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Éditions David
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« Allongée sur le dos, à même le sol, drapée d'un voile souillé par la Providence, les pieds sur deux sacs de foins qui tenaient lieu d'étriers, les cheveux en sueur et les lèvres sèches, Oumaya (La petite servante) avait juste la force de murmurer :
- Sauve mon bébé et laisse-moi mourir, que Dieu préserve tes enfants.
La supplication était étouffée, mais elle résonna nettement sur les parois de ce lieu damné : un poulailler sans gallinacés pour pondre un enfant, une maternité aux allures de tombeau pour donner la vie, la danse satanique d'une flamme de bougie pour éclairer son chemin, et deux ombres s'agitant sur un mur sale et indifférent pour en être le témoin. Oumaya renfermait la honte en elle, et la honte devait naître dans la nuit, le secret et le froid. » -
« Des chevaux blancs, bruns et noirs apparaissent ici et là, détendus. On ne saurait dire s'ils font partie d'élevages ou s'ils vivent à l'état sauvage.
Rien ne semble délimiter ce vaste territoire chargé d'énergie tellurique.
Aucune clôture.
Aucune affiche.
Je sors mon caméscope pour capter ce paysage fuyant, sur lequel je ne peux toutefois projeter tout ce qui me passe par la tête en même temps : les souvenirs de Buenos Aires, encore brûlants, et les réflexions sur mon séjour dans cette ville. À l'opposé, je ne pourrais non plus, même si je tentais de tout oublier en plongeant mon regard dans le décor en mouvement par la fenêtre, effacer de ma mémoire les images et les pensées chargées de questions qui me poursuivent au rythme du train.
Je me sens tatoué de l'intérieur, au son d'un tango aussi doux que déchirant. » -
«Sarah boit son thé calmement et remonte une mèche de cheveux d'un geste distrait.
Tu es vraiment gentille d'avoir bravé la pluie, lui dis-je de nouveau.
C'est normal. Il m'aurait demandé pourquoi on va pas voir papi. Il s'est habitué à ces visites. D'ailleurs, à ce propos, continue-t-elle, en baissant la voix, je crois qu'il faut qu'on se parle toi et moi.
Ah? Je t'écoute.
Elle fait signe d'attendre un instant et sort de son sac quelques voitures miniatures dont la Batmobile, Batman et son acolyte Robin et les confie à Dimitri qui se met aussitôt à jouer à côté de nous, à la table voisine qui est vide.
Rodney et moi, ça ne s'améliore pas. C'est vraiment difficile. Je ne le comprends plus. Il est grincheux, irritable et casanier. Je lui ai dit que j'allais voir ma soeur à Mississauga pour quelques semaines, peut-être un mois afin que chacun de nous réfléchisse à notre relation.
Et qu'est-ce qu'il a dit?
Il n'était pas très content, mais il a accepté. Je pars demain avec Dimitri. Tu comprends maintenant pourquoi il ne fallait pas rater notre rencontre.» -
Histoire de la litterature pour la jeunesse: quebec et
Lepage Francoise
- Éditions David
- Voix savantes
- 25 Février 2011
- 9782895971931
Bien que la littérature pour la jeunesse n'existe à proprement parler que depuis 1920, année de la fondation de la revue L'Oiseau bleu, son histoire remonte aux origines de la Nouvelle-France, avec le livre religieux et didactique destiné aux enfants. Le présent ouvrage retrace l'histoire de cette littérature au Québec et dans les régions francophones du Canada.
On trouvera dans ces pages, outre une évocation du patrimoine populaire de l'enfance (contes, comptines et chansons), un panorama des genres didactiques (biographies et hagiographies), une analyse de la production romanesque de 1920 à nos jours et une étude de l'album et de l'illustration. -
Mon visage dans la mer
Morency Joanne
- Éditions David
- Voix intérieures - Haïku
- 31 Janvier 2012
- 9782895972419
Six mois à Montréal. Six mois en Gaspésie. Deux univers dans lesquels, tour à tour, l'auteure nous invite à basculer. En plein coeur du Quartier Latin : cette odeur d'humanité, le choc des bruits et des lumières, l'effort à fournir pour habiter le corps quand l'horizon manque au regard. Puis, le retour à la mer, aucune retenue dans l'espace, tout ce bleu, à nouveau, ces amis emmêlés au paysage.
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La publication, il y a cinq ans, des « caricatures » de Mahomet aura enflammé les esprits et rendu plus délicat le travail des dessinateurs de presse. La controverse a trouvé un écho au Québec avec l'adoption du code de conduite à Hérouxville et alimenté le débat sur les accommodements raisonnables. Heureusement, d'autres sujets ont également inspiré le caricaturiste du quotidien Le Droit.
Préface de Plantu -
Nicola aura bientôt 18 ans. Élevé par un père aimant et protecteur, il mène une vie paisible jusqu'à ce qu'il découvre un terrible secret derrière l'apparente banalité de son existence. Profondément troublé par le mensonge tissé autour de lui depuis toujours, il quitte son nid douillet le soir de son anniversaire. Destination : à la dérive. De Montréal au Pacifique, puis de Yellowknife à l'Atlantique.
Au gré des rencontres où il croisera différents visages de la francophonie - un aspirant pilote, une conductrice de camions, une jeune fille libertine, un hurluberlu sympathique, une globe-trotter à la généreuse hospitalité -, Nicola apprendra à se connaître, à trouver sa voie.
Prix littéraire des enseignants AQPF-ANEL (roman 15 ans et +)
Elle-même pilote, Katia Canciani a composé ce roman entre le «road trip» et le voyage initiatique. 178 secondes, ce peut être le temps qu'il faut pour perdre le contrôle, pour se rendre compte que tout le monde a une histoire, pour reprendre son souffle... -
Les Américains pensaient s'être débarrassés de Donald Trump, mais telle cette opiniâtre pandémie, il refuse de disparaître.
Une élection fédérale inutile, une langue menacée, des mots que l'on ne peut plus prononcer... autant de sujets croustillants pour l'oeil affûté d'un caricaturiste.
Du coronavirus aux limites de la liberté d'expression, Bado brosse ici, à grands traits cinglants, les dérives et les travers de la société moderne. -
«Dans mon lit, tout semble m'assaillir en même temps. Le silence général qui accentue l'enfermement de mon mutisme, les propos de Gus sur la vie. Je réfléchis à ma relation avec mes trois ex-épouses. En donnant les rênes de mon entreprise à mon fils, je ne représente plus un si grand intérêt. Vont-elles continuer à me fréquenter ? La vraie question est pourquoi voudrais-je qu'elles me fréquentent ? Puis, il y a le rendez-vous que j'ai chez l'avocat demain en compagnie de Maryse. Earl est censé nous rejoindre. J'ai l'impression qu'au lever du jour, je ne serai plus moi. Je serai un homme condamné à vivre sans titre. Retraité ne veut pourtant pas dire la fin d'une vie. Pour certains, c'est le début de quelque chose de plus exaltant.»
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Née aux Cèdres, un petit village à l'ouest de Montréal, Léa Bertrand voit très tôt ses projets contrecarrés par la volonté de son père, puis par la rigidité de l'Église qui refuse de la relever d'un serment. Dès lors, sa vie ne semble plus lui appartenir.
Le parcours de Romuald et de Rodolphe est tout aussi étonnant, de l'orphelinat d'Huberdeau, dans les Laurentides, à leur arrivée à Montréal où Romuald se trouvera un travail permettant aux deux frères de vivre décemment. Quant à Roger et à Juliette, ils apprendront avec consternation qu'ils ne sont pas qui ils croyaient être.
Comment ces destins atypiques sont-ils reliés les uns aux autres ? Micheline Tremblay nous l'apprendra dans ce singulier roman qui rappelle les tabous et les travers d'une époque pas si lointaine.
Cette fascinante saga, à saveur historique, nous fait revivre le Montréal du début du XXe siècle avec ses grands bouleversements, tels le passage de la campagne à la ville, l'arrivée de la « fée électricité » et l'apparition du cinématographe. -
« Fred Baptiste leur avait écrit quelques mois plus tôt pour "réunir en un seul bloc révolutionnaire toutes les forces vives de l'exil". "Il n'y a point de liberté sans révolution, affirmait-il. Il faut du sang pour améliorer le monde. Haïti peut et doit survivre, mais le gouvernement dictatorial duvaliériste ne peut et ne doit survivre en Haïti." Le sous-groupe armé de Jeune Haïti ouvrirait un second front dans la Grande-Anse afin de créer une brèche et de prêter main-forte à celui de Fred et de Rennel. De cette façon, ils feraient croire à une attaque multiple et forceraient le régime à déployer les ressources militaires du pays à deux endroits à la fois.
*
Vers la fin du mois de juillet, Jeune Haïti rassembla les treize volontaires pour la prochaine expédition. Répondant à l'appel, Henri suspendit ses activités en cours pour partir rejoindre ses amis volontaires en Floride sans rien dire à son oncle Gaston et à sa tante Marie-Rose et sans avertir l'Université. Il rangea soigneusement sa chambre et profita d'une sortie de ses hôtes pour filer à l'Anglaise. »
Inspirée d'une histoire vraie, cette courageuse et téméraire aventure de treize jeunes Haïtiens qui tentèrent, au cours de l'été 1964, de renverser le régime dictatorial de Papa Doc est enfin tirée de l'oubli par Gabriel Osson, qui avait déjà signé un poignant récit sur la domesticité des enfants à Haïti, Hubert, le restavèk (David, 2017). -
« Elle, Janis. Moi, Sam. Notre enfance. Notre amour. Nos vies soudées par la désespérante recherche du bonheur. Des existences soldées par l'inévitable dénouement dramatique. Et la fin de tout pour nous. C'est ça la vraie déchéance. [...]
J'ai longtemps pensé que les astres étaient parfaitement alignés. Doc, j'y ai vraiment cru. De tout mon coeur. Je me suis lancé corps et âme dans cette relation, comme un maudit fou, des fois comme un déchaîné ivre de mes illusions. Janis aussi voulait y croire, à l'amour parfait, mais elle était plus réticente. C'était un mirage pour elle. Moi, je poussais vite, elle, elle se hâtait lentement. Elle était plus prudente, la Janis. Moins tête folle que moi en amour.
Doc, tu te tapotes les lèvres avec ton stylo... » -
Cambodge, 1975. Anouk'chet a cinq ans et file une enfance heureuse dans un milieu aisé. Sa vie bascule lorsque les Khmers rouges saisissent le pouvoir. S'ensuit une dictature d'une extrême violence. Les Khmers rouges évacuent les villes et chassent les habitants de leurs maisons, les obligeant à laisser leurs biens derrière. On les envoie travailler dans les campagnes. Ils sont mal logés, privés d'eau, de riz et de toute nourriture digne de ce nom.
Âgée d'à peine sept ans, Anouk'chet doit aider à bâtir des digues dans les rizières. Au cours des quelque trois ans qui suivent, elle est séparée de sa famille, souffre de faim, de soif et d'un sentiment d'abandon. Constamment surveillée et contrainte d'obéir aux ordres, elle rêve de liberté. Ce désir de liberté et sa force de caractère permettront de se révolter intérieurement et de survivre aux ignominies du régime.
Ce récit est une histoire de résilience. Anouk'chet est à l'image du lotus qui émerge des eaux stagnantes pour éclore et manifester toute sa beauté. -
Chagaratt el-Dorr, esclave offerte au calife de Bagdad et devenue en 1238 première femme du sultan d'Égypte et de Syrie, Al-Salih, va connaître un destin remarquable. D'une grande beauté, aussi séductrice qu'intelligente, elle deviendra l'éminence grise du sultan qui réussira notamment, grâce à elle, à repousser la septième croisade menée par les Francs sous le commandement de Louis IX (saint Louis).
À la mort d'Al-Salih, elle brisera même la loi musulmane ancestrale en accédant au sultanat. Elle sera ainsi la seule femme ayant jamais régné sur un pays arabo-musulman. Mais cette révolution culturelle et religieuse lui attirera des oppositions féroces. Et Chagaratt el-Dorr devra affronter seule l'alliance haineuse de ses nombreux ennemis...
Roman chatoyant, fresque impressionnante qui se déploie entre le Nil et l'Euphrate, intrigues dans le harem, La sultane dévoilée est surtout un grand roman d'amour, un hymne à la liberté et un appel à l'égalité entre les femmes et les hommes. -
Nicole V. Champeau nous invite ici à l'accompagner dans une quête passionnante, à la fois historique, géographique, poétique, personnelle et identitaire. Tout commence lorsqu'elle entrouvre un album de famille au hasard d'un retour dans sa ville natale, sur les rives du Saint-Laurent, ce « fleuve qu'ont remonté les explorateurs, découvreurs, missionnaires, militaires, aventuriers et tant d'autres passants inclassables ». À leur suite, elle entreprend de refaire ce parcours jusqu'à Niagara et découvre la beauté inoubliable de ce lieu, longtemps vénéré par les peuples autochtones, puis adopté par les Français d'Amérique, premiers Européens à l'avoir découvert. Avec son érudition et sa grande sensibilité, elle fait revivre cette région aux richesses insoupçonnées, débordante d'activités commerciales, touristiques, industrielles et manufacturières, à l'ombre des chutes qui ont bien failli, un jour, disparaître...
Dans cet essai envoûtant, l'auteure de Pointe-Maligne, l'infiniment oubliée réussit à reconstruire l'histoire et la géographie de ce lieu mythique qui, avant d'être la destination touristique qu'on connaît, fut un haut-lieu sacré pour les peuples des Premières Nations et une cathédrale vivante du patrimoine français. -
J'ai été morte. Les médecins m'ont ramenée à la vie mais, pour Raymond Larose, mon père, je n'ai toujours été qu'une morte vivante. L'essentiel lui échappe : il refuse de voir qu'il en va de la beauté comme des bavoirs, que tout ce qui vole n'a pas deux ailes, et que le réel s'apprête comme la dinde.
Corinne est une fillette lourdement handicapée. Elle ne peut ni bouger - ou si peu - ni parler. À travers ses yeux, néanmoins très lucides, nous sommes témoins de ses petites victoires, mais aussi des exigences, des soucis et des déchirures que son état finit par entraîner dans sa famille. Son désir le plus cher : vivre malgré les différences... -
Treize nouvelles insolites, cocasses, drôles, où la mort fera passer un bon moment à tous les amateurs de polars et aux fervents d'ironie et d'humour noir.
R.I.P. : « Qu'il repose en paix ». Curieusement, ceux qui trouvent la paix, dans ces nouvelles de Claude Forand, ce sont ceux qui donnent la mort. Ils tuent « de bon coeur », comme on dit, sans remords ni scrupules.
Accidentelle ou provoquée, froide ou banalisée, nécessaire ou pas, la mort échappe ici à toute forme de compassion ou de morale. « La mort est inévitable, profitons-en », semblent penser les héros ordinaires de ces histoires mourantes.
Jusqu'à l'ultime clou qui scelle leur dénouement, ces treize histoires font des grimaces à la mort. Leur auteur, féru de littérature policière, jongle sans retenue avec les ingrédients du polar pour donner lieu à des inventions inusitées, bizarres et rocambolesques d'où la mort sort toujours gagnante. -
Pour évoquer sa terre ontarienne et parfois le bout du monde, Évelyne Voldeng a choisi le haïku, cette forme poétique minimaliste d'origine japonaise.
Au coeur de sa forêt, elle a saisi dans le printemps, l'été, l'automne, l'hiver et la saison imaginaire, des moments privilégiés de l'impermanence du monde et de la fugacité des choses.
Dans l'automne roux
le raisin blanc des étoiles
enivre la terre
Le grillon des temps
chante au coeur du vieil arbre
l'été retrouvé -
Après leur rencontre improbable à Paris en 1767, à l'aube de la Révolution française, Sophie et François, comte de Besanceau, sont téléportés au 21e siècle dans un laboratoire en Californie. Retenus prisonniers par des scientifiques soucieux d'étudier ces deux étranges phénomènes, ils parviennent à se libérer. S'engage alors une course-poursuite qui les ramènera à Paris, chez les descendants de François, afin d'échapper aux agents de la CIA qui les talonnent...
Si Sophie retrouve avec plaisir les avantages de la vie moderne, ce voyage dans le futur causera tout un choc à François : ascenseur, automobile, avion, ordinateur, téléphone cellulaire... autant d'inventions vertigineuses pour cet aristocrate parisien né au siècle des Lumières !
Poursuivant l'aventure de iPod et minijupe au 18e siècle, Louise Royer révèle ici les dessous d'une opération scientifique secrète, dont sont accidentellement victimes deux jeunes amoureux que deux cents ans séparent. -
«Les bernaches avec les oies blanches, ça finit toujours par porter malheur.»
Le jour où il se met à fréquenter l'école des Blancs, Simon Vicaire prend vite conscience de sa «différence». Adolescent, il se voit interdire de fréquenter Isabelle Bouchard, une jeune Blanche qui l'attire beaucoup au grand dam de Meaghan, son amie d'enfance, une Amérindienne comme lui.
Simon se met en tête de découvrir ce qui a bien pu se passer du temps de son grand-père, le vieux Billy, célèbre guide de la pêche au saumon, pour que les familles Vicaire et Blanchard éprouvent une telle haine l'une pour l'autre. Mais son destin bascule quand le corps de Meaghan est découvert se balançant au bout d'une corde...
Grande amatrice de pêche, Jocelyne Mallet-Parent s'est inspirée de ses excursions sur la majestueuse rivière Restigouche pour imaginer cette histoire de clans qui illustre bien à quel point la loi du silence pèse parfois sur des petites communautés isolées. -
Christophe est à la maison, Shaya, sa fille de trois ans, dort dans sa chambre, Kaï, sa compagne, est sortie pour la soirée. Christophe entend des pas dans l'escalier. La porte s'ouvre. Il regarde Kaï et se rend vite compte que quelque chose ne va pas.
Kaï a été violée.
Commence alors une longue nuit de dévastation où Christophe se sentira tour à tour impuissant devant sa souffrance et exclu de son drame. Un peu comme Shéhérazade dans les «Mille et une nuits», il tentera de la libérer de son cauchemar en faisant appel à des histoires de leur passé, jusqu'à ce que le couple soit obligé de faire face à ses propres démons.
Sophie Bérubé signe ici un roman bouleversant où la beauté et la profondeur des rapports humains contrastent avec l'absurdité et la violence d'un geste sans nom. -
1984 : les émeutes du pain - 2010 : la Révolution du jasmin. Deux périodes tumultueuses vécues à près de trente ans de distance par une mère et sa fille.
Nadia quitte sa Tunisie natale pendant les émeutes qui secouent le pays en 1984. Révoltée contre ses parents, elle est surtout indignée par la culture du silence et la soumission que la jeunesse ne peut plus tolérer. Reniée par sa famille, elle émigre au Canada et y refait sa vie.
Vingt-cinq ans plus tard, sa fille, Lila, encouragée par sa mère, séjourne à Tunis chez un couple ami, Tante Neila et Oncle Mounir. Elle fera face à une autre révolution, celle qui enflammera bientôt tout le monde arabe et à laquelle elle va finir par s'associer.
Un roman identitaire qui livre un témoignage poignant sur les destins des femmes arabes dans une société musulmane en pleine mutation. -
«Cher Michel,
Si vous lisez ce message, c'est que mon amie Germaine de Montréal aura assisté à votre spectacle "Mademoiselle de Paris" et qu'à la toute fin de la représentation, elle vous l'aura remis. Je lui ai demandé de décider elle-même si cela était convenable ou non de le faire. Puisque vous l'avez entre les mains, j'en comprends qu'elle a apprécié votre performance et surtout l'histoire que vous racontez. J'en suis très heureuse.
Trêve de mystère, je me présente : je m'appelle Lily, ou plus précisément Lily-Marlène - c'est mon prénom - et je vous écris de Mayence en Allemagne où je demeure. Je suis la fille de Victorine, la conjointe de votre grand-père...»
Mais qui est cette Lily-Marlène et comment s'est-elle immiscée dans la vie de Michel Normandeau ?
Vous le découvrirez en lisant ce roman personnel qui vous plongera notamment dans le Paris des années 1940, à l'époque de l'occupation allemande où la célèbre chanson "Lili Marleen" résonnait dans les cabarets français. -
Deux frères que tout oppose endurent tant bien que mal l'existence de l'autre. La succession du père, qui a fondé une scierie prospère, vient cristalliser leur rivalité. Incapable de prendre la relève, l'aîné camoufle sa jalousie dans une fébrile activité poétique, où la puissance des mots esquisse toutefois des plans meurtriers.
Au coeur du Madawaska, dans un village forestier sans histoire, deux frères naissent à quelques années d'intervalle, Bruno dans le tumulte des eaux en crue, Étienne au moment de la floraison des lilas. Dès l'enfance, tout les oppose : l'un, au comportement étrange, semble habité par des démons ; l'autre est brillant, sensible et promis au succès.
Vient le moment d'assurer la succession du père, riche propriétaire de la scierie... Dès lors, la situation dégénère. La jalousie de l'aîné s'amplifie avec les conquêtes amoureuses du cadet, elle devient haine et... désir de destruction.