettre à sa Sainteté Jean-Paul II et la mise en scène moliéresque de sa propre mort dans Une belle fin. Guy Bedos y a ajouté une revue de presse des événements récents, inédite elle aussi. Ses indignations généreuses et cocasses n'épargnent personne. Ce sont comme de violentes bouffées d'oxygène. On en a besoin.