Je cherche à me rendre compte de cette passion dont tous les développements sincères ont un caractère de beauté.Il y a quatre amours différents :1° L'amour-passion, celui de la Religieuse portugaise, celui d'Héloise pour Abélard, celui du capitaine de Vésel, du gendarme de Cento.2° L'amour-goût, celui qui régnait à Paris vers 1760, et que l'on trouve dans les mémoires et romans de cette époque, dans Crébillon, Lauzun, Duclos, Marmontel, Chamfort, Mme d'Épinay, etc.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
L'histoire d'un ruisseau, même de celui qui naît et se perd dans la mousse, est l'histoire de l'infini. Ces gouttelettes qui scintillent ont traversé le granit, le calcaire et l'argile ; elles ont été neige sur la froide montagne, molécules de vapeur dans la nuée, blanche écume sur la crête des flots ; le soleil, dans sa course journalière, les a fait resplendir des reflets les plus éclatants ; la pâle lumière de la lune les a vaguement irisées ; la foudre en a fait de l'hydrogène et de l'oxygène, puis, d'un nouveau choc, a fait ruisseler en eau ces éléments primitifs.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
J'étais triste, abattu, las de la vie. La destinée avait été dure pour moi, elle avait enlevé des êtres qui m'étaient chers, ruiné mes projets, mis à néant mes espérances. Des hommes que j'appelais mes amis s'étaient retournés contre moi en me voyant assailli par le malheur ; l'humanité tout entière, avec ses intérêts en lutte et ses passions déchaînées, m'avait paru hideuse. Je voulais à tout prix m'échapper, soit pour mourir, soit pour retrouver, dans la solitude, ma force et le calme de mon esprit.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
Nous sommes tous attachés au trône de l'Etre Suprême par une chaîne souple, qui nous retient sans nous asservir.
Ce qu'il y a de plus admirable dans l'ordre universel des choses, c'est l'action des êtres libres sous la main divine. Librement esclaves ils opèrent tout à la fois volontairement et nécessairement : ils font réellement ce qu'ils veulent, mais sans pouvoir déranger les plans généraux. Chacun de ces êtres occupe le centre d'une sphère d'activité dont le diamètre varie au gré de l'éternel géomètre, qui sait étendre, restreindre, arrêter ou diriger la volonté, sans altérer sa nature.
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On a déjà beaucoup écrit sur ce sujet : et comme il arrive toujours, chacun s'ingénie à rejeter la faute sur son voisin : l'éditeur accuse le détaillant ; le détaillant rejette la responsabilité sur les grands magasins ; les grands magasins sur la presse ; la presse sur le public ; le public sur les éditeurs ; il y a là un cercle vicieux dont il est difficile de sortir.A mon avis, tout le monde a raison, et tout le monde à tort en même temps, chacun a sa part de responsabilité : je voudrais rétablir les choses en leur vraie place, et dire son fait à chacun.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
Déprécier « l'écriture », c'est une précaution que prennent de temps à autre les écrivains nuls ; ils la croient bonne ; elle est le signe de leur médiocrité et l'aveu dune tristesse. Ce n'est pas sans dépit que l'impuissant renonce à la jolie femme aux yeux trop limpides ; il doit y avoir de l'amertume dans le dédain public d'un homme qui confesse l'ignorance première de son métier ou l'absence du don sans lequel l'exercice de ce métier est une imposture.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
C'est vers la fin du XXVe siècle de l'ère préhistorique jadis appelée chrétienne, qu'eut lieu, comme on sait, la catastrophe inattendue d'où procèdent les temps nouveaux, l'heureux désastre qui a forcé le fleuve débordé de le civilisation à s'engloutir pour le bien de l'homme. J'ai à raconter brièvement ce grand naufrage et ce sauvetage inespéré si rapidement accompli en quelques siècles d'efforts héroïques et triomphants. Bien entendu, je passerai sous silence les faits particuliers qui sont connus de tous et ne m'attacherai qu'aux grandes lignes de cette histoire.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
L'Encyclopédie que nous présentons au public, est, comme son titre l'annonce, l'ouvrage d'une société de gens de lettres. Nous croirions pouvoir assurer, si nous n'étions pas du nombre, qu'ils sont tous avantageusement connus ou dignes de l'être. Mais sans vouloir prévenir un jugement qu'il n'appartient qu'aux savants de porter, il est au moins de notre devoir d'écarter avant toutes choses l'objection la plus capable de nuire au succès d'une si grande entreprise.
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Ma chère Sidonie,Vous avez un petit dictionnaire ; voici une grammaire en douze lettres. A quoi vous serviront ces deux livres ?Votre dictionnaire est une liste de mots français, rangés suivant l'ordre de l'alphabet ; il vous enseigne la manière correcte de les écrire, c'est-à-dire l'orthographe (du grec orthos, droit, et graphè, écriture) ; il vous enseigne aussi ce qu'ils signifient, par les explications ou les exemples qui les accompagnent.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
Considérée sous son aspect intellectuel, c'est-à-dire en tant qu'elle emprunte ses éléments à la connaissance, l'imagination suppose deux opérations fondamentales : l'une négative et préparatoire, la dissociation ; l'autre positive et constituante, l'association.La dissociation est l'abstraction des anciens psychologues qui ont très bien compris son importance pour le sujet qui nous occupe. Toutefois, ce terme « dissociation » me semble préférable parce qu'il est plus compréhensif.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
Comment doit-on lire ? - Fausses méthodes de lecture. - Développement du goût. - La vraie lecture. - La lecture et le talent. - Faut-il beaucoup lire ? - But de la lecture. - Quels auteurs faut-il lire ? - Résultats généraux de la lecture.La lecture peut être considérée comme la source même de tous les procédés d'assimilation du style. Elle les engendre et les résume. Elle sera donc le principe général de la méthode exposée dans ce livre.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
Rue des Écrivains, 22, Paris.
Saint-Malo, 28 août 1847.
Mon cher ami,
Voilà déjà une semaine que je suis arrivé au but de mon voyage, et j'ai encore trouvé bien peu d'instants où je puisse en toute liberté vivre avec moi-même et m'entretenir avec vous. Les premiers jours qui suivent l'arrivée sont bien à mes yeux les plus désagréables des vacances, tout encombrés qu'ils sont de visites reçues et rendues. Cette vie me deviendrait bien vile ennuyeuse, si elle ne se passait dans le milieu si aimable de la famille, lequel a tant de charmes pour celui qui, comme moi, on est habituelement privé, Il est certain, cher ami, qu'il y a là une source de jouissances douées d'un grand pouvoir améliorant et adoucissant !
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« La correspondance de Tolstoï forme une partie considérable de son oeuvre. Depuis une vingtaine d'années, en effet, de tous les points du globe on s'adresse au célèbre écrivain, demandant son conseil ou son appréciation, qui sur les problèmes psychologiques les plus subtils, qui sur les questions d'art les plus délicates, qui sur les événements politiques les plus importants, et Tolstoï répond à tous.
Parmi ces réponses, qui pour la plupart présentent un caractère d'intérêt général, beaucoup ont été livrées à la publication, soit par leurs destinataires eux-mêmes, soit par Tolstoï, le plus souvent en gardant l'anonymat à ses correspondants ; mais d'autres, en particulier celles de Ténéromo, etc., que nous donnons ici n'ont pas encore été publiées.
La correspondance de Tolstoï antérieure à sa notoriété comme penseur et philosophe, est moins volumineuse et moins connue ; elle ne présente pas, il est vrai, le même intérêt général, elle est toute simple, toute intime, mais si elle ne nous initie pas aux préoccupations d'ordre moral et religieux qui caractérisent le penseur, elle n'en est pas moins fort intéressante, nous révélant les minimes et multiples soucis de l'homme. Telles sont par exemple les lettres inédites de Tolstoï à Fet qui font partie du présent volume. » (J. Wladimir Bienstock)
« La grande cantatrice qui a rendu célèbre le nom de Giuseppina Grassini est restée jusqu'ici assez mal connue en France - et même en Italie, sa patrie. Nous n'avions guère sur elle, avec la courte notice que Fétis lui a consacrée dans la Biographie universelle des Musiciens, que celle donnée par Scudo à la Revue des Deux Mondes et qui n'est, en réalité, qu'une paraphrase de la précédente ; toutes deux insuffisantes, et fautives. On en était là, et l'on ne savait rien de particulier sur une artiste que recommandait pourtant à l'attention, outre le talent dont elle avait fait preuve et qui lui avait valu une renommée considérable, l'intimité extraordinaire qui l'avait liée au plus grand homme de guerre des temps modernes, Napoléon en personne, lorsque paraissait il y a quelques mois dans un excellent journal de Milan, il Mondo artistico, le meilleur en son genre que possède l'Italie, une notice très informée sur la Grassini, notice très neuve, très curieuse, signée du nom de M. Antonio Cipollini. L'auteur de cette notice, qui, si je ne me trompe, est allié à la famille Grassini, est en possession de tous les papiers de la grande artiste, de sa correspondance, de tous les documents à elle relatifs ; il était donc à même de révéler et de faire connaître, en ce qui la concerne, les faits les plus intéressants et les plus intimes. Il n'a eu garde d'y manquer ; et si les pages qu'il lui a consacrées ne constituent pas une biographie en forme, si le récit est un peu fait à bâtons rompus et sans s'astreindre à une succession rigoureuse des faits, ces pages n'en sont pas moins précieuses, en ce qu'elles nous apportent, sur celle qui en fait l'objet, des renseignements nouveaux et précis, qu'elles rectifient les erreurs accréditées jusqu'à ce jour, avec cet avantage qu'elles nous font connaître la femme en complétant la carrière de l'artiste. »
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« Tout le monde sait qu'il plut très-fort à Paris, le 5 juin 1820, vers cinq heures du soir ; et personne n'ignore que cette pluie, bienfaisante pour le jardin des Tuileries, fut également acceptée comme bien pensante par les hôtes du Château. En effet, elle mit le désordre dans une formidable démonstration des faubourgs ; elle permit à un régiment de cuirassiers de sabrer, sans trop de chaleur, les mécontents ; et comme toute eau répandue sous la Restauration avait chance d'être une eau bénite, les cuirassiers mouillés se crurent autorisés à entrer au galop, et sans faire le signe de la croix, dans l'église Saint-Gervais, pour piquer les étudiants qui s'y étaient réfugiés. » Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
« Il m'a paru intéressant pour le lecteur de lui présenter le chef de la Police de la Sûreté en tête de ce volume consacré au crime et à la misère à Paris. Avant de parler des grands criminels, avant de conduire le lecteur dans quelques bas-fonds de Paris, qui sont pour ainsi dire les antichambres des prisons, il faut qu'il fasse la connaissance du fonctionnaire toujours entouré d'un certain mystère, qui veille sur notre sécurité ; nous allons donc filer le chef de la police de Sûreté, depuis son réveil jusqu'à l'heure où il se couche - et ici je n'entends pas parler d'une personnalité définie. » Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
Opinions de Plutarque, de Cicéron, de Julien sur les fictions philosophiques. - Apologue ésopique. - Fables libyques, etc. - Allégories. - Prodicus. - Mythes religieux, mythes philosophiques. - Platon. - Aristote.Dans la littérature grecque, les plus anciennes narrations fabuleuses viennent ou des poëtes ou des philosophes, et les premiers philosophes furent des poëtes.Chez un peuple d'une vive imagination comme le peuple grec, qui avait peuple le ciel, la terre et la mer d'une mythologie gracieuse, les idées prenaient vite un corps, et les abstractions devenaient bientôt des êtres ou des objets sensibles.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
Comme le soleil brillait joyeusement après la pluie, sur les grands arbres qui abritaient le vieux château Daly et sur la pelouse verte qui descendait jusqu'à la route, au bord du lac Carrib ! Le vaste horizon était bordé par les têtes sombres des montagnes, qui se reflétaient sur les eaux bleues du lac. Les habitants du château erraient avec délices dans les allées détrempées du jardin, sans s'inquiéter que le déjeuner fût servi, car l'inexactitude ajoutait pour eux un certain charme au plaisir de se passer une si douce fantaisie que de courir sans chapeau jusqu'au bord du lac.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
La côte africaine qui borde la mer Rouge est, dans toute sa longueur, hérissée de chaînes de collines plus ou moins élevées, dont les sommets viennent rompre l'uniformité stérile du rivage, en offrant quelques variations à l'oeil qui n'aperçoit auprès de lui que le sable et le désert. Dans l'antiquité, ces bords étaient couverts de villes riches et industrieuses ; aujourd'hui, l'on n'y rencontre que de misérables villages habités par une population indigente, et de pauvres ruines ou quelques tas de briques indiquent seules la place où des milliers d'hommes trouvaient autrefois le bien-être.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
MONSIEUR de Voltaire jouissait depuis long-tems d'une santé parfaite ; il paraissait guéri pour toujours de son enrouement, de ses hémorroïdes et de son crachement de sang. Il avait recouvré, avec les forces du corps, la paix et la tranquillité de l'ame. Il n'était plus nécessaire, pour exciter sa bonne humeur, de louer devant lui ses ouvrages. Si quelquefois il nous parlait de ses anciens projets de conversion, c'était pour en plaisanter.
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C'est l'heure de la garde montante à l'École militaire de West-Point, par une belle matinée de juin.
Les élèves ou cadets, en uniforme gris, rangés en ligne et silencieux, regardent droit devant eux, à la distance réglementaire de quinze pas, tandis qu'un officier à la taille de guêpe les passe en revue.
L'un après l'autre, ils présentent leur fusil à l'inspecteur, à mesure qu'il avance sur la ligne, et celui ci, saisissant l'arme d'un mouvement brusque, l'examine avec des yeux furibonds.
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Division : Poésie héroïque, Poésie chevaleresque, Poésie bourgeoise. - Caractère de la poésie héroïque. Types dechanteurs : Volker dans le poème des Nibelungen, Horant dans le poème de Kudrun. Quand les peuples de race germanique envahirent l'Europe occidentale, il sembla que le monde fût à la veille d'une ruine complète. Rome paraissait si grande depuis des siècles, qu'on s'était habitué à croire qu'elle ne pouvait tomber sans entraîner l'humanité avec elle.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
En la trentième année, au siècle de l'épreuve,
Étant captif parmi les cavaliers d'Assur,
Thogorma, le Voyant, fils d'Élam, fils de Thur,
Eut ce rêve, couché dans les roseaux du fleuve,
A l'heure où le soleil blanchit l'herbe et le mur.Depuis que le Chasseur Iahvèh, qui terrasse
Les forts et de leur chair nourrit l'aigle et le chien,
Avait lié son peuple au joug assyrien,
Tous, se rasant les poils du crâne et de la face,
Stupides, s'étaient tus et n'entendaient plus rien.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
On affirme assez généralement que la nature des peuples orientaux est plus profondément sérieuse que celle des occidentaux ; c'est du moins la conviction de ceux qui se contentent des opinions qu'ils ont puisées dans les romans. D'autres esprits, plus réfléchis, estiment, au contraire, que les conditions de la vie moderne ont amené les nations occidentales à un degré de gravité supérieur à celui des peuples d'Orient.Il est aventureux et trop simple d'expliquer par des raisons aussi sommaires les différences qui séparent l'Extrême-Orient et l'Europe, et qui font entre ces deux moitiés de l'humanité un antagonisme peut-être irréductible.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.