Le livret Chrétiens d'Orient, reflet de l'exposition qui se déroulera à l'Institut du monde arabe à Paris et au MUba Eugène Leroy à Tourcoing en 2017-2018, a été rédigé spécialement pour le jeune public.
Pourquoi les chrétiens d'Orient sont-ils répartis en plusieurs églises ? comment vivent-ils leur foi dans des pays où les musulmans sont majoritaires ? quelles relations ont-ils entretenu avec les autres Eglises chrétiennes, catholique, protestante ou orthodoxe ?
Autant de questions auxquelles répond ce petit livre, permettant au lecteur de démêler les fils d'une histoire complexe.
Plus de quinze siècles d'échanges culturels et spirituels entre l'Afrique subsaharienne et le monde arabo-musulman ont donné naissance à une production foisonnante.
L'exposition de l'Institut du monde arabe fait dialoguer l'archéologie, l'art contemporain, l'architecture et le patrimoine immatériel afin de rendre compte de la richesse et de la multiplicité des contacts entre ces cultures.
Dès le VIIIe siècle, le Sahara devint un espace de circulation où voient le jour de grands centres de savoir. La ville de Tombouctou fut le théâtre de cette effervescence intellectuelle au XVIe siècle. A l'est, la culture swahilie s'est nourrie du commerce avec les grands ports de l'océan Indien.
La coexistence des pratiques spirituelles est au coeur de ces échanges. Elle se lit dans la pluralité des formes architecturales qui, d'est en ouest offrent des lieux de culte sans pareil dans le monde arabo-musulman. Les pratiques cérémonielles, la magie, racontent également l'histoire des rencontres entre les traditions. Enfin, l'exposition et son catalogue rendent hommage à l'artisanat en présentant les savoir-faire des artisans musulmans africains dont la créativité rayonne à travers le continent. En mettant en perspective l'ensemble de ces productions artistiques, les arts de l'Islam s'ouvrent à un nouveau territoire.
Exposition : Paris, Institut du monde arabe, du 3 avril au 30 juillet 2017.
Le Musée national des arts asiatiques - Guimet interroge ses collections sous un jour nouveau : celui de l'or. L'exposition pose le cadre des échanges du précieux métal et des raisons de sa rareté, qu'il soit poudre d'or au Japon, ou émissions monétaires de cuivre, ligatures de sapèques en Chine.
Dans tout le continent asiatique l'or tient un rôle central, dans la symbolique bouddhique, le bouddhisme tantrique et, pour une moindre part, l'hindouisme et le jainisme. La statuaire offre l'occasion de saisir de façon particulièrement frappante ces facteurs d'unité à l'échelle du continent.
Stimulé par la mention fréquente de l'or dans les sutras, les vêtements rapiécés des compagnons du bouddha historique deviennent le prétexte à la création de luxueux patchworks à bandes d'or. Vecteur d'éternité, l'or tient dans la parure funéraire comme dans la conservation de la mémoire une fonction de premier ordre. L'écriture d'or est omniprésente en Asie pour la notation de textes religieux.
Matière à la symbolique malléable, l'or est également investit en Asie comme ailleurs du symbole du pouvoir. Ces fastes sont évoqués en Asie à travers le matériel archéologique mais aussi la production d'objets de luxe dans l'Inde moghole.
Au Japon, l'or se répand, dans ce pays abondant pourvoyeur de poudre d'or pour l'Asie sur tous les objets destinées à une haute bourgeoisie qui fleurit à l'époque d'Edo.
Il y sert paradoxalement à un éloge de l'impermanent et du « monde flottant » qui se développe alors.
113 pièces présentées raconteront ainsi la fabuleuse séduction du métal précieux en Asie
À l'occasion du centenaire des fouilles françaises à Deir el-Médina (1917-2017), le LabEx ArcHiMedE et l'Institut Français d'Archéologie Orientale organisent à partir du 21 décembre 2017 une exposition mettant en valeur une sélection d'objets provenant de ce site, tous conservés au Musée Égyptien du Caire.
Il s'agit de présenter aux chercheurs comme au grand public des artéfacts découverts durant les fouilles de l'habitat et des tombes des artisans qui construisirent les sépultures thébaines (Vallée des Rois) des pharaons du Nouvel Empire (fin XVIe - début XIe siècles avant notre ère), et cela en parallèle avec des archives.
Le Musée Lapidaire, galerie des Antiques du musée Calvet, abrite dans ses collections une rarissime statue de « guerrier » celtique, exhumée fortuitement à Mondragon (Vaucluse) en 1834, l'année de l'installation des collections dans l'ancien hôtel de Villeneuve- Martignan, fleuron de l'architecture du XVIIIè siècle.
La statue de Mondragon suscite de nombreuses questions tant du point de vue de sa datation que de sa signification. En 2013 et en 2014, deux journées d'étude, organisées avec le soutien de la Fondation Calvet , à l'occasion de la restauration de la sculpture, ont permis de progresser de manière notable dans la connaissance de cette oeuvre fascinante qui porte la marque d'influences stylistiques contrastées, celtiques et hellénistiques.
L'étude, publiée aujourd'hui par la Ville d'Avignon, rassemble les contributions de plusieurs spécialistes français et étrangers.
L'ouvrage est enrichi de plus de 210 photos, documents d'archive et de dessins originaux de Marie- Noëlle Baudrand.
Le thème de l'enfant est fort ancien dans l'art chinois.
L'objectif de l'exposition, comme du catalogue qui l'accompagne, est de montrer quelles approches sociales, morales et esthétiques liés à l'enfant s'expriment à travers les costumes, les objets de la vie quotidienne ou de la de cour qui font, depuis toujours, la splendeur de la Chine. Par le biais des oeuvres patrimoniales conservées au musée Guimet comme des pièces populaires de la collection Dautresme, le catalogue évoque, à travers des textes à la fois scientifiques et abordables, les différentes étapes qui rythment la vie des enfants.
De la naissance et au moins jusqu'à l'âge de sept ans, ils sont encadrés et protégés par de nombreux rites et pratiques traditionnelles, matérialisés par des objets comme les chapeaux ou chaussures à l'image d'animaux puissants et bénéfiques comme le tigre, censés éloigner les mauvais esprits et les démons, friands d'âmes juvéniles.
La place de l'enfant sous Mao est également évoquée et permet d'aborder les thèmes de la propagande et de la représentation de l'enfant, de tenter de comprendre la place de l'enfant dans la Chine du Grand Bond en Avant ou de la Révolution Culturelle, mais aussi, à travers la vision des plus jeunes véhiculée par l'art contemporain, les profonds bouleversements entraînés par l'ouverture du pays et la politique de l'enfant unique, remplaçant l'enfant « collectif » par le fameux « petit empereur ». C'est donc tout un univers organisé autour de la figure de l'enfant que nous fait découvrir ce catalogue, loin des clichés exotiques, au coeur de la réalité à la fois quotidienne et esthétique de l'enfant chinois à travers les âges.
Renfermant des objets aussi symboliques que l'épée et les étriers de Godefroy de Bouillon, le Trésor du Saint-Sépulcre est constitué d'extraordinaires oeuvres d'art destinées à rehausser la splendeur de la basilique du Saint-Sépulcre ainsi que de celles de Bethléem puis, plus tard, de Nazareth.
Adressés tout au long de l'histoire par des fidèles et des pèlerins, ces présents témoignent d'une grande diversité.
Les plus insignes d'entre eux furent offerts par les principaux souverains européens. Pour la France, les Bourbons perpétuent cette tradition : ainsi Louis XIV fait-il expédier de somptueuses pièces d'orfèvrerie. En 1686, la Sérénissime République de Gênes offre un des plus extraordinaires ornements jamais réalisés, brodé de fil de soie polychrome. Mais, plus encore que toutes les autres nations, l'Espagne déploie un faste culminant dans une orfèvrerie d'or massif qui peut être jugée sans équivalent dans le monde.
Demeurées jusqu'à présent inconnues du public, les oeuvres d'art qui constituent le Trésor du Saint-Sépulcre seront présentées pour la première fois dans deux lieux exceptionnels et fidèlement reconstituées à partir de documents inédits dans ce catalogue d'exposition.
A l'occasion de l'acquisition par le Musée d'un masque daté du XVIe, réalisé en bois laqué, qui représente les traits d'un vieil homme, Kojyô, personnage joué dans le théâtre Nô, cet ouvrage se propose de revenir sur les oeuvres des collections du théâtre Nô.
Estampes, objets et textiles s'y rapportant, le lecteur pourra se plonger dans la découverte de cet type d'art vivant, un des styles traditionnels du théâtre japonais venant d'une conception religieuse et aristocratique de la vie.
Exposition : Musée des Arts asiatiques de Nice, du 16 juillet au 31 octobre 2022.
Dans l'attente de son ouverture en 2014, le Musée des Confluences de Lyon (ex-Muséum d'Histoire Naturelle) étudie et restaure les collections du Muséum, important héritage constitué par de fortes personnalités pendant des siècles.
Ce volume est consacré aux collections égyptiennes.
Il s'articule en deux grandes parties. La première redonne au lecteur un cadre général de la situation de l'Egypte Ancienne :
La vie quotidienne, l'histoire prédynastique, les cosmogonies et les rites liés à la mort.
La seconde partie étudie la constitution de cette fameuse collection.
Dès 1897, à l'initiative d'Ernest Chantre, le Muséum d'Histoire Naturelle de Lyon ouvre son premier chantier de fouilles. Les conditions climatiques favorisent la collecte de corps et de pièces anatomiques parfaitement conservés, cédés au musée par le gouvernement égyptien. À partir de 1900, Louis Lortet poursuit l'oeuvre de son prédécesseur et obtient des Antiquités de l'Égypte l'octroi pour l'institution de Lyon de corps humains embaumés et des centaines de momies animales.
Grâce au zoologue Claude Gaillard l'identification des espèces antiques, conservées par la momification fournit à l'égyptologie des nouvelles directions de recherche. Les fouilles que Louis Lortet dirigea sur des sites d'époque prédynastique enrichirent constamment les collections, notamment, la découverte de témoins exceptionnels, les « Hommes Barbus ». Ces figures royales préfigurant les pharaons des temps historiques, objets d'art uniques et énigmatiques, acquirent une renommée mondiale.
Enfin, un texte très intéressant sur la restauration, une chronologie, une bibliographie et un lexique complètent ce volume.
On the occasion of the 50th anniversary of independence of sixteen African countries, the Centre for Fine Arts of Bruxelles in partnership with the Royal Museum of Central Africa organizes an exhibition that intends to be on one side a celebration of African artistic genius, its influence and dissemination in the world and on the other side will put the focus on the questions related to the display, conservation and valorization of its material expressions and heritage.
A particular focus will be the vision of modern and contemporary artists on the masterpieces of African art as well as the evolution of private and public collections of them.
The catalogue offers a series of different regards on the ethnographic objects and contemporary artworks selected for the exhibition and it is completed by biographical notes of the artists.