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Agullo
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Ce n'est qu'un début, commissaire Soneri
Valerio Varesi
- Agullo
- Agullo Noir
- 11 Mai 2023
- 9782382460900
C'est une triste journée d'hiver. De son bureau, le commissaire Soneri observe la pluie qui s'abat sur Parme quand l'annonce d'un nouveau drame vient le tirer de ce spectacle déprimant. Un mystérieux jeune homme s'est pendu dans un vieil hôtel abandonné. Sur lui, on ne retrouve ni papiers, ni argent, mais sa tenue est élégante et une valise de luxe repose à ses pieds. Soneri lance l'enquête, mais voilà qu'une deuxième affaire lui tombe dessus?: un meurtre à l'arme blanche. La victime, Elmo Boselli, était un leader du mouvement du Soixante-huit parmesan, grand agitateur de foules et séducteur impénitent. En creusant dans la vie de Boselli, le commissaire remonte une piste ténue qui le mène des Apennins émiliens à la mer, dans les villages des Cinque Terre...
Pour reconstituer les pièces du puzzle, Soneri devra se confronter aux espoirs et aux idéaux d'une génération qui rêvait de transformer le monde mais a laissé un héritage miséreux à ses enfants. Tendu et tranchant, un grand roman noir dans lequel Valerio Varesi mêle une enquête passionnante à un portrait lucide et impitoyable de la société d'aujourd'hui. -
Premier polar croate en France Prix Mystère de la critique étranger 2022 Prix Le Point du polar européen 2021 Grand Prix de Littérature Policière catégorie étranger 2021 Prix Transfuge du meilleur polar étranger 2021 L'Eau rouge déploie dans une grande fresque les bouleversements de la société croate : chute du communisme, guerre civile, effondrement de l'économie et de l'industrie, investissements étrangers et corruption... Ou comment les traumatismes de l'Histoire forgent les destins individuels.
Dans un bourg de la côte dalmate, en Croatie, Silva, une jeune fille de 17 ans, disparaît à l'occasion de la fête des pêcheurs. Nous sommes un samedi de septembre 1989, dans la Yougoslavie agonisante. L'enquête policière menée par l'inspecteur Gorki Šain fait émerger un portrait de Silva plus complexe que ne le croyait sa famille : celui d'une lycéenne scolarisée à Split, la capitale dalmate, touchant à la drogue et revendant de l'héroïne pour le compte d'un dealer nommé Cvitko. Et puis il y a ce témoin de dernière minute, qui prétend avoir vu Silva, le lendemain matin de sa disparition, prenant un billet de car pour l'étranger... Mais l'Histoire est en marche, le régime de Tito s'effondre, et le nouveau pouvoir lance une chasse aux sorcières qui n'épargne pas les forces de l'ordre : l'inspecteur Gorki Šain est poussé à la démission et l'affaire, classée. Seule la famille de Silva poursuit obstinément les recherches...
À travers ce drame intime, L'Eau rouge déploie dans une grande fresque les bouleversements de la société croate : chute du communisme, guerre de 1991 à 1995, effondrement de l'économie et de l'industrie, statut des vétérans de guerre, explosion de l'industrie touristique et spéculation foncière, investissements étrangers et corruption... Ou comment les traumatismes de l'Histoire forgent les destins individuels.
Le roman L'Eau rouge s'est vu décerner en 2018 le prix Ksaver Šandor Gjalski du meilleur roman croate, et en 2019 le prix Fric de la meilleure fiction. -
Sous le plus vieux pont de Parme, le corps d'un homme émerge du rivage boueux. Il a été assassiné, puis jeté à l'eau on ne sait où et emporté par le courant. Le commissaire Soneri, se fiant comme toujours à son instinct, décide de remonter le fleuve. Par un après-midi froid et pluvieux, son voyage vers les origines l'amène dans un village isolé des Apennins, près d'un col autrefois parcouru par les marchands et les pèlerins et désormais fréquenté par les vendeurs ambulants non européens et les « mules » de la drogue. Les villageois parlent peu et à contrecoeur, l'hostilité envers l'étranger, qui plus est le flic, est évidente. Soneri découvre malgré tout l'identité de la victime - un entrepreneur local riche et redouté - dont le nom est lié à un violent conflit d'intérêts sur l'avenir de ces montagnes. Au fil des jours, l'enquête devient de plus en plus inquiétante, tandis que le commissaire s'échine à trouver la bonne piste parmi des chemins impénétrables qui se perdent dans un paysage intact de neige, d'arbres et d'eau. Dans ce décor qui le fascine et le bouleverse à la fois, il croise des personnages bizarres, rassemblés dans une sorte de communauté des bois, et un prêtre dérangeant à la foi subversive, confiné par punition dans ce lieu oublié de Dieu...
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Gênes, juillet 2001.
Les chefs d'État des huit pays les plus riches de la planète se retrouvent lors du G8. Face à eux, en marge du sommet, 500 000 personnes se sont rassemblées pour refuser l'ordre mondial qui doit se dessiner à l'abri des grilles de la zone rouge. Parmi les contestataires, Wag et Nathalie sont venus de France grossir les rangs du mouvement altermondialiste. Militants d'extrême-gauche, ils ont l'habitude des manifs houleuses et se croient prêts à affronter les forces de l'ordre. Mais la répression policière qui va se déchaîner pendant trois jours dans les rues de la Superbe est d'une brutalité inédite, attisée en coulisses par les manipulations du pouvoir italien. Et de certains responsables français qui jouent aux apprentis-sorciers.
Entre les journalistes encombrants, les manoeuvres de deux agents de la DST, et leurs propres tiraillements, Wag et Nathalie vont se perdre dans un maelstrom de violence. Il y aura des affrontements, des tabassages, des actes de torture, des trahisons et tant de vies brisées qui ne marqueront jamais l'Histoire. Qui se souvient de l'école Diaz ? Qui se souvient de la caserne de Bolzaneto ? Qui se souvient encore de Carlo Giuliani ?
De ces journées où ils auront vu l'innocence et la jeunesse anéanties dans le silence, ils reviendront à jamais transformés. Comme la plupart des militants qui tentèrent, à Gênes, de s'opposer à une forme sauvage de capitalisme.
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La jeune Bruna, modeste employée, tombe amoureuse de Frane, qui termine ses études pour devenir marin. La relation heureuse mène rapidement au mariage, et le couple emménage au deuxième étage de la maison construite par les parents de Frane au prix de grands sacrifices. Au premier vit Anka, la mère de Frane. Deux ans plus tard, Bruna est à la prison de Požega, où elle purge une longue peine pour le meurtre de sa belle-mère...
La Femme du deuxième étage est l'anatomie de cette tragédie dans laquelle des gens ordinaires deviennent acteurs de la rubrique faits divers. Ce thriller psychologique tendu éclaire non seulement la façon dont le crime a été commis, mais aussi pourquoi. À la recherche d'une réponse, l'écrivain s'enfonce dans la peau de son héroïne et explore les circonstances qui ont conduit au meurtre. Excellent chroniqueur et critique de la réalité sociale, Pavicic traite des mutations d'une société en transition et de leur impact sur le microcosme d'une famille, sur fond d'images idylliques de la Méditerranée qu'il oppose à celle d'une cruauté difficile à pardonner. -
Algérie, 1992. Après l'annulation des élections remportées par le Front islamique du salut, une poignée de généraux, les « janviéristes », ont pris le pouvoir. L'état d'urgence est déclaré, les islamistes pourchassés ont pris les armes. Le pays sombre dans une violence sans précédent...
Tedj Benlazar, agent de la DGSE, suit de près les agissements du tout-puissant Département du renseignement militaire, le sinistre DRS qui tire toutes sortes de ficelles dans l'ombre. Alors qu'il assiste à l'interrogatoire musclé d'un terroriste, Tedj apprend l'existence de camps de concentration où les islamistes seraient parqués dans des conditions inhumaines. En fouinant plus avant, il met au jour des liens contre-nature entre le DRS et les combattants du GIA. Quel jeu jouent donc les services secrets avec les terroristes ? Les massacres quotidiens sont-ils l'oeuvre des uns ou des autres ? Ou d'une instrumentalisation diabolique des seconds par les premiers ?
Benlazar acquiert la certitude que les généraux sont prêts à tout pour se maintenir au pouvoir. Et la dernière phase de leur plan va commencer : exporter le chaos par-delà la Méditerranée, pour forcer la France à soutenir leur croisade anti-terroriste. Tedj parviendra-t-il à réunir assez de preuves pour convaincre sa hiérarchie avant que l'horreur ne s'invite à Paris ?
Avec ce premier tome, Frédéric Paulin plonge le lecteur au coeur de la décennie noire qui ravagea l'Algérie et préfigura une nouvelle ère de terreur inaugurée par les attentats du 11 septembre.
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Janvier 2011 : après l'immolation de Mohamed Bouazizi, jeune marchand ambulant poussé au désespoir par la misère et l'arbitraire, le peuple tunisien se soulève et « dégage » Ben Ali. C'est le début des « printemps arabes », et Vanessa Benlazar, grand reporter, est aux premières loges. Derrière la liesse populaire, la jeune Française pressent que cette révolution court le risque d'être noyautée par les islamistes, toujours prompts à profiter d'un vide du pouvoir. Bientôt, la chute de Khadafi, la guerre civile en Syrie et le chaos qui s'installe dans tout le Levant lui donnent raison : un nouveau groupe semble émerger peu à peu des décombres, venu d'Irak pour instaurer un califat dans la région ; un groupe dont la barbarie est sans limite, aux méthodes de recrutement insidieuses et modernes, et qui prône la haine de l'Occident.
À Toulouse, justement, Laureline Fell, patronne de l'antenne locale de la DCRI tout juste créée par Sarkozy, s'intéresse à un certain Merah, soupçonné de liens avec des entreprises terroristes. Mais les récentes réformes du renseignement français ne lui facilitent pas la tâche. Quand le pire advient, Fell comprend que la France n'est pas armée pour affronter ce nouvel ennemi qui retourne ses propres enfants contre leur pays : d'autres jeunes sont prêts à rejoindre l'État islamique, autant de bombes à retardement que Laureline, avec l'aide de Vanessa, va tenter de désamorcer.
Avec ce dernier tome, Frédéric Paulin clôt la trilogie Benlazar qui nous mènera de Tunis à Toulouse, de Lunel à Bengazi, dessinant la carte des nouveaux réseaux terroristes qui frapperont Paris en plein coeur au cours de l'année 2015.
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Sauf qu'aujourd'hui, ils ont vieilli, et leur colère s'est transformée en déception.
Ils n'ont plus besoin de Dieu, ni d'un parti.
Ou s'ils en ont besoin, ils ne savent plus où les trouver.
Dans la ville crépusculaire de Parme, recouverte d'un épais manteau de neige, la pourriture semble se cacher partout : la corruption sévit, la criminalité échappe à tout contrôle et la révolte grandit. Le commissaire Soneri tente difficilement de réprimer sa colère devant ce désordre incontrôlable. Il doit composer avec trois axes d'investigation, trois faits étranges dont le lien semble impossible à faire. Le premier vient d'Angela, sa compagne, qui rapporte des sons étranges provenant de la rive du fleuve. Se glissant dans l'herbe gelée, Soneri trouve un téléphone portable - sans carte mémoire - et de mystérieuses traces de chiens qui ne vont nulle part. La seconde débute dans un hospice, avec la disparition mystérieuse d'un vieil homme amnésique, et qui semble n'avoir laissé aucune trace. Enfin, la troisième piste d'enquête conduit Soneri vers les pistes de ski sur lesquelles le maire de la ville s'est évaporé : tout le monde savait qu'il serait là en vacances, personne ne se souvient de l'y avoir vu.
S'il y a bien une chose dont est certain Soneri, c'est que tous ces cas dissimulent une même stratégie : celle du lézard. -
Janvier 1996. Dans la banlieue de Roubaix, à Croix, deux malfrats tirent à l'arme automatique sur des policiers lors d'un banal contrôle routier. Riva Hocq, lieutenant au SRPJ de Lille, est sur les dents. Qui sont ces types, responsables de plusieurs braquages, qui n'hésitent pas à arroser les flics à la kalachnikov ? Quand un journaliste local, Réïf Arno, rebaptise le gang de Roubaix « les ch'tis d'Allah », affirmant qu'ils ont fait leurs armes en ex-yougoslavie dans la fameuse Brigade Moudjahidine, la DST entre en jeu. Et c'est Laureline Fell qu'on retrouve aux manettes. Depuis la mort de Kelkal, elle continue tant bien que mal de démêler l'écheveau des réseaux islamistes en France ; ces ch'tis qui se réclament du djihad, ça l'intéresse. Sa hiérarchie, beaucoup moins, mais Fell a un atout secret : Tedj Benlazar est en poste à Sarajevo, d'où il lui fait parvenir des informations troublantes (et confidentielles) sur certains membres de la Brigade et leurs liens avec Al-Qaïda. Cette organisation et son chef, Ben Laden, ne sont encore que de vagues échos sur les radars des services secrets occidentaux, mais Benlazar a l'intuition que le chaos viendra de là-bas, des montagnes d'Afghanistan. Et si personne ne veut le croire, il est prêt à franchir quelques lignes rouges pour dessiller les yeux de ses chefs, quitte à manipuler un certain journaliste...
De la Bosnie aux grottes de Tora Bora, de Paris à Tibhirine, de Roubaix à New-York, la violence des fous de dieu contamine les coeurs et empoisonne les esprits de ceux qui la propagent... comme de ceux qui la combattent.
Avec ce deuxième tome, Frédéric Paulin poursuit son exploration des souterrains de la terreur, celle qui ébranlera, à l'aube du nouveau siècle, les grands vainqueurs du précédent.
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Dans le paysage d'eau et de brume de la Bassa, la basse plaine du Pô, le commissaire Soneri est à l'aise. Avec les anciens du coin, il est le seul à bien connaître cette partie du fleuve, à savoir se déplacer entre les rives, les plaines inondables, les fermes éparpillées dans une terre qui semble désormais habitée par des fantômes. Alors quand deux cadavres surgissent soudainement, c'est lui qui est chargé de l'affaire. La première victime est un jeune Hongrois, trouvé dans la boue de la rivière tué d'une balle dans la tête ; le second, un ancien commandant partisan, mort peut-être de vieillesse et de solitude dans sa maison isolée au milieu des peupliers. Deux histoires différentes, mais liées par un fil. Il faudra un certain temps à Soneri pour le retrouver, au cours d'une enquête qui le conduit dans les eaux troubles du nouveau terrorisme rouge, mais aussi dans le passé, au moment de l'occupation allemande...
Il croisera au cours de ses pérégrinations, et pour notre plus grand plaisir, quelques personnages inoubliables des bords du fleuve, dont Carega, un professeur à la retraite à la sagesse de philosophe.
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À travers le rideau déchiré des apparences, on aperçoit la vue choquante d'un bourbier glauque.
Cracovie, 1895. Zofia Turboty?ska et sa cuisinière Franciszka ont fort à faire pour organiser les festivités de Pâques, d'autant plus qu'une femme de chambre manque à l'appel - où est passée l'efficace Karolina, qui a remis sa démission avant de disparaître du jour au lendemain ?
Peu de temps après, Zofia apprend que le corps d'une jeune femme, violée et poignardée, s'est échoué sur une rive de la Vistule. Le travail domestique peut attendre, Zofia, poussée par son instinct de détective amateure, se doit d'aller enquêter. Sous le choc, elle découvre que la victime est nulle autre que Karolina. En collaborant avec la police, Zofia se retrouve entraînée dans les bas-fonds de la ville, bien loin de la Cracovie mondaine qu'elle connaît. Cependant, guidée par un désir impérieux de faire la lumière sur le sort de Karolina, elle repousse ses préjugés et s'enfonce dans un monde de prostituées, de gangsters et de politiciens fourbes pour démêler une histoire tordue d'amour et de tromperie. Sur ce chemin qui l'emmène des districts les plus pauvres de la Galicie jusqu'aux plus hauts échelons de la société, Zofia se verra obligée de mettre en question tout ce qu'elle croyait immuable.
Deuxième volume des aventures de Zofia Turbotyska, l'enquêtrice la plus iconoclaste de Cracovie, Le Rideau déchiré s'attaque avec esprit et talent aux injustices et inégalités qui frappent les femmes à l'époque de l'Empire - et à la nôtre. -
Premier tome d'une série de cosy-crime située à Cracovie au 19e siècle. Avec son humour et son suspense, ce roman qui flirte avec le pastiche pourrait être l'enfant illégitime de Wes Anderson et Agatha Christie.
Un mariage ingénieux entre la comédie et le polar , selon Olga Tokarczuk, Prix Nobel de littérature.
Cracovie, 1893. Zofia Turboty?ska, sans enfants, mariée à un professeur d'université, s'efforce de gagner sa place dans la haute société cracovienne. Dans ce but, et pour lutter contre l'ennui de sa vie domestique, elle s'engage au service d'une cause caritative : la Maison Helcel, maison de soins privée pour les malades et les vieux.
Lorsqu'une résidente, Mme Mohr, est trouvée morte dans le grenier, le médecin conclut à une crise cardiaque. Mais Zofia, grande lectrice de romans policiers, y voit aussitôt un acte criminel et décide d'enquêter. Plonger dans les secrets des uns et des autres, sinistres ou anodins, est bien plus amusant que coudre des sachets de lavande... Et qui sait, Zofia y trouvera peut-être une nouvelle vocation ?
Première aventure de cette Miss Marple à la polonaise, ce roman mêle pastiche hilarant et satire bourgeoise, tout en offrant au lecteur un savoureux portrait de Cracovie, avec ses commérages, ses figures historiques et ses moeurs d'un autre âge.
Un mariage ingénieux entre la comédie et le polar.
- Olga Tokarczuk, Prix Nobel de littérature -
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" Il reconnaissait dans ces poings levés ceux qui travaillaient six jours sur sept. "
Paris, février 1934. L'extrême droite menace la République mais la riposte s'organise. Alors que grondent les premières manifestations ouvrières, le corps d'une jeune femme est repêché dans la Seine. Deux personnes que tout oppose vont s'unir pour mener l'enquête : le commissaire Bornec et le journaliste à L'Humanité Gabriel Funel. Bientôt, Camille, jeune ouvrière, se joint à l'improbable duo. Ce simple fait-divers donnant à voir et à entendre les visages et les voix d'une France invisible, les conduira au coeur d'une machination politique et économique aux multiples facettes, comme autant d'ombres planant sur la Ville Lumière ... Dans cette formidable pérégrination dans les milieux populaires de l'entre-deux-guerres, Alexandre Courban nous livre avec
Passage de l'Avenir, 1934, le premier volume d'une grande saga historique et policière dans le Paris du Front populaire. -
Cette fois, elle entrait dans la Maison Égyptienne non pas en tant qu'invité ordinaire, mais en tant que détective.
Automne 1898. Alors qu'à Genève, l'impératrice Sissi se fait brutalement assassiner, Cracovie rec¸oit la visite de Satan en personne : l'écrivain tant redouté Stanislaw Przybyszewski. Quelques semaines plus tard, à la veille des fêtes de Noe¨l, la bonne société et Zofia Turbotyn´ska en son sein, se réunit à la Maison égyptienne pour assister à une éclipse totale de lune et prendre part à une séance de spiritisme. Mais ce jour-là, parmi les douze personnes atta- blées, l'une d'entre elle ne se relèvera pas...
La Miss Marple de Cracovie, décide alors de mettre son travail domestique de côté pour se consacrer à la résolution de ce crime mystérieux. -
" La vie d'un mafieux est belle, mais courte. "
Dans la Slovaquie des années 1990, nécrosée par la criminalité, règnent en maître le Service de renseignement slovaque et ses policiers corrompus.
Le lieutenant Molnár, jeune policier idéaliste, semble être le seul à souhaiter nettoyer la ville du crime, devenant ainsi l'homme à abattre. Miki Miko, son partenaire, a, lui, depuis longtemps compris les rouages de la machine. Mais lorsque Moly se fait tuer et que le système judiciaire fait l'impossible pour protéger les assassins, il ne lui reste plus que la vengeance.
S'engage alors une chasse méthodique et sans répit pour faire payer un à un chacun des criminels impliqués, le tout sur fond de guerre du pouvoir entre les différents gangs mafieux et les plus hautes sphères politiques du pays.
Dans son troisième roman, Arpád Soltész nous plonge avec force dans les bas-fonds d'un pays gangréné jusqu'à l'os, un pays où il est bien difficile d'être un héros.
Prix du Premier roman slovaque en 2017, pour Il était une fois dans l'Est. -
La chaleur humide et gluante du mois d'août à Parme reflète la situation du commissaire Soneri, aux prises avec une affaire poisseuse. Francesco Galluzzo, un marchand du centre, a été battu à mort dans sa maison par des agresseurs inconnus. Le vol semble un motif évident, mais les premières investigations pointent plutôt vers une « leçon » qui s'est mal terminée. D'autres recherches conduisent le commissaire à un usurier connu, Gerlanda, à qui la victime devait de l'argent. Mais la vérité a mille visages, et Soneri trébuche bientôt sur une piste qui sent la cocaïne. Peu à peu, le policier réalise que la mort de Galluzzo ne représente qu'un détail, un détail presque insignifiant dans une image plus grande où la vraie victime est la ville elle-même. Un nouveau type de criminels, déguisés en sociétés financières et immobilières irréprochables, a remplacé la vieille garde, composée de gars comme Gerlanda, tout juste bon, désormais, pour la retraite. Avec amertume, Soneri ne peut que constater que sa chère ville de Parme s'est perdue : elle a remplacé Dieu par Mammon, idole toute-puissante qui ne vit que pour l'instant présent, et ne refuse pas quelques sacrifices... humains ?
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" Les villes sont comme les enfants, elles changent d'année en année et si tu restes un moment sans les voir, tu ne les reconnais plus. Mais au fond, ce sont toujours les mêmes. ' Dans ce deuxième opus, Valerio Varesi nous entraîne dans une Parme fantomatique et glaciale où les souvenirs personnels du commissaire se heurtent de plein fouet à l'amnésie généralisée. Vingt-cinq ans plus tard, que sont devenus les combats et les luttes du passé et qui s'en souvient ?
À quelques jours de Noe?l, alors que la morsure du froid envahit Parme, Ghitta Tagliavini, la vieille propriétaire d'une pension du centre-ville est retrouvée assassinée dans son appartement. L'enquête est confiée au commissaire Soneri mais cette affaire fait ressurgir un drame enfoui : c'est dans cette pension pour étudiants de la via Saffi qu'il rencontra jadis sa femme, Ada, tragiquement disparue peu après leur mariage.
En s'enfonc?ant dans le brouillard épais comme on traverserait un miroir, Soneri va découvrir un univers bien plus sordide que ses souvenirs. L'aimable logeuse se révèle être une femme sans scrupules, enrichie par la pratique d'avortements clandestins et derrière la modeste pension, se cache en réalité un monde vivant de haine et de chantage, frayant avec le cynisme de cercles politiques corrompus.
Pour trouver l'assassin, le commissaire devra se confronter à l'épreuve du temps et à la vérité sur la vie et la mort d'Ada. Car qui est cet homme qui pose à côté d'elle sur cette photographie jaunie ?
Une nouvelle enquête du commissaire Soneri très attendue après le succès du premier tome, Le Fleuve des brumes.
Presse pour Le Fleuve des brumes:
Le Figaro magazine Les 15 polars à glisser dans ses valises:
" Valerio Varesi n'avait, jusqu'à présent jamais été publié en France. Ce magnifique roman noir un rien vintage (Simenon n'est jamais loin) gorgé d'une oppressante humidité et plongé dans un brouillard "aussi épais qu'on peut appuyer un vélo dessus" devrait réparer ce coupable oubli. Il révèle en tout cas un fantastique écrivain, dont la poésie, la finesse et la truculence tout italienne rivalisent avec un art de l'intrigue habilement emballée. " Radio France Inter, pop fiction " Meilleurs polars du moment " coup de coeur de Lamia Toumi " A lire absolument. Un roman fabuleux, poétique. C'est l'Italie fasciste, le Pô est un personnage à lui tout seul, c'est juste merveilleux. L'objet est beau et ce qu'il y a à l'intérieur est fabuleux. " Radio France Culture, mauvais genres : coup de coeur de François Angelier et Elise Lépine " Une nouvelle maison d'édition qu'on aura à l'oeil. Un roman singulier entre l'eau forte et l'aquarelle. Un excellent roman aqueux, dérangeant, onirique... " TV France 3 Aquitaine : coup de coeur de la librairie Le Passeur TV Tours coup de coeur de David Goulois (libraire à Cultura) L'OBS: "Il y a là-dedans un charme fou : on tourne les pages à l'abandon, on se laisse embarquer dans ces paysages détrempés, on dérive au fil des phrases. On adore!" Sélection Femme actuelle/Cultura - Paul : " Le grand romancier parmesan Valerio Varesi fascine les lecteurs du monde entier avec ses livres qui nous tiennent en haleine. " Le progrès - Françoise Monnet " Une atmosphère à la Simenon, des policiers confrontés à l'omerta, et une toute nouvelle maison d'édition dont on a, du coup, très envie de découvrir les prochaines pépites. " FINALISTE PRIX DES LIBRAIRES LIBR'A NOUS 2017 CATEGORIE POLAR Sélection prix des lecteurs de Points 2018 -
C'est l'automne à Parme. Le commissaire Soneri décide d'échapper à la grisaille de la ville en retournant dans son village natal des Apennins pour des vacances bien méritées. Il se réjouit à l'idée de cueillir des champignons sur les pentes boisées de Montelupo, une activité jadis partagée avec son père. Sur le village isolé règne la famille Rodolfi, producteurs de charcuterie depuis des générations. Le patriarche, Palmiro, mène sa barque d'une main sûre. Mais derrière la réussite, se profile un drame familial : le fils, Paride, a d'autres projets pour son avenir... Brutalement, la famille est plongée au coeur d'un scandale financier qui touche toute la petite communauté : Palmiro aurait escroqué la plupart des habitants en leur faisant miroiter des placements financiers qui s'avèrent bidons. Peu après, un randonneur fait une découverte macabre dans les bois : le cadavre de Paride. Voilà qui signe la fin des vacances paisibles de Soneri, embarqué malgré lui dans une enquête où les relations complexes entre le père et le fils Rodolfi jouent un rôle prépondérant. Et en creusant, Soneri va se retrouver bien plus impliqué qu'il ne l'aurait souhaité, quand il découvre que son propre père et Palmiro étaient amis...
Dans cette nouvelle aventure du commissaire Soneri, Varesi explore les rancoeurs enfouies sous l'apparence paisible d'un petit village de montagne. Dans son travail continu sur la mémoire, il dépeint un monde en train de disparaître, un mode de vie menacé par l'exode rural des jeunes qui ne veulent plus de cette vie rude.
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« Au Portugal, tout est négociable. Même une agression. » Marcelo Silva, ayant quitté le journalisme et l'Allemagne où il était correspondant, est de retour au Portugal. Pour lutter contre la corruption de l'élite financière et politique qui a mené son pays au bord de la ruine, il a choisi « le glaive à la lame affûtée plutôt que la plume rouillée ». Nommé à la tête d'une brigade spécialisée, le voilà aussitôt confronté à la disparition d'un millionnaire lié à un énorme scandale sur le point d'éclater. Pendant dix jours, il va parcourir Lisbonne inondée de touristes à la recherche du banquier déchu.
Naviguant entre filles de bonne famille et politiciens corrompus, hommes de main et réseaux de prostitution, Marcelo nous emmène dans un voyage au-delà des apparences et révèle ce qui se cache derrière la vitrine de la « ville aux moeurs douces ».
Avec ce roman noir kaléïdoscopique, Miguel Szymanski expose le dessous des cartes dans un jeu de massacre salutaire et réjouissant.
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Récemment, le cadavre d'un gangster disparu dans des circonstances mystérieuses six ans plus tôt a été retrouvé par l'inspecteur Kochan, ex-partenaire d'enquêtes de Jacub Mortka, dit le Kub. Quelques jours plus tard, la femme et la fille du gangster sont retrouvées mortes, abattues avec l'arme de Kochan. Flic et mari violent, ce dernier ne trouve pas grand monde pour le défendre et décide de se planquer. Il appelle tout de même Mortka, qui ne croit pas à la culpabilité de son collègue et va donc s'efforcer de trouver la vérité en travaillant discrètement.
Pendant ce temps, la Sèche, la jeune adjointe du Kub, découvre sur une clé USB la vidéo du viol collectif d'un jeune garçon où figurent des politiciens de haut rang. Si elle révèle ce film à sa hiérarchie, elle sait que l'affaire sera étouffée, vu la stature des hommes impliqués. Mortka et la Sèche décident de s'entraider - ils ne savent pas encore que leurs enquêtes sont liées et qu'ils feront face à la mort en essayant de résoudre ces crimes. Et au centre de tout, il y a Borzsestowski, le grand requin du crime organisé à Varsovie...
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?Il n'y aura pas d'enquête, pas de commission d'enquête, pas de dossier, il ne restera rien de cette affaire. Seulement des ruines.?
À partir de 1949, d'anciens officiers de la Wehrmacht et de la SS ont travaillé secrètement à la constitution d'une armée anticommuniste capable de mobiliser 40 000 hommes en cas d'invasion soviétique ou de guerre civile. Et si un fou décidait de redonner vie à cette armée de l'ombre??
Le corps d'un prêtre crucifié est retrouvé dans la cathédrale de Berlin?; un incendie se déclare dans un quartier d'immigrants?; les sentiments séparatistes se développent dans les États fédéraux et le nationalisme toxique est ravivé. Qui se soucie de ces événements apparemment sans rapport?? Le mystérieux ?Prince?, leader nationaliste impitoyable prêt à tout pour faire renaître l'Empire Germanique?? Le contre-espionnage opérant en dehors de tout contrôle?? Ou peut-être les membres du gouvernement qui se battent pour le pouvoir suprême?? Dans les méandres du scandale, Tschapieski, le directeur de la police de Berlin, la journaliste Dagmara Bosch et le commissaire Kowalski, de vieilles connaissances, vont devoir se retrouver pour arrêter un engrenage mortel. Cette fois, non seulement l'avenir de l'État est en jeu, mais aussi leurs vies personnelles enchevêtrées à la grande Histoire.
Dans ce thriller politique de haute volée, Magdalena Parys combine avec audace l'histoire de l'armée de l'ombre d'après-guerre avec les tensions palpitantes de l'Allemagne d'aujourd'hui. -
Fin des années 1990, dans l'est sauvage de la Slovaquie. Veronika, 17 ans, est enlevée par deux hommes alors qu'elle fait du stop. Après l'avoir violée, les deux malfrats prévoient de la vendre à un bordel au Kosovo. Mais lors du transfert, la jeune fille s'échappe, puis porte plainte auprès de la police locale. C'est alors que les choses se compliquent : les kidnappeurs semblent bénéficier de protections haut placées, et l'enquête piétine... Aidée de Pavol Schlesinger, le journaliste qui raconte son histoire, Veronika tente d'échapper aux trois plus grands groupes criminels de l'époque : la police, la justice et les services secrets. Réfugiée dans un hôtel désert à la frontière ukrainienne, elle fait la connaissance du mystérieux Igor, qui l'initie à la fabrication des bombes. Car si elle ne peut obtenir justice, Veronika refuse de laisser impunis ses tortionnaires. Et la vengeance est un plat qui se mange froid... Puisant dans les nombreuses affaires qu'il a pu suivre comme journaliste lorsqu'il couvrait les mafias de l'Est, Arpad Soltesz dresse un tableau noir et âpre des brutales années 1990 et du capitalisme sauvage qui a suivi la chute du communisme.
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Lorsqu'une adolescente disparaît d'un centre de désintoxication, personne ne s'en inquiète : tout le monde sait bien que les junkies mentent, volent, et disparaissent dans la nature. Tout le monde le sait, et tout le monde s'en fiche. Alors quand on retrouve le corps sans vie de la jeune Bronya, le médecin légiste et le policier qui mène l'enquête s'empressent de conclure à une mort accidentelle, malgré le témoignage de Nadia, une amie de la victime, qui affirme avoir vu le coupable maquiller le meurtre en overdose. Affaire classée ? C'est compter sans le journaliste Schlesinger qui, flairant le scandale étouffé, décide de mener sa propre investigation. Peu à peu, il met à jour un vaste réseau de prostitution, de corruption et de chantage organisé par la mafia calabraise qui a bien l'intention de faire main basse sur tous les trafics possibles en Slovaquie. Et quand le Premier ministre lui-même devient la pièce maîtresse de la pyramide mafieuse, plus personne n'est à l'abri. Même pas les journalistes... L'assassinat de l'un d'entre eux suffira-t-il à réveiller les hommes et femmes intègres du pays ?
Dans ce deuxième roman, Arpad Soltesz décrit un monde dans lequel il n'y a pas de frontière entre la mafia et la politique, ni entre le crime et la loi. Où la vie ne vaut rien, et la mort est une marchandise.