« Ce livre est à la fois une danse, un chant et un éclat de lune, mais par-dessus tout, l'histoire qu'il raconte est, et restera à jamais, celle de la Petite Indienne. ».
La Petite Indienne, c'est Betty Carpenter, née dans une baignoire, sixième de huit enfants. Sa famille vit en marge de la société car, si sa mère est blanche, son père est cherokee. Lorsque les Carpenter s'installent dans la petite ville de Breathed, après des années d'errance, le paysage luxuriant de l'Ohio semble leur apporter la paix. Avec ses frères et soeurs, Betty grandit bercée par la magie immémoriale des histoires de son père. Mais les plus noirs secrets de la famille se dévoilent peu à peu. Pour affronter le monde des adultes, Betty puise son courage dans l'écriture :
Elle confie sa douleur à des pages qu'elle enfouit sous terre au fil des années. Pour qu'un jour toutes ces histoires n'en forment plus qu'une, qu'elle pourra enfin révéler.
Betty raconte les mystères de l'enfance et la perte de l'innocence. À travers la voix de sa jeune narratrice, qu'Audrey d'Hulstère incarne à la perfection, Tiffany McDaniel chante le pouvoir réparateur des mots et donne naissance à une héroïne universelle.
J'avais vingt ans quand je suis montée dans le bus. Je portais ma salopette, un col roulé noir, et le vieil imper gris que j'avais acheté à Camden. Ma petite valise écossaise rouge et jaune contenait quelques crayons de couleur, un carnet, les Illuminations, quelques fringues, et des photos de mon frère et de mes soeurs. J'étais superstitieuse. Nous étions un lundi ; j'étais née un lundi. C'était un bon jour pour arriver à New York City. Personne ne m'attendait. Tout m'attendait. » P. S.
Les jeunes Patti Smith et Robert Mapplethorpe se rencontrent par hasard à New York à la fin des années 1960. "Just Kids", roman d'initiation bohème, retrace les débuts de ces enfants terribles, jusqu'au moment où la chanteuse enregistre son premier album, "Horses", et voit décoller sa carrière. Cette épopée mythique, histoire d'amour et d'amitié, qui s'ouvre et s'achève avec la mort du photographe, immortalise les instants incandescents d'une période décisive dans ces deux vies d'artistes et dans l'histoire de la musique américaine.
Zazie débarque à Paris pour la première fois chez son tonton Gabriel. Le Panthéon, les Invalides et le tombeau du véritable Napoléon, elle s'en contrefiche. Mais kess-qui l'intéresse alors, Zazie, à part les bloudjinnzes ? Le métro. Et quand elle apprend que les employés sont en grève, elle leur envoie une bordée d'injures. C'est qu'il vaut mieux pas la contrarier, la mouflette !
Camille Donda, jeune comédienne de 12 ans, est tout simplement époustouflante : elle est Zazie. Patrick Topaloff lui donne la réplique, faisant de cette écoute un moment dense, plein, haletant, où le sourire le cède au rire, au fou rire et à l'émotion. Une formidable mise en scène sonore et musicale nous entraîne dans l'univers du Paris des années 1950.
Une femme de 44 ans apprend que son mari, son seul et unique amour, la trompe, et pire que cela, qu'il la trompe depuis 10 ans !
Il s'ensuit un effondrement tragique d'une femme qui ne vivait que par et pour son mari. Le récit présenté par Simone de Beauvoir est en fait un journal intime où sont décrits les moindres états d'âme de cette femme rompue...
L'écriture de Simone de Beauvoir est riche et profonde. Elle manie les mots et la langue française avec une rigueur et une magie peu commune.
Seule sur scène, Evelyne Bouix exprime successivement tant de sentiments exacerbés : toute la violence, la désespérance, les colères, la souffrance de Muriel, une femme épargnée ni par sa mère, ni par ses maris, ni par ses enfants...
" Quand on enferme la vérité sous terre, elle s'y amasse, elle y prend une force telle d'explosion, que, le jour où elle éclate, elle fait tout sauter avec elle. On verra bien si l'on ne vient pas de préparer, pour plus tard, le plus retentissant des désastres. " Zola publie en 1898 l'article J'accuse dans L'Aurore, pour dénoncer l'incroyable erreur judiciaire portée à l'encontre d'Alfred Dreyfus. L' " affaire " a divisé la France pendant 12 ans, et a révélé l'anti-sémitisme qui sévissait alors.
Ce texte est le modèle le plus célèbre d'un appel à la justice des hommes par la seule force des mots et de la presse.
Frida Kahlo (1907-1954) vécut une brève existence déchirée entre de terribles souffrances physiques (à dix-huit ans, un accident de bus la cloue au lit pour deux ans) et une immense force de création (elle commence à peindre, un miroir installé au-dessus d'elle, pendant qu'elle est immobilisée). Par-delà sa beauté célèbre, ses amours, celles de son mari, Diego Rivera, ses voyages, les mille et une anecdotes ponctuant une existence tumultueuse et riche, reste son art, dont André Breton disait que c'est " un ruban autour d'une bombe ". Rauda Jamis, dans un livre où alternent description et autoportrait, témoigne d'une connaissance sensible et intime de Frida Kahlo. Elle revisite une époque devenue mythique, du Mexique révolutionnaire au Paris surréaliste des années trente, en passant par les ultra-chics salons new-yorkais.
Freehold, New Jersey : Une enfance passée entre une grand-mère adulée, une mère qui n'avait d'yeux que pour le père, dépressif, parfois violent, qu'il n'a cessé d'aimer. La découverte du rock aux glorieuses heures des 60's-70's et le départ de ses parents conduisent Bruce, à 17 ans, à gagner sa vie tout seul en faisant des concerts, à s'imposer dans les petites salles, bars et campus du Jersey shore. Puis, le premier disque, les succès toujours fragiles, la ruine, la gloire, les amitiés fortes, la découverte de l'amour vrai et de la paternité. Son écriture se nourrit de sa vie, de celle des laissés pour compte de la crise industrielle, des victimes de la guerre du Vietnam mais aussi des espoirs d'une jeunesse qui veut changer le monde auxquelles il consacre ses plus belles chansons. Bruce Springsteen s'est, depuis 7 ans, consacré à l'écriture de l'histoire de sa vie, apportant à ces pages l'honnêteté, l'humour et l'originalité qu'on retrouve dans ses chansons.
Qu'ai-je donc aimé dans cette vie que j'aurai tant aimée ? C'est une question que chacun de nous, à moins de se résigner à passer pour un veau, doit bien finir par se poser. Il y a dans toute existence au moins deux interrogations auxquelles se mêle un peu d'angoisse. L'une au début : "Que faire ?" Elle m'aura tourmenté jusqu'aux larmes. L'autre à la fin : "Qu'ai-je donc fait ?"
Les livres, les femmes, la science, le temps qui passe... A 77 ans, Jean d'Ormesson se retourne sur le chemin déjà parcouru. Il s'interroge sur le sens de son existence, s'effraie des horreurs de l'Histoire, s'émerveille devant la complexité de l'univers. Plein de gratitude pour tous les bonheurs vécus, il conclut dans un sourire : "C'était bien".
Ecce Homo, malgré sa brièveté, est l'un des livres les plus importants pour comprendre la pensée nietzschéenne dans son originalité. Au cours de ces quelque cent pages, Nietzsche invente un nouveau type d'écriture, tonitruant et virtuose, qui lui permet de réaliser son programme de « philosophie à coups de marteau ». Nietzsche est ici clair, dense et brillant.
Rédigé en 1888, il fut publié à titre posthume en 1908.
Une quarantaine de textes brefs qui témoignent des petits riens et des plaisirs minuscules de la vie quotidienne. De véritables moments de bonheur indicibles.
CD de chant grégorien (avec un accompagnement d'orgue) consacré à Saint Joseph. Choeur des moines de Fontgombault.
Le double CD Best Of des plus célèbres chansons de Jean-Claude Gianadda.
Les textes sont écrits par Lionel Florence et Patrice Guirao (Les Dix Commandements), la musique par Grégoire et les arrangements par Scott Price (Céline Dion).
Côté artistique le rôle principal (actrice et chanteuse) est donné à Eyma qui a participé en 2015 à The Voice Kids ou Patrick Fiori l'accompagne jusqu'aux battles. L'aventure TV se termine mais Eyma fait ses gammes en représentant la France à l'Opéra House de Sydney ou en participant à une date de la tournée « The Voice » Son interprétation du 1er single Pourquoi Moi ? est tout simplement bouleversant et unique.
De 1981 à 1984, Gilles Deleuze s'est consacré au cinéma. Pendant ces années de cours à Paris VIII, il a écrit et publié aux Editions de Minuit L'image-mouvement et L'image-temps (1983 et 1985). Ses cours, puis ses deux livres ne sont pas une histoire du cinéma. Deleuze n'aborde pas le cinéma sous son aspect technique ni artistique au sens où le ferait un critique, mais il le prend comme pensée au même titre que la philosophie ou la science.
Parmi les centaines d'heures de cours, Claire Parnet et Richard Pinhas ont choisi près de six heures. Elles leur ont paru, entre tous les agencements créés ces années-là, exprimer le travail de Gilles Deleuze. Hors l'émotion suscitée par la force des idées, écouter un philosophe penser la conception même du cinéma est radicalement nouveau.
Retour sur ses années de théâtre, de cinéma, de passions. Un moment rare, intime.
Jean-Louis Trintignant, comédien fétiche de Rohmer, Lelouch, Chabrol, Truffaut, Bertolucci, Kieslowski, a tourné 130 films, et des films mythiques comme Et Dieu créa la Femme et l'incontournable Un homme et une femme.
Cet homme discret, pudique, confie ses passions : passion pour sa fille Marie, passion du théâtre, de la poésie, de la musique mais aussi, du bois, de la campagne...
Une tombe dans un cimetière de l'Île-de-France : « Vincent Willem Van Gogh, né à Groot-Zundert (Hollande) le 30 mars 1853, mort à Auvers-sur-Oise (France) le 29 juillet 1890. » Ces informations laconiques évoquent à elles seules en filigrane le parcours d'une vie : le pasteur que Vincent aurait voulu être dans son pays natal, comme son père, comme son grand-père ; l'errant qu'il fut, à Bruxelles, Amsterdam, La Haye, Paris, Arles, Saint-Rémy-de-Provence et Auvers enfin. Mais là n'est pas l'essentiel. Au-delà d'un récit de doutes, de mécomptes, de misères, de maladies, de solitude, d'exil et de crises... l'univers de Vincent, c'est la peinture. À elle seule il a voué sa vie, parce que c'est par elle et pour elle qu'il a lutté contre tous et contre lui-même. Inlassablement, il peignit le soleil. Jusqu'à la fin. Jusqu'au suicide. C'est à la réalité qu'est la peinture que Pascal Bonafoux veut conduire, toujours.
Avec sa voix profonde teintée d'absolu et une empathie réelle, le comédien Bernard Métraux retrace, au présent, l'itinéraire tragique et banal d'un génie vers son destin.
L'écoute en classe de ces CD audio est autorisée par l'éditeur.