La raison principale de mon épuisement moral, c'était la conscience que mes camarades et moi combattions dans ce pays pour un gouvernement corrompu et détesté par ses propres citoyens, pour un peuple qui avait perdu son droit à la souveraineté, et que nous aidions une armée totalement inapte. J'avais besoin de savoir de quel côté je me battais et quelles valeurs je défendais.
« Être le fils de Bernard Tapie, ça signifiait que je devais m'attendre à tout et à n'importe quoi... Je suis né le 5 août 1969, mais tous mes papiers officiels portent la date du 9 août. J'avais quelques heures et c'était déjà le bordel. Quand on voit la succession de coups durs et de péripéties judiciaires qui a jalonné la carrière de Bernard Tapie et bouleversé notre famille, il est facile de comprendre pourquoi je rêvais que mon père cesse de faire tout et n'importe quoi, qu'il se calme et se retire du jeu. Vu de la Lune, ça devait être envisageable, mais en réalité, ce n'était pas la peine d'y penser : mon père était de la race des conquérants de l'impossible, des sommets inviolables. J'étais fasciné par sa quête de l'inaccessible étoile. Mais pour un fils, il y a un moment où trop, c'est trop. »
« La destruction efface toute perspective, interrompt tout projet d'avenir. Si on n'y a pas été confronté directement, on n'a aucun moyen de comprendre ce qu'est vraiment la guerre. » Yeva Skalietska a douze ans lorsque la guerre éclate dans son pays et qu'un missile russe explose au beau milieu de son immeuble. Contrainte à l'exil comme des centaines de milliers d'autres Ukrainiens, elle a trouvé refuge à Dublin avec sa grand-mère en attendant de pouvoir rentrer chez elle. Jour après jour, elle a inscrit ses pensées dans un carnet qui raconte la guerre à notre époque, à travers ses yeux d'enfant.
Tous les bénéfices de l'ouvrage seront reversés à l'UNICEF.
Avec La Recherche, jamais écrivain n'avait poussé l'introspection et le travail de mémoire à un tel niveau, gagnant à la faveur de cette quête prodigieuse une aura quasi mystique pour des générations de lecteurs à travers le monde. Un homme souvent décrit comme un être timide à l'excès, reclus dans une chambre tapissée de liège : entre fantasmes et témoignages vécus, qui était réellement Marcel Proust ? Le célèbre Questionnaire auquel il répondit et qui porte son nom peut-il nous éclairer ? Riche de nombreux documents issus de la collection familiale, d'archives nationales, des tiroirs de la célèbre maison de tante Léonie à Illiers-Combray, mais aussi de correspondances, de manuscrits rares ou inédits, de souvenirs retrouvés sur les lieux que Proust a fréquentés et aimés, ce livre - réédité à l'occasion du centenaire de la disparition de Marcel Proust - a vocation à célébrer une vie et une époque devenues, par la magie d'un style inimitable, une éternité.
« Je suis ce mauvais fils qui voudrait rester à tes côtés, dormir avec toi, te faire à manger, ne jamais lâcher ta main. Mais c'est impossible. Le médecin que je suis l'a dit et répété à tant et tant d'accompagnants : «C'est un gouffre sans fond, dans lequel vous engloutirez votre vie et celle de vos proches». » Un moment d'hésitation, des égarements, des troubles de la mémoire... Les prémices de l'Alzheimer. Après l'effroyable diagnostic, la mise en place des premières mesures, la culpabilité de laisser sa mère derrière les murs d'un EHPAD, l'inexorable démence qui gagne, Serge Simon s'interroge : que reste-t-il de celle qu'il appelle Maman et qui ne le reconnaît peut-être plus ?
Sans mots, à quoi ressemblent ses pensées ? Veut-elle continuer à vivre, elle qui persévère à s'enfoncer chaque jour davantage dans la nuit ?
Créée en 1634 par Richelieu, l'Académie française adopte l'habit vert en 1801 et y annexe l'épée quelques années plus tard, sur le modèle des épées des membres de l'Institut d'Égypte ou des épées militaires.
En 1903, l'orfèvre Falize personnalise pour la première fois l'épée d'un académicien français à l'occasion de l'élection de Frédéric Masson. Pendant neuf décennies et encore de nos jours, véritables biographies de leurs récipiendaires, les épées sortent alors des ateliers des plus grands orfèvres, rivalisant d'interprétations les plus fantaisistes ou les plus élégantes, pour raconter, à leur manière, à l'aide de symboles qui peuvent être issus de la mythologie comme de l'infiniment petit, l'histoire, la famille, les lieux, les travaux, les écrits, les recherches des académiciens français.
OEuvres d'art produites par une trentaine d'ateliers d'orfèvres ou d'artistes - Arthus Bertrand, Cartier, Mellerio, Boucheron, Van Cleef & Arpels ou encore Antoine Bourdelle, Germain Richier, Goudji, Ivan Theimer, Zadkine, Pierre Soulages... -, les épées sont présentées par des photos très détaillées de chaque élément qui les compose, éclairées par de nombreux textes qui approchent au plus près la signification et l'origine des symboles, et complétées par une biographie de l'académicien.
Au fil des épées - La vie des immortels dresse, en 450 pages et 700 photos, le portrait singulier de 135 académiciens français, élus depuis le début du xxe siècle. Tout au long de cet ouvrage, le lecteur découvre la richesse d'une assemblée d'hommes et de femmes qui, sous l'habit vert, se compose de personnalités issues d'horizons les plus divers, aux centres d'intérêt multiples et parfois diamétralement opposés, et se laissera surprendre par les épées que se sont choisies Jean d'Ormesson, Maurice Rheims, Jacques- Yves Cousteau, Louis Leprince-Ringuet, Gabriel de Broglie, Georges Duby, Eugène Ionesco ou encore René de Obaldia
« Nous avons tué notre père parce que personne n'était là pour dénoncer, juger et punir l'exploitation, la manipulation mentale, l'esclavage sexuel dans lesquels il nous tenait toutes trois prisonnières. Afin d'échapper à la mort qu'il nous promettait chaque jour, il a fallu que nous nous rendions justice nous-mêmes. Voici l'histoire de notre enfer et des cercles qui l'ont composé, nous entraînant toujours plus profond dans l'abîme du mal. » À Moscou, le 27 juillet 2018, peu après 19 heures, Maria, 17 ans, Angelina, 18 ans, Krestina, 19 ans, les trois soeurs Khatchatourian sont arrêtées après avoir sauvagement assassiné leur père. Leur parricide lève le voile sur les années d'extrêmes brutalité et perversions que leur géniteur leur faisait subir en toute impunité dans le seul pays d'Europe à ne pas criminaliser les violences domestiques, la Russie. Un fléau que le conservatisme et l'autoritarisme des dernières années, favorisant un modèle patriarcal et une société fondée sur le droit de la force, n'ont fait que renforcer. À l'heure où l'Occident prend enfin conscience des violences faites aux femmes, le récit exclusif des trois soeurs Khatchatourian rappelle qu'elles sont encore nombreuses à être condamnées à l'abandon par l'indifférence du monde, otages d'un silence où seule la mort peut gagner.
« Ce livre évoque ma vie de médium telle que je ne l'ai jamais racontée jusque-là. J'y explique mes doutes et mes incertitudes, comment il m'a longtemps été difficile de parler autour de moi de ces capacités extraordinaires, qui font pourtant partie intégrante de moi-même. Je vous y donne des clés pour comprendre la médiumnité, mais vous montre aussi à quel point elle nécessite une remise en question permanente.
Mes expériences passées m'ont conduite à choisir d'exercer mes dons dans le monde du funéraire, et de ne pas en faire seulement un métier. Ma médiumnité me donne accès aux besoins des âmes nouvellement arrivées dans les cieux ; grâce à elle, j'accède aux «remèdes» pouvant aider les vivants à vivre leur deuil de façon apaisée et les morts à passer sereinement de l'autre côté. J'aborde enfin le thème difficile du deuil, et de l'importance de parler de la mort afin de l'apprivoiser et de la dédramatiser. »
« On me demande souvent ce que ça fait d'avoir un demi bras en moins. Et vous, ça vous fait quoi de ne pas avoir de onzième doigt ? Vous ne savez pas, moi non plus. Ce que je sais, c'est que ni vous ni moi ne manquons de rien. » David est venu au monde sans avant-bras droit. Subissant les moqueries et le dégoût des autres, il se réfugie dans sa passion, les Lego. Il n'a que 9 ans lorsqu'il leur découvre une nouvelle utilité : réutilisant les pièces de son navire Lego, il construit sa première prothèse. Au fil des années, il perfectionne ses modèles et obtient, en 2017, le Guinness World Record de la première prothèse fonctionnelle en Lego au monde. Depuis, les succès s'enchaînent : à 23 ans seulement, il travaille main dans la main avec Lego et la NASA pour repousser les limites de la bio-ingénierie et changer les regards sur le handicap.
Cinq longues années. C'est le temps qui s'est écoulé entre leur première démarche d'adoption et l'échec de celle-ci. Une attente interminable pour Ingrid et son mari Thierry, ponctuée d'espoirs, d'angoisses, d'incompréhensions, et finalement achevée dans une tristesse infinie.
Initié peu après la perte tragique de leur petite fille, Jade, en 2014, ce projet de coeur est devenu au fil du temps un chemin de croix qui les a confrontés à une réalité injuste et parfois glaçante : l'enfer de certains foyers d'accueil. L'absurdité des lois entourant l'adoption. Et l'archaïsme de tout un système qui privilégie (presque) toujours les liens du sang, trop souvent au mépris du bon sens, privant ainsi chaque année des milliers d'enfants délaissés d'une chance d'intégrer des familles qui n'attendent pourtant que ça. Ces « oubliés de la République », Ingrid souhaite aujourd'hui les représenter. En brisant les tabous et en dénonçant l'hypocrisie qui règne dans un milieu opaque et sclérosé. Avec tout le courage et toute la tendresse qui la caractérisent, forte de son expérience et de son histoire personnelle, la comédienne livre un témoignage bouleversant qui vise à faire évoluer une situation indigne d'un pays comme la France. Car si elle a perdu le combat qu'elle menait pour adopter, elle a gagné l'envie de se battre de toute son âme pour défendre la protection de l'enfance.
Issu d'une famille pauvre, avec un père violent, Anthony se retrouve très jeune à la rue. Pour autant, il refuse de tomber dans la victimisation et reste persuadé que n'importe qui peut réussir en respectant des valeurs essentielles : travail, passion, ambition, détermination, résilience. En quelques années seulement, il devient multimillionnaire, investisseur dans plus de 40 start-up et fondateur de Feed., une marque de nutrition pour tous les moments de la journée, valorisée à des dizaines de millions d'euros. Malgré cette réussite fulgurante, il n'oublie pas ses origines et considère qu'il faut secouer le système pour remettre la méritocratie au coeur de la société. Il dénonce les inégalités des chances en France et souhaite aider tous ceux qui ont envie de réussir, quel que soit leur milieu social. Car chaque femme, chaque homme a un potentiel insoupçonné, une réserve de puissance inouïe pour forcer son destin et changer le monde.
"J'ai voulu montrer le calvaire que vivent des femmes comme moi. Dénoncer le silence de ceux qui savent mais se taisent. Et répondre à ceux qui se demandent pourquoi une femme battue a tant de mal à quitter son tortionnaire".
Sans doute Alexandra est-elle au début restée par amour. Il y a eu les promesses, également : "Je ne recommencerai plus". Puis les coups à nouveau, les insultes, les humiliations, les viols, les strangulations, la peur.
C'est la peur qui empêche de partir. Peur de se retrouver à la rue avec ses quatre enfants, peur des représailles sur ses proches si elle se réfugiait chez eux. Peur des menaces directes de son mari : "Si tu fais ça, je te tuerai".
Le soir du drame, Alexandra lui a dit qu'elle allait s'en aller. La fureur de son dernier étranglement l'a terrifiée au point de provoquer son geste fatal.
En reconnaissant, dans son cas, la légitime défense, la justice française a braqué les projecteurs sur les victimes des violences conjugales. Et le témoignage digne et bouleversant d'Alexandra Lange, adressé à nous tous, est aussi un appel à l'aide pour ces femmes en danger.
Il a toujours adoré les phoques, les a protégés, soignés et même sauvés. Il a été jusqu'au mimétisme, d'où son surnom de " Stève le Phoque ". Stève Stievenart a un parcours complètement atypique : autodidacte, photographe et défenseur de la nature dès son plus jeune âge, il a été éditeur de magazines, athlète de haut niveau et artiste. Mais à quarante ans, sa vie bascule : séparation douloureuse, éloignement de ses enfants, faillite financière... Il a tout perdu ou presque. Son salut, il le doit à la mer, et à une femme. Poussé par une petite voix intérieure, il plonge dans les eaux froides de la Manche et en ressort métamorphosé. Il se lance alors dans un rêve d'enfant : rejoindre l'Angleterre à la nage. Il réussit une première traversée, puis un two-way (35 heures de nage non-stop). S'ensuivront d'autres exploits, comme au lac Baïkal, au loch Ness, à Manhattan... Malgré les innombrables dangers liés aux conditions extrêmes, à la faune marine et à la pollution, les records s'enchaînent. Mais plus encore qu'un livre de prouesses, ce récit est avant tout celui d'un amoureux de la mer aux valeurs inspirantes : l'humilité face à la nature, l'émerveillement face à sa beauté et à la richesse de son écosystème, et surtout, l'envie de protéger ce fragile géant qu'est l'océan.
« Le soir du 13 novembre 2015, il faisait doux dehors, les terrasses étaient bondées, comme en été. Dans le Bataclan, le concert des Eagles of Death Metal s'annonçait festif et joyeux. Quand l'horreur a déferlé. Je suis sorti vivant de cet enfer mais, depuis ce soir-là, il n'y a pas une journée où je ne pense pas aux 131 victimes. Elles sont mon moteur, presque ma raison d'exister. Je n'ai pas oublié que tous, nous aimions sortir, faire la fête et rire. Notre plus belle vengeance, notre réponse à la haine, c'est de vivre, pour que triomphe la joie. »
« Ce livre n'est pas un désir de revanche et encore moins de vengeance. J'ai voulu raconter mon histoire en pensant à ceux qui, comme moi, ont été victimes de harcèlement et qui, comme moi, ont peiné à s'en remettre.
J'ai vécu une grande partie de ma vie sans oser parler de mes années adolescentes : elles m'ont tellement traumatisée que j'en suis restée longtemps malade. À cette époque, on ne parlait pas d'anorexie mentale, ça n'était pas pris au sérieux. Et surtout, on ignorait que beaucoup de jeunes filles, de femmes adultes en meurent. C'est en pensant à celles-ci que j'ai souhaité prendre la parole.
Il ne m'a pas été facile de me livrer dans cet ouvrage et de me replonger dans ma vie d'adolescente, d'abord au sein de ma famille puis à la pension. Bien sûr, j'évoquerai mes parents, Paul et Jacqueline Desmarais, et l'on comprendra que mon éducation comme la personnalité haute en couleur de ma mère ne sont pas étrangères à certaines de mes fragilités.
Je sais déjà ce que certains pensent : étant née dans une des familles les plus fortunées du Québec, ayant fréquenté les lieux les plus beaux et assisté aux soirées extraordinaires que donnaient mes parents, je n'ai à me plaindre de rien. Erreur profonde.
L'argent, le luxe ne sont pas et ne seront jamais des facteurs de bonheur et d'équilibre. Les biens matériels ne combleront jamais le manque d'amour et d'attentions. Enfant, j'aurais tout donné pour un sourire, une main tendue, un peu d'amitié... Et ma recherche d'amour et de tendresse s'est poursuivie adulte. Je pense même que je n'en aurai jamais fini avec cette quête.
Je vous ouvre donc la porte de mon coeur. »
Vous éprouvez des difficultés à communiquer, vous ne savez pas dire non, vous ne maîtrisez pas toujours vos pulsions... et vous en arrivez à ce constat : « Quel est mon problème ? » Il est grand temps pour vous d'interroger votre passé et de vous poser la bonne question : « Que m'est-il arrivé ? » La charismatique Oprah Winfrey et le neuroscientifique Bruce D. Perry abordent, dans le cadre d'un entretien exceptionnel, l'impact des traumatismes de l'enfance sur notre vie d'adulte. Ensemble, ils explorent la façon dont nous avons construit des mécanismes de défense inappropriés qui nuisent à nos relations et à notre santé. Car non, il n'y a pas de fatalité, et oui, nous pouvons guérir de nos maux. S'appuyant sur sa propre expérience et les blessures intimes subies dans sa jeunesse, Oprah nous démontre mieux que quiconque que cette vulnérabilité peut devenir une force.
Changer d'approche pour mieux comprendre notre passé et inventer notre avenir.
À vingt-deux ans, Amina quitte le Maroc pour suivre des études en France. Elle part vers cet ailleurs où tout lui semble possible : s'épanouir en tant que femme, en tant que mère aussi, sans contraintes patriarcales ni religieuses. Son parcours sera pourtant un combat plus rude qu'elle ne l'aurait pensé. Au nom de la liberté, elle sort de l'étau conjugal quand celui-ci l'étouffe, mène de front sa carrière et l'éducation de ses deux fils, Taha et Bilal, et lutte chaque jour contre les préjugés qui assaillent sa famille. Si le plus jeune est aujourd'hui le chanteur qu'on connaît, porte perruque et robe sur scène, et apparaît sur tous les réseaux sociaux comme une icône LGBTQ+, il aura fallu tout l'amour, toute la force et la pugnacité d'une mère pour venir à bout des menaces dont il fait l'objet. " Défendez votre liberté d'aimer et votre différence, mes fils, comme je l'ai fait moi-même, ne cédez jamais. " La différence est la richesse de notre monde, rester soi, essentiel.
« Je suis né au Burundi. Une partie de ma famille a été massacrée. Je n'oublierai jamais. Les cicatrices sur mon corps racontent mon histoire. J'ai reçu quatre coups de machette sur le côté droit, j'en porte les stigmates. Des traces creusées dans ma chair qui ne me font plus vraiment souffrir physiquement mais qui me rappellent au quotidien d'où je viens. Aujourd'hui, mes cicatrices me procurent une force incroyable. Je ne les dissimule plus, tout comme ma prothèse. Mon corps ne m'empêche pas de m'épanouir, de m'accomplir. Il a même fait de moi un champion. Cependant mon but dans la vie n'est pas de gagner pour gagner, mais bien de porter un message d'espoir. Car on peut vivre l'enfer, sans pour autant être privé de lumière. Ceci est mon histoire, une histoire de rédemption par le sport et par l'amour. »
« Tous les témoignages rapportés dans cet ouvrage sont authentiques ; ils m'ont été personnellement adressés par écrit ou confiés lors d'entrevues. La plupart ne sont pas anonymes. » Jean-Jacques Charbonier est devenu un des spécialistes mondiaux des EMI, ou expériences de mort imminente. En une trentaine d'années, il a personnellement recueilli le témoignage de centaines de personnes qui, au cours d'un arrêt cardiaque, disent avoir connu l'au-delà et affirment en être sorties considérablement apaisées par rapport aux souffrances du deuil et aux angoisses de la mort.
Fort de ce constat, et curieux de savoir si l'on peut déclencher ce phénomène, l'anesthésiste décide de mettre sous hypnose des volontaires en leur suggérant ce singulier voyage. Les résultats obtenus dépassent ses plus folles espérances. Ce livre raconte cette incroyable épopée en dévoilant, pour la première fois, les témoignages les plus surprenants sélectionnés parmi ceux des 10 000 personnes qui ont participé à ces étonnantes séances.
Ils nous révèlent l'inconcevable : la réalité d'un « au-delà ».
" monsieur chirac, je vous demande le droit de mourir...
" cette supplique, datée du 30 novembre 2002, s'adressait au président de la république française, qui ne pouvait y répondre favorablement puisque la loi, en france, n'autorise pas l'euthanasie. et pourtant... lorsqu'on lit le récit que vincent humbert fait de ses souffrances et de son désespoir depuis son lit d'hôpital de berck, on ne peut qu'être troublé : quand la médecine ne peut plus rien pour vous, quand vous n'êtes plus que le spectateur impuissant de vos tortures, pourquoi vous serait-il refusé (toutes considérations religieuses mises à part) d'en obtenir la finoe la fin d'un supplice : c'est ce que vincent souhaitait, avec détermination et des arguments terribles...
Veillé par une mère dont l'amour et le dévouement n'avaient d'égale que sa propre douleur et assisté par un journaliste avec lequel il communiquait par signes, il a voulu lancer, dans ce livre, un appel pathétique. pour que les condamnés de la vie puissent obtenir, s'ils le réclament, une libération dans la dignité.
Laissez-moi vous raconter une histoire aussi incroyable que réelle.
Lorsque j'ai entraîné ma famille dans l'acquisition et la restauration d'un château abandonné, j'ignorais qu'il était encore habité par ses anciens occupants. Si au début les voix, silhouettes, coups dans les murs et manifestations physiques étranges nous laissaient perplexes, nous avons appris à les connaître, à les comprendre et, pour certains, à les craindre.
Mais loin des clichés sur les maisons hantées, les invisibles de Fougeret nous ont surtout fait grandir. Si nous voulions nous en sortir vivants, il fallait ouvrir notre esprit aux esprits du lieu.
« Votre vie peut être belle si vous choisissez de la rendre belle. C'est vous qui décidez. » Le jeune Eddie Jaku est allemand, et juif. Il est heureux et très fier de son pays. Tout change quand il est brutalement arrêté et déporté dans un camp de concentration, en 1938. Au cours des sept années qui suivent, il est confronté chaque jour aux pires horreurs, d'abord à Buchenwald, puis à Auschwitz, et enfin lors des terribles « marches de la mort ».
Cet enfer le prive de sa famille, de ses amis, mais aussi de son pays - puisqu'il a juré de ne plus jamais remettre les pieds en Allemagne.
À cent ans, Eddie souhaite partager avec les jeunes générations les enseignements qu'il a tirés de cette épreuve : l'importance de la gratitude, de la tolérance et de la gentillesse. Il souhaite aussi rendre hommage à ceux qu'il a perdus.
Parce qu'il a survécu et malgré les souffrances endurées, Eddie a décidé de sourire tous les jours. Il est profondément convaincu d'être l'homme le plus heureux du monde.
Nominée Aventurière de l'année 2014 par le National Geographic, SARAH MARQUIS parcourt la planète depuis plus de 24 ans. Son précédent livre, paru chez Michel Lafon, retraçait ses 3 mois de survie solitaire, sans provisions de nourriture ni être humain à l'horizon, dans l'Ouest sauvage australien. Celui-ci nous ramène en Australie, mais 14 ans auparavant, quand elle a entrepris un périple de 17 mois dans les déserts de la plus grande île du monde.