Filtrer
Rayons
- Littérature (475)
- Romans & Nouvelles (302)
- Littérature argumentative (78)
- Poésie (35)
- Biographie / Témoignage littéraire (14)
- Romans & Nouvelles de genre (10)
- Récit (8)
- Œuvres classiques (6)
- Théâtre (5)
- Humour (2)
- Actualités & Reportages (2)
- Jeunesse
- Bandes dessinées / Comics / Mangas
- Policier & Thriller
- Romance
- Fantasy & Science-fiction
- Vie pratique & Loisirs
- Tourisme & Voyages
- Arts et spectacles
- Religion & Esotérisme
- Entreprise, économie & droit
- Sciences humaines & sociales
- Sciences & Techniques
- Scolaire
- Parascolaire
- Dictionnaires / Encyclopédies / Documentation
Éditeurs
Formats
Accessibilité
Éditions Allia
-
Lettres à un jeune poète
Rainer Maria Rilke
- Éditions Allia
- Petite Collection
- 17 Mai 2024
- 9791030418668
Ces lettres ne feront pas de vous un poète talentueux, là n'est d'ailleurs pas la
question. Mais le lecteur se surprendra peut-être à découvrir en Rilke l'un de ses
semblables. L'écrivain de génie s'y révèle de fait d'une déconcertante accessibilité. Face
aux doutes d'un jeune poète, Rilke conseille et rassure son correspondant, avec patience
et humilité.
Et si la poésie dépendait moins du travail sur le texte que d'un travail sur soi ? À défaut de
révéler les ressorts de la création littéraire, c'est une véritable éthique que le poète tâche
d'exposer.
La traduction de l'écrivain Gustave Roud, longtemps introuvable, révèle brillamment la
puissance poétique intacte de ces lettres. Demeure un texte culte, universel : un guide
pour tous ceux éprouvant cette «noble inquiétude de vivre». -
Sonnets de l'amour obscur
Federico Garcia Lorca
- Éditions Allia
- Petite Collection
- 18 Octobre 2024
- 9791030431032
Federico García Lorca écrit les Sonnets de l'amour obscur en 1936, dans les mois précédant son assassinat. Longtemps cru perdus, ces textes paraissent enfin en Espagne, en 1983, dans une édition pirate. Les héritiers du poète avaient contenu la diffusion de ce livre au titre suggestif, inspiré par un homme dans un pays qui réprima durement l'homosexualité.
C'est pourtant par la pudeur des images que Lorca y dit la puissance du désir, retenue par la rigueur formelle du sonnet. Line Amselem en donne une traduction nouvelle, accompagnée de dessins du poète en contrepoint. Dans ces variations autour du portrait double, motif hérité de son amour gémellaire pour Dalí, l'autoportrait devient un baiser. -
Que trouve-t-on dans la tête d'un homme ? Le bonheur, Dieu, l'écriture, la mort, les fantômes du passé et les présences nocturnes... Et une femme, qui jamais ne sera nommée.
Le Seul fou nous happe dans le maelström d'une conscience en plein dérèglement. Entre images irréelles et extrême lucidité, il nous fait entendre une voix qui se déverse, emportant d'un seul souffle toute une existence sur son passage, cristallisant avec acuité la condition de l'écrivain à l'oeuvre.
Au fil de ce monologue intérieur fluide et tendu, intime et hypnotique, à la fois confession et flux de conscience, souvenirs, aphorismes et visions jaillissent en cascade. -
Théo écrit. Son premier roman tout juste publié, il vient d'arriver à Paris. Ce monde qui s'ouvre à lui, on le découvre à travers une galerie de personnages aussi extravagants qu'attachants.
À travers ces rencontres et ces amitiés, c'est un tourbillon qui se déchaîne. Théo se heurte au monde et à ses contradictions, entre la beauté et la laideur, la soif de pureté et les compromis.
De Paris à Marseille, de défilés de mode en émeutes, Théo découvre le chaos de la ville, les lois du désir et de l'argent ... Ainsi que les livres et l'écriture, remèdes immuables.
Ici commence un amour est le roman d'apprentissage d'un jeune homme pris entre deux eaux. Entre douceur et noirceur, tendresse et révolte, sa langue nerveuse et poétique nous plonge dans le tiraillement de la sortie de l'adolescence. -
Inédit et foisonnant, Demi-confidences est un texte aux multiples facettes, à l'image de son auteur. Poète, écrivain et peintre, Malcolm de Chazal évoque en vingt-sept fragments sa jeunesse, son éducation réfractaire à toute autorité, sa relation à l'Île Maurice, à Dieu, aux femmes, à la création et à la poésie, à l'art comme moyen de connaissance ou encore son lien, viscéral, à la peinture.
Original et imprévisible, toujours surprenant, ce texte restera essentiel à la compréhension d'un artiste à la pensée et au style corrosifs, aussi spontané, énergique et éclatant que sa peinture. Entre spéculations et aphorismes, mystique poétique et illuminations philosophiques, Demi-confidences nous livre l'univers intérieur d'un créateur singulier et sa quête effrénée de vérité. -
En 1859, dans sa propriété d'Iasnaïa Poliana, Tolstoï établit une école pour les enfants des paysans de la région. Ses méthodes libertaires ne manqueront pas d'attirer l'attention de la police tsariste. Dans cet esprit, Tolstoï publiera un Abécédaire qu'il considère comme son grand oeuvre. C'est un immense succès, dont sont issues ces Fables.
Comme chez La Fontaine, les animaux prêtent leurs traits aux vices des hommes, pour en exposer la cruauté, la naïveté et la bêtise.
Pour autant, leur morale n'est jamais explicite. Aux vérités simplistes, Tolstoï préfère l'art de la chute. Au lecteur d'en interpréter le sens.
Vivantes et divertissantes, ces Fables nous enseignent que, dans un monde toujours plus avide, le plus petit n'est pas voué à être perdant... pourvu qu'il soit sage ou rusé. -
Pour en finir avec le jugement de Dieu
Antonin Artaud
- Éditions Allia
- Petite Collection
- 17 Mai 2024
- 9791030417975
En novembre 1947, Antonin Artaud enregistre Pour en finir avec le jugement de
Dieu. Cette commande de la Radio Diffusion française est programmée pour le 2 février
1948 mais la direction redoute le scandale. Sa diffusion n'aura pas lieu, le rendant
définitivement mythique.
oeuvre-testament d'un Artaud marqué par la drogue et les internements (il meurt le 4 mars
1948), Pour en finir avec le jugement de Dieu mêle transgressions triviales, imprécations
fiévreuses et fulgurances visionnaires.
Le texte intégral est ici suivi d'un dossier regroupant les articles de presse d'époque. Parmi
ceux ayant pu écouter l'oeuvre, partisans et opposants se succèdent. Pudibonds, prudents
ou fervents défenseurs du poète : tous sont ébahis, atteints par la violence novatrice de ce
texte ardent et prophétique. -
«J'ai vendu mon âme pour savoir si j'avais une âme.» Carlos Díaz Dufoo, né à Mexico en 1888, est un maître de la forme courte. Esprit inquiet, raffiné et plein d'humour, Épigrammes est le seul livre paru avant son suicide en 1932, à l'âge de 43 ans. Cet ensemble d'aphorismes, de dialogues, de micro-récits et de pensées, paru à Paris en 1927, nous livre ses méditations sur le temps, la mort, l'âme et l'impermanence de toutes choses... passées au fil d'une ironie tranchante, pour mieux en extraire toute la sève métaphysique.
Figure insaisissable et solitaire, son scepticisme élégant et sa lucidité désenchantée évoquent Pessoa, Cioran, Nietzsche ou Schopenhauer. -
Le Bateau-usine nous plonge en pleine mer d'Okhotsk, zone de conflit entre la Russie et le Japon. Nous sommes à bord d'un bateau de pêche, où le crabe, produit de luxe destiné à l'exportation, est conditionné en boîtes de conserve. Marins et ouvriers travaillent dans des conditions misérables et subissent la maltraitance du représentant de l'entreprise à la tête de l'usine. Un sentiment de révolte gronde. Un premier élan de contestation échoue, les meneurs sont arrêtés par l'armée. Mais un nouveau soulèvement se prépare.Ce récit bouleversant, directement inspiré de faits réels, provoque un puissant sentiment d'empathie avec ces hommes et leurs aspirations. L'oralité, le style incisif et le "regard caméra" adopté par le narrateur font de cette identification un appel à la révolte en soi.
-
En 1838, âgé de dix-sept ans, Gustave Flaubert achève Mémoires d'un fou, publié
à titre posthume en 1901. Premier avatar de sa rencontre idéalisée avec Elisa Schlesinger
qui sera au coeur de L'Éducation sentimentale, un jeune homme y rencontre une femme
mariée dont il s'éprend et qui le fascine. Initiation douloureuse, cette vision pure de
l'Amour idéal se heurtera à une réalité plus crue... défaisant au passage les idéaux de
jeunesse dont il faudra faire le deuil.
Flaubert est souvent perçu comme un liquidateur grinçant de l'idéalisme romantique.
Confession saisissante par sa force visuelle et sa violente sensibilité, Mémoires d'un fou
porte déjà la marque de cette désillusion originelle face à un monde atone, défait par la
vacuité et l'absurdité des masques sociaux.
-
Les voix de deux amants s'entrelacent dans une nuit de ferveur. Dans ce huis clos, se mêlent l'amour et la mort, la peur et le désir, la passion et la tendresse. Au rythme hypnotique d'une conversation fiévreuse, le lecteur entre dans l'intimité du couple et se laisse emporter dans un voyage initiatique où les symboles se multiplient : feu, serpents, oiseaux et l'antique combat entre bien et mal.
-
Joe est boxeur. Il s'apprête à se marier. Mais avant, il doit encore livrer combat, le dernier promet-il à sa fiancée, qui lui permettra de gagner les cent dollars nécessaires à leur installation. Il doit affronter une brute épaisse, à la force terrifiante. Joe, plus fluet, compte sur son intelligence du "jeu". Tout se jouera au dernier round. C'est ce combat de David contre Goliath, de la finesse contre la force, que raconte London, lui-même grand amateur de boxe, dans ce récit peu connu mais tout à fait emblématique de son oeuvre.
-
Tuer n'est pas assassiner : bref traité sur la légitimité de tuer un tyran, conformément à l'opinion des plus illustres auteurs antiques
Edward Sexby
- Éditions Allia
- Petite Collection
- 19 Janvier 2024
- 9791030418095
En 1653, après avoir écrasé rivaux et insurrections, Oliver Cromwell dissout le Parlement et prend le titre de Lord Protecteur de la République. Dans cette Angleterre révolutionnaire, un homme appelle ouvertement au meurtre du tyran.
C'est en 1657, suite à une tentative d'assassinat ratée contre Cromwell, qu'Edward Sexby publie sous pseudonyme Tuer n'est pas assassiner. En trois points, il développe une argumentation impitoyable : Cromwell est-il un tyran ? Est-il légitime de tuer un tyran ?
Enfin, ce meurtre serait-il utile à la République ?
Au fil de l'histoire et des luttes politiques, Tuer n'est pas assassiner fut réédité à de nombreuses reprises. Il est ainsi devenu l'une des plus fameuses critiques de la domination, dans la lignée de Machiavel et La Boétie. -
Jeu et théorie du duende
Federico Garcia Lorca
- Éditions Allia
- La Tres Petite Collection
- 18 Octobre 2024
- 9791030430998
Mot espagnol sans équivalent français, le "duende" dérive de l'expression : "dueño de la casa" (maître de la maison). Le duende serait un esprit qui, dans la tradition populaire, viendrait déranger l'intimité des foyers. En Andalousie, il désigne "un charme mystérieux et indicible", rencontré dans les moments de grâce du flamenco, proches de scènes d'envoûtement. Ces significations se rejoignent dans l'évocation d'une présence magique ou surnaturelle. Là où le duende s'incarne, les notions d'intérieur et d'extérieur n'ont plus lieu d'être. Si le duende est universel et concerne tous les arts, c'est dans la musique, la danse et la poésie orale qu'il s'exprime, puisque ces arts nécessitent un interprète. Le duende n'existe pas sans un corps à habiter.
-
Le Mont analogue, l'oeuvre maîtresse de René Daumal, ne sera découverte qu'après sa mort.
Dans ce récit, le poète du Grand Jeu embarque le lecteur dans un voyage initiatique vers le Mont Analogue, mystérieux et invisible sommet, objet de tous les fantasmes. Pierre Sogol, curieux monsieur, convainc le narrateur de l'accompagner dans une quête qui les conduira à traverser le Pacifique, avant d'accoster à l'énigmatique Port-des-Singes. Ils entreprendront de gravir le Mont, sans atteindre le sommet : Daumal mourra avant d'avoir terminé son récit.
Mythique, inaccessible, le Mont Analogue demeurera un mystère pour l'auteur et ses lecteurs. Horizon lointain et pénétrant, le Mont, par sa puissance allégorique, fascinera plusieurs générations d'artistes et inspirera à Jodorowski sa Montagne sacrée.
-
La narratrice est atteinte d'une maladie auto-immune, autrement appelée maladie de compagnie, «compagne fidèle», dira-t-elle ironiquement, qui la diminue. Le corps s'attaque lui-même en tentant de se défendre, les virus s'engouffrent dans la brèche d'une immunité réduite. Hors de moi dit la rage de la malade qui refuse de se soumettre à cette condition. La narratrice analyse avec lucidité la souffrance, dissèque la maladie, ses effets sur l'humeur, la résistance qu'elle tente de lui opposer. Elle restitue l'impuissance de la pensée face à l'obsession de la maladie. Loin de sombrer dans la résignation et la tristesse, ce récit est porté par l'énergie de la colère qui redonne toute sa vigueur au sujet exsangue.
Jusqu'à ce qu'apparaisse, inattendu et renaissant, le désir.
-
Samuel est interné dans un asile psychiatrique. Tapi dans l'ombre et le silence, suspendu entre folie et clairvoyance, les ténèbres le hantent et l'attirent.
De la chambre qui jouxte la sienne lui parviennent des hurlements. Ce sont ceux d'Alectone, patiente énigmatique, charismatique et violente, à laquelle Samuel déclare appartenir. Mais qui est Alectone ?
Gardienne ambiguë, salvatrice et destructrice, elle est le guide qui l'empêche de sombrer et le démon qu'il combat. Cette figure ténébreuse qui se confond avec sa compagne d'infortune, c'est l'ennemi en vous et à côté de vous, la voix de votre propre folie.
Peu de textes auront témoigné avec tant de force de l'expérience de l'internement et du poids de l'angoisse. Alectone nous met aux prises avec la folie, sa beauté et sa tragédie. -
Notes sur la mélodie des choses
Rainer Maria Rilke
- Éditions Allia
- La Tres Petite Collection
- 23 Août 2024
- 9791030430929
Rilke a 23 ans lorsqu'il rédige ces 40 brefs paragraphes. Rilke, comme Nietzsche, appelle de ses voeux une réforme de la scène tragique qui soit du même coup un bouleversement dans la culture et jusque dans la vie. C'est la poésie même de Rilke qui se cherche ici. La mélodie des choses ne le quittera jamais. L'extrême attention portée à la fois au tout proche et à l'immensité de l'ouvert sera, jusqu'à la fin, l'un des traits constants de sa poésie ; la solitude en sera l'élément vital. Ce sont ses poèmes qui dresseront vraiment le théâtre de la mélodie des choses.
-
"Éloge de l'oisiveté" est une pépite dénichée dans l'oeuvre immense et protéiforme de Bertrand Russell. Dans la grande tradition des essayistes anglais (Swift, Stevenson), il manie le paradoxe pour s'attaquer aux fondements mêmes de la civilisation moderne. Derrière l'humour et l'apparente légèreté du propos se cache une réflexion de nature à la fois philosophique et politique qui s'exprime avec une ironie mordante : "Il existe deux sortes de travail : le premier consiste à déplacer une certaine dose de matière à la surface de la terre ; le second à dire à quelqu'un d'autre de le faire."
-
En cinquante-cinq épisodes, La légende de Saigyô relate l'existence de celui qui fût, selon Matsuo Bashô, le plus grand poète du Japon : Satô Norikiyo, plus connu sous le nom de Saigyô le moine. Alors qu'il avait tout, femme, enfant, faveurs de la Cour, il renonça au monde à l'âge de 22 ans, pour une vie d'ermite dans la montagne. Il consacra le reste de sa vie à suivre la voie de Bouddha tout en composant des poèmes.
Écrit au XIIIe siècle, cinquante ans après la mort de Saigyô, ce texte connut de nombreuses modifications au cours des siècles. Il est proposé ici dans la version de référence de René Sieffert, grand traducteur du japonais ancien. -
On imagine la mine débonnaire d'Henry Miller, en train de rédiger ce petit manifeste grinçant. Avons-nous vraiment raison de lire aux cabinets ? Ou même de lire tout court ? N'a t-on pas mieux à faire ? À défaut de réponse à ces questions éminemment cruciales, Lire aux cabinets donne un vrai coup de pied dans la fourmilière bien-pensante des États-Unis des années cinquante.
"Je suis sûr qu'aucun auteur, fût-il mort, n'est flatté de voir son oeuvre associée au système d'évacuation", admet Miller... Ce qui ne l'empêchera pas de prendre sur ses épaules la responsabilité de cette révélation : vous avez peut-être mieux à faire que lire aux cabinets. -
Paris, capitale du XIXe siècle
Walter Benjamin
- Éditions Allia
- Petite Collection
- 1 Mars 2024
- 9791030418446
Tout ce que le XIXe siècle a produit est aux yeux de Walter Benjamin fantasmagorie. Que ce soient les passages qui émaillent le tissu urbain parisien, émanations de la construction en fer, ou les expositions universelles et leurs étalages de marchandises. L'illusionnisme de ce siècle a son champion en la personne du baron Haussmann, et son satiriste le plus zélé en celle de Grandville, transformant tout être humain en objet fantoche. Benjamin décrit comment ce siècle fut pétri de forces contraires, révolution contre conservatisme, bourgeoisie contre milieu ouvrier. La course à la nouveauté, propre de la modernité, se retrouve ritualisée dans la mode. Paris, ville-lumière dont Benjamin dénonce le ballet des illusions, entre oppression et promesse.
-
Poèmes et dessins de la fille née sans mère
Francis Picabia
- Éditions Allia
- Petite Collection
- 5 Janvier 2024
- 9791030417678
: En 1918, alors qu'il est soigné au sanatorium de Gstaad en Suisse pour dépression nerveuse, Francis Picabia réalise les vingt et un dessins et cinquante-huit poèmes qui composent Poèmes et dessins de la fille née sans mère. Dans ce recueil, l'un des tous premiers de Picabia, se succèdent de surprenantes associations, où le rêve côtoie la réalité la plus prosaïque.
Les dessins, aussi absurdes que les textes qu'ils accompagnent, ne manquent cependant pas d'offrir une vision singulière de la modernité, où les lignes prennent des formes mécaniques tout en accueillant dans leurs courbes des mots érotiquement évocateurs.
Ruisselant de non-sens, ne s'interdisant aucune audace esthétique, ces poèmes et dessins sont irrigués par la fantaisie et la liberté caractéristiques de l'esprit Dada. -
Dans ses Petites oeuvres morales, le poète italien développe sa réflexion philosophique en vingt-quatre petits chapitres : récits mythologiques, scènes de comédie, apologues, pastiches et dialogues philosophiques.
Souvent percu comme un pessimiste, Leopardi éclaire ici sa philosophie implacable par l'étendue de son style, tour-à-tour lyrique, fantastique ou comique, d'une éblouissante modernité.