Le récit de la traversée du Maroc par l'écrivain français invité chez le Sultan de Fès. Une description très imagée du Maroc de la fin du XIXe siècle ... Extrait : ...de chaque côté de notre colonne, en sens inverse de notre marche, toutes les cinq minutes, des groupes de cavaliers arabes passaient comme le vent. Sur ces tapis de plantes, sur ces sables, on entendait à peine le galop de leurs chevaux tout le bruit qu'ils faisaient en fendant l'air était un léger cliquetis de cuivre et un flottement échevelé de burnous on croyait plutôt entendre une bourrasque dans des voiles de navire, ou un grand vol d'oiseaux. A peine aussi avait-on le temps de se garer pour n'être pas frôlé par eux. Et, au moment même où ils nous croisaient, ils poussaient un cri rauque, puis tiraient à poudre un coup de leur long fusil, nous couvrant de fumée.Louis-Marie-Julien Viaud dit Pierre Loti est un écrivain et officier de marine français, né le 14 janvier 1850 à Rochefort et mort le 10 juin 1923 à Hendaye.Pierre Loti, dont une grande partie de l'oeuvre est d'inspiration autobiographique, s'est nourri de ses voyages pour écrire ses romans, par exemple à Tahiti pour Le Mariage de Loti (Rarahu) (1882), au Sénégal pour Le Roman d'un spahi (1881) ou au Japon pour Madame Chrysanthème (1887). Il a gardé toute sa vie une attirance très forte pour la Turquie, où le fascinait la place de la sensualité : il l'illustre notamment dans Aziyadé (1879), et sa suite Fantôme d'Orient (1892). Pierre Loti a également exploité l'exotisme régional dans certaines de ses oeuvres les plus connues, comme celui de la Bretagne dans le roman Mon frère Yves (1883) ou Pêcheur d'Islande (1886), et du Pays basque dans Ramuntcho (1897).Membre de l'Académie française à partir de 1891, il meurt en 1923, a droit à des funérailles nationales et est enterré à Saint-Pierre-d'Oléron, sur l'île d'Oléron, dans le jardin d'une maison ayant appartenu à sa famille. Sa maison à Rochefort est devenue un musée.
En 35 tableaux, parfois très brefs, dépassant rarement trois pages, une maîtresse de ZEP évoque ses élèves et s'attarde sur des enfants peu gâtés par la vie.
Guerre d'Algérie - Une adolescence naufragée ...Le soldat Boutet griffonnait des vers de Pablo Neruda au dos de ses papiers militaires JE NE PARTAGE PAS LE CRIME
Voici des récits brefs dont le décor s'étire de Lyon à Arles, et l'époque de référence va du Moyen-âge à aujourd'hui. Mais tous prétendent à l'universel ! Entre Le Cardonnel, doux poète valentinois et Conti, baba-cool assassin, les traits d'union, ce sont les rives du Rhône, le Saint-Joseph et l'Hermitage, la rocaille et les lônes. L'écriture, vive et moqueuse, nous fera rire et méditer, sans qu'il paraisse, sur une terre qui garde sa personnalité, même si des flux d'estivants la traversent chaque été.
Troisième et dernier volet de la Suite costarmoricaine. Nos lez sont toujours là (évidemment), nos pédés et nos hétéros, aussi.Mais les choses deviennent compliquées pour Maëlle et ses amis. Gaspard et Vinciane partent à la poursuite d'une Porsche Cayenne. Capucine a disparu et la mafia russe s'en mêle. Finalement, les petits villages tranquilles ne sont pas toujours aussi tranquilles qu'on l'imagine.
Une histoire familiale qui témoigne de l'immigration portugaise en France.La psychologie du personnage nous interpelle sur la société actuelle et sur les valeurs universelles que sont la famille, l'amour, l'amitié, la mort.Emmanuel a consacré sa vie à s'intégrer à la société française jusqu'à faire abstraction de sa famille d'immigrés portugais. Devenu arrogant, il n'a de cesse d'humilier tous ceux qui croisent son chemin, y compris les immigrés. Son intronisation dans une confrérie d'Excellence est le summum de sa réussite. Il est victime d'un accident de la route le jour même où il apprend le décès de son père. Il ne se rendra pas à ses funérailles. Par la suite, il est plongé épisodiquement dans des retours à son enfance...
La célèbre nouvelle de l'écrivain russe Nicolas Gogol, Le Nez, traduite en kabyle (berbère) par Samir Tighzert.Win iwumi ru en wanzaren-is acu i s-d-yegran ? Le qer, n wemdan, amkan-is di tmetti ne layas d tugdi i t-yettganin di yal ti mert, ternu ayen nni en... d isental i ef d-yewwi umeskar deg udris-is. Nnig n temsirt n tudert yettilin di yal adlis, tullist-a d tagnitt i ta sa d unecra d , yezmer ad tt-i er yiwen am targit kan yeccuren inbeddalen ne am yiwet si tmucuha-nni-nne n zik, maca d abe ri nniden i d-tettawi, d insaten ibe den i d-tessentaq, ara ye en ime ri aqbayli ad yelles assa en i t-icudden er iberraniyen ansi b un ilin, imi tasekla yiwet, d ta uri yesdukulen talsa akken ma tella anagar s wawalen d i ulfuyen.
Il y a plus déroutant que de perdre la mémoire. C'est d'être le seul à se souvenir...Extrait:Le dictionnaire était à sa place, fidèle au poste. A la lettre Z, un cortège de mots délicieusement rares, plongeant leurs racines dans toutes les cultures, invitaient le lecteur curieux à oser les mélanges les plus fous. C'est ainsi qu'un zwanzeur bruxellois, zingueur de profession, était drôle à s'en claquer les zygomatiques lorsqu'il imitait en zézayant un zouave refusant un zakouski. Mais entre le zazou et le zébu, rien.Ni zèbre, ni zébrure...Que se passait-il ?
Quatre contes fantastique racontent la nécessité de prendre soin de la planète Terre que depuis deux si-cles l'homme a fragilisé.
On dit de certains écrivains qu'ils sont des musiciens, qu'ils impriment un rythme à leurs phrases. Paul Jullien fait des toiles, de grandes toiles, immenses, avec des horizons vertigineux et des pâtés immondes en guise de terre. Serait-il un maître, alors ? On est en droit de le penser. Il faut voir son maniement de la langue, le flot de ses phrases, au carrefour d'une littérature exigeante et d'une philosophie mystique, diaphane et vaporeuse.Entre Avignon et Lyon, il nous jette dans le ventre d'un jeune homme de fin de race, pris dans la frénésie débile d'une époque qui crève, d'un monde qui change si vite qu'on devient fou ou qu'on reste à quai. Les repères se cassent la gueule, et la morale est rendue caduque par l'humanité nue. Ce jeune homme, ce personnage, c'est Aimé-Dieu Larpège, une espèce d'ange rédempteur à qui personne - ni Dieu ni les hommes - n'a rien demandé. Un être magnifique et insupportable. Un être humain, en somme.Aléric de Gans
Drôme provençale 1938 - 1945 Décor de carte postale en bleu lavande et vert olive- Un temps de chien, un monde fou, un roman noir - Des personnages qui nous ressemblent,en équilibre sur la frontière floue qui serpente entre raison et déraison .
En l'an 1219, bien des chevaliers revenus de la croisade ont pris l'habit de François d'Assise, ils ont renoncé à la gloire et aux richesses pour embrasser dame Pauvreté: c'est là le tribut payé à Dieu pour l'oubli de leurs fautes. Mais qui est qui, dans ce singulier jeu de rôle ? Le frère Thierry est aussi rentré en son pays de Namur. Dans ce petit comté dont les princes règnent sur l'Empire latin de Constantinople, il n'a d'autre ambition que de bâtir la maison des siens et de finir sa vie dans l'oubli. Quelle illusion! Il est bientôt entraîné dans un tourbillon qui le dépasse, celui des luttes féroces, fratricides parfois, pour le pouvoir et la fortune. Après «D'Or et de Sable» et «Les Héritiers du Lion», voici le dernier volet de la trilogie de Marc Ronvaux ! C'est là treizième livre de l'auteur namurois, qui fait cette fois revivre la fascinante époque du roi Saint-Louis. Il mêle son intrigue à une documentation historique minutieuse...
Ksenia, petite Française lâche sa vie parisienne par amour d'un homme et de son pays. Elle découvre la Russie soviétique à la veille de sa chute et nous emmène dans ses allers-retours échevelés.
«Sirmianne était toujours le pays du vent, des grandes envolées de nuages, du ciel immense...»- Sirmianne, un château «aux trois cent soixante-cinq ouvertures plus une lucarne pour les années bissextiles masquée d'ardoises» imaginé par un fantasque châtelain, un domaine avec ses fermes, ses montagnes, ses bois, son lac de la Nuit et son torrent de la Neige, tout un monde avec ses enchantements et ses drames. Celui de Guyot, le fils aîné qu'un accident défigure et rend aveugle. Sirmianne, c'est aussi Matheline, sa jeune soeur, qui prend soin de lui. Matheline, qui, du monde, ne connaît que Sirmianne, ne rêve que d'amour et de poésie et suit «la force intuitive des mots». - C'est avec Les Yeux de la nuit qu'elle et Guyot scrutent leur coeur et leur âme. Ce regard intérieur, qui est celui de la poésie, peu à peu les élève et leur permettra de s'accomplir.- Poète et romancière, Janine Graveline (1922 -2018), dont Robert Sabatier saluait «l'intimisme tourné vers la rêverie», a notamment publié Les Racines du sable (Chambelland 1977) L'Ombre portée, (Le Pont de l'Epée 1979), Il faut repenser les châteaux et Coeurs et âmes (éditions du Domaine, 2012 et 2014).
Lorsqu'à l'approche de la quarantaine, Nathalie quitte son boulot d'informaticienne pour aller se perdre en pleine nature, elle n'imagine pas que son voyage l'amènera à se réfugier dans une étrange auberge au milieu de nulle part, sous une violente tempête...Pourquoi a-t-elle la sensation d'avoir atterri dans un décor de film d'horreur? Qui est ce drôle de vieux bonhomme qui semble ne jamais quitter le bar de l'auberge? Et quel secret est donc jalousement gardé entre ces murs?Plongez dans une aventure où le mystère côtoie la comédie à chaque réplique, et découvrez des personnages hauts en couleur qui ont tous quelque chose à cacher...
En 1851, Rocambole, de retour à Paris sous le nom de Marquis Albert de Chamery, est devenu en criminel dangereux, prêt à tout pour faire fortune. Il vole et tue sans remords. Son but immédiat : marier une riche héritière espagnole du nom de Concepción de Sallandrera.
Suite à la perte de sa soeur, Nouhr, un jeune cybili, trouve refuge dans la ville de Nyol. Alors qu'il peine à faire son deuil, la cité est brusquement assaillie par un groupe de révolutionnaires dénommé La Partition. Mais quel est donc ce mystérieux Sifflement auquel ils se réfèrent ? Pourquoi contraignent-ils Nouhr à prendre la route pour Létéric ? Le garçon saura-t-il briser le silence pour apprendre la vérité et rétablir la justice ?
Un voyageur de commerce fait le bilan de sa vie ratée. Après un accident sur l'autoroute il va réécrire sa vie et réussir son oeuvre. Les histoires du Vertingo nous révèlent la dimension vertigineuse de nos vies fragiles et minuscules, parfois à la limite de l'absurde.
Un adolescent lyonnais un peu voyou a mise enceinte une fille de la bourgeoisie locale dont la mère a tenté de l'en détourner en couchant avec lui. Mais à trop tirer sur la corde...Bien plus tard,voilà Rémi Martinaud à ressasser ces moments où il replonge dans la mistoufle, tente d'en sortir en s'engageant dans la Marine par la petite porte de l'Ecole des Apprentis Mécaniciens de la Flotte. Il y découvre le besoin et la nécessité d'écrire, des amitiés, le regret des femmes qu'il a laissées derrière lui. Souvent torride, ce récit se déroule dans les années 60.L'énigme de la fin trouve sa solution une cinquantaine d'années plus tard dansIls ont voulu m'avoirdu même auteur.
Une histoire surprenante qui mène Alexandre depuis la Nouvelle-Écosse jusqu'à Montréal au cours de l'été 1967, l'année de l'exposition universelle.Il était pourtant impossible que ce protagoniste puisse s'y trouver !
La création du monde ou rêves d'amour de Liliane Liebermann est son deuxième recueil de poèmes : elle commence à écrire dès son plus jeune âge. Citoyenne du monde, elle a vécu dans différents pays, ce qui lui donne la maîtrise de plusieurs langues étrangères.Après avoir enseigné à l'Université, elle se consacre à l'écriture, dans ses différents domaines préférés : la poésie, les langues, l'univers enfantin.
Serge Iourienen LES GARÇONS DE DIAGHILEV. Euroroman. /////Serge Iourienen est né le 21 janvier 1948, en Allemagne. Membre de l'Union des écrivains de l'URSS (1977). Ayant reçu l'asile politique en France, il a poursuivi son activité littéraire à Paris, à Munich, à Prague.Depuis 2005, il vit aux USA. Membre du PEN-club américain. Auteur de plus de trente ouvrages en prose, parmi lesquels des romans : Le franc-tireur (1980), Le violateur de frontière (1982), Le fils de l'empire (1983), Fais-moi mal (1986), L'esclave évadé (1990), Le fasciste a volé (2001), Suomi (2005), Lintienka, ou l'assomption (2007), Dissidence mon amour (2010), Fohn (2014). Traduit en différentes langues européennes. Cinq prix littéraires incluant le prix Nabokov et le « Prix Russe ».Publications d'ouvrages de prose, en français : Sous le signe des gémeaux, Continent, 6, Gallimard, 1979 ; Franc-Tireur USA, 2009 ; Le Franc-tireur, Acropole/Belfond, 1980 ; Lomonossov Campus ou La Troisième Génération, Acropole/Belfond, 1986.
Le 19 décembre 2014, jour de l'inauguration du musée des Confluences, une puissante vague électromagnétique plonge la ville de Lyon dans le chaos. L'enquête achoppe rapidement sur de nombreuses questions sans réponse. Comment expliquer, par exemple, la disparition de plus de mille invités présents à cet instant dans le musée ?30 ans plus tard, un rescapé de la catastrophe refait mystérieusement surface sans avoir vieilli d'une journée. C'est l'occasion pour Marc Boyer de reprendre l'enquête. En découvrant la vérité, il espère retrouver la trace de sa fille disparue le 19 décembre dans le musée des Confluences. Dans la ligne de mire d'une inquiétante fondation, Marc Boyer comprendra qu'on ne joue pas impunément avec le temps et la mémoire.
Écrivain inconnu, Samuel rencontre le succès par hasard, et sa vie change du jour au lendemain - pas forcément pour le mieux, d'ailleurs. Introverti et grand timide, il se plie à sa nouvelle célébrité sans rechigner, rêvant pourtant de retrouver la quiétude de son anonymat.Seulement un jour, il ne peut plus écrire : ses mots se sont enfuis, son imagination est à sec. Un peu par désespoir, Samuel accepte la proposition d'un mystérieux mécène qui lui offre tranquillité et ressources afin qu'il puisse retrouver la flamme.Ce qui, en fin de compte, n'était pas une si bonne idée...