Ce livre est le premier à traiter de la question spécifique de la liberté des médias en Guinée de la naissance de l'État en 1958 jusqu'à 2007. Il propose une approche pluridisciplinaire de la délicate question de la liberté des médias sous les régimes successifs que le pays a connus. Il combine et confronte des analyses et des théories de grands sociologues et philosophes contemporains aux réalités du terrain et examine les problèmes auxquels se heurte l'application correcte de la liberté des médias dans leur globalité.
Le cahier des charges de France Télévisions comporte des obligations sur la représentation de la diversité dans son ensemble, avec ses différences et ses particularités culturelles, linguistiques et religieuses. Cet ouvrage analyse le concept de médiation, de service public, de "minorité visible" et pose la question du lien entre médiation télévisuelle et représentation des minorités.
Aucune image ne paraît échapper à la force de la bordure, à la pression d'une limite, au geste du découpage : au cadre.
Mais le pouvoir du cadre est fragile : dès que nous nous demandons " d'où vient le cadre ? ", il apparaît comme la marque d'un processus, l'aboutissement d'un choix. Le cadre n'est donc pas seulement cet objet, souvent rectangulaire, qui impose une composition ou installe les repères d'un dispositif, il témoigne aussi d'un projet visuel. En ce sens, la pensée se saisit du cadre avant de l'imposer, elle en évolue les possibilités, les variations, les modalités.
L'espace s'y montre alors sous la forme d'ébauches, le point de vue cherche un axe, le bord est incertain. Aux prises avec des portions d'espace, des jeux sur la limite, le spectateur désorienté peut produire un cadre tout à la fois présupposé et évanescent. Dans ce numéro - où est traduit un texte de référence d'Edward Branigan sur la caméra comme construction du spectateur - les différents médiums du cadre, dont ceux qui s'offrent " sans cadre " (images virtuelles), sont ainsi interrogés du bord vers l'intérieur.
Cet ouvrage s'intéresse aux relations qu'entretiennent les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft) et les médias en Afrique. Il aborde tout d'abord les réseaux sociaux numériques comme terrains d'amplification et de transformation de diffusion de l'information et questionne leur utilisation pour la diffusion de fausses informations. Il se consacre ensuite aux relations entretenues sur les plans éditorial, socioéconomique et sociotechnique par les plateformes et les médias, et y observe un certain opportunisme des médias et une domination des plateformes. Enfin, il s'intéresse au rôle joué par l'État à travers la régulation et les nouvelles lois qui intègrent les médias numériques mais mettent aussi en lumière les difficultés liées à l'implémentation d'un véritable cadre régulatoire.
"Le Cameroun a fixé l horizon 2035 comme date butoir pour son émergence globale. Après coup, il a donné à penser que le développement de son économie numérique était érigé en priorité de premier ordre, sans toutefois avoir élaboré sa politique qui indiquerait la vision censée baliser les étapes de sa mise en oeuvre, les objectifs à atteindre ainsi que les diverses sources de financement."
Outre l'éditorial qui clarifie la posture épistémologique actuelle des cahiers congolais de communication, ce numéro d'inauguration de la nouvelle série comprend huit articles autour du communicationnel et porte sur les analyses du discours (discours sur le climat, discours sur le progrès de la société, discours sur le contenu musical, discours sur les clivages dialectaux, discours porteur d'image positive ou alors déficitaire, discours de polyphonie en champ politique).