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Papier Libre
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Une chasse à courre où l'homme est le gibier.
Un quatuor asocial et paumé de la cité des Pinsons, une continuité de barres et de verdure piétinée, composé de Jacky, dit Cacahuète, de Fred alias Sombrero, de Maria la Portos et du narrateur Germain dit le cynique, se lance dans une folle exploration de la campagne. Le bucolique leur manque. Mais ils n'ont pas l'habitude de ces contrées la plupart du temps, bien calmes. Après un vol de voiture, une altercation avec de paisibles ruraux, un viol en bonne et due forme, ils se retrouvent poursuivis par leurs victimes successives qui ne demandent qu'à se venger.
Curiosité malsaine. Pour être maladroits, ils le sont, car ils vont trouver refuge chez un haut fonctionnaire lié au monde mafieux, vivant ce qu'il peut imaginer jusque-là, une vie paisible. Mais cédant à leurs mauvaises habitudes, les trois marginalisés lui volent des documents très compromettants. Pour ne rien arranger à leur affaire, la victime du viol est aussi la petite amie d'un politicien influent, qui fait appel à la police pour les embastiller.
La course poursuite qui s'engage avec d'un côté la police, de l'autre des malfrats rattachés à un chef anversois qui délègue des hommes de main est particulièrement efficace et violente. La curiosité malsaine de ce quatuor joue le rôle de catalyseur en mettant à jour l'inertie administrative, l'impunité des réseaux du banditisme, la corruption des hauts décideurs. Tout compte fait, ces jeunes déboussolés ne sont pas amoraux.
Ils vivent simplement dans une société qui ne récompense jamais ce qu'ils considèrent être la vertu, et pas davantage le viol...
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0n peut présenter des points de vue complexes de manière distrayante et en des termes simples.
C'est ce que fait John le Carré. Dans La base, Martial Bouanchaud le fait avec beaucoup plus de modestie. Il n'en demeure pas moins qu'à travers Emmanuelle, son personnage central, il parvient à nous parler de l'imbroglio afghan avec lucidité, abordant des points de vue personnels pertinents, et une analyse de la situation dans cette contrée complexe qui ne laisse pas le lecteur indifférent. A la fin du roman, une vision claire se fait jour des non dit, de ce que peut penser la majorité silencieuse afghane.
Martial Bouanchaud connaît bien l'Afghanistan pour y avoir fait de longs séjours. Aidé par des personnages hauts en couleur, il parvient à présenter une vision réaliste et simple de l'actualité où se débattent les volontaires qui se vouent à l'action humanitaire, mais aussi sur la religion et les différentes politiques nationales ou internationales qui s'évertuent à trouver une solution dans un pays en guerre depuis plus de trente ans.
Pris entre les multiples facettes d' Al Quaïda, la pugnacité des Talibans et des Moudjahidin, les méandres de la religion, la guerre que leur font les services secrets et l'activité d ' une étrange société secrète qui tente de tirer son épingle de ce jeu de massacre, les personnages de « La base » devront faire face à une réalité méconnue.
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Un soir d'octobre, alors qu'il vient de regagner sa belle propriété du Trégor après une semaine de travail harassante, le Pdg d'Hermès.com France, une multinationale spécialisée dans les télécommunications est abordé par deux costauds aux mines renfrognés, mais polis. Le Pdg n'est pas plus surpris que si on lui avait annoncé que l'Atlantique était bercé par des marées quotidiennes. Il savait qu'un jour ou l'autre il devrait faire face à la déveine. Mais être jeté comme un ballot de linge sale dans le coffre d'une voiture, le rendait particulièrement furieux. Et inquiet. L'enlèvement n'a pas de témoins et le Pdg, séquestré par des individus implacables, va alors subir le procès des méthodes de management appliquées par son groupe et dont il est jugé responsable..
Jusqu'à la sentence. La police, qui ne dispose que de très peu d'indices, piétine et le temps d'un weekend, la vie du Pdg arrogant va basculer. ...
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Eté 2010. Alors que s'achève la mise au point d'un moteur révolutionnaire qui condamne à mort les empires édifiés sur le pétrole, la puissante Générale France Pétrole est prête à tout pour détruire cette invention. Sa cible est un directeur de recherche de Sophia-Antipolis, le brillant Chalon.
L'enquête du commandant Tony Viala, du SRPJ de Marseille, débute avec l'assassinat d'un chauffeur de taxi qui transportait des composants électroniques, puis le conduit à une séduisante étudiante et à Brunel, un jeune ingénieur, proche collaborateur de Chalon. Le policier découvre alors l'existence d'un réseau d'espionnage économique auquel participent un ancien commissaire ripou dont Viala fut le subordonné, des spécialistes en intelligence économique, et des tueurs, dont l'un est l'ennemi mortel de Tony Viala. A la fois chasseur et proie, le policier s'implique à l'extrême, pour des raisons personnelles, dans une enquête labyrinthique aux incessants rebondissements.
Violence, vénalité, érotisme et vengeances brutales s'exacerbent sur fond de haines tenaces et de calculs machiavéliques autour d'immenses enjeux financiers. Très actuel, et pour quelques années encore...
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Un inconnu qui se fait écraser par un chauffard au milieu de la nuit, cela arrive.
Mais quand cet inconnu est un sculpteur connu et que l'accident a lieu à la Défense, quartier d'affaires aux allures de Manhattan sur Seine, à Paris, on peut se poser des questions. Le commissaire Berthin de la Police Criminelle devra y répondre et découvrir au fil de son enquête ; un milieu qu'il ignorait, celui de la sculpture et une bien curieuse histoire de cauchemar. Au-delà de l'intrigue et des sous-intrigues, Sculptures et Dépendances est l'occasion de faire découvrir les aspects méconnus du site de la Défense.
Et de pointer du doigt les dérives, parfois mortelles, que peuvent entrainer un usage dévoyé d'Interne' et autres emails.
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Grenoble.
Printemps 2008. Dans un contexte de guerre des gangs, un meurtre a lieu en plein centre-ville. Le tueur a laissé un énigmatique message en latin. Lucien Tordo, un enseignant à la dérive, veut en savoir plus. Il convainc son collègue Étienne Goindat de l'aider. Alors que la police patauge, soixante kilomètres plus loin, un corbeau sème la zizanie dans un petit village chargé d'histoire, Saint-Antoine l'Abbaye, qui, quelques siècles plus tôt, abritait les restes d'un saint.
Antoine avait un pouvoir de guérison sur un mal étrange, le " mal des ardents ". Lucien et la police arriveront-ils à découvrir le mystérieux meurtrier ? Le corbeau de Saint-Antoine l'Abbaye sera-t-il démasqué ?
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Dieu a un plan que même les religions ne connaissent pas.
Ararat, l'ultime bataille.
L'échiquier avait bien évolué depuis les conquêtes successives et le démantèlement des empires. Et voilà qu'une vieille histoire de l'humanité allait gifler le vingt-et-unième siècle sur les restes d'une épave en bois retrouvée sur une montagne, qui faisait désormais trembler rationalistes et conseillers d'Etat.
Que pouvais-je y faire ? Qu'un avocat ait un contrat sur la tête n'était pas une première.
Vu la gueule de ma clientèle, mon enterrement ne se ferait pas sans commérages du genre « Il l'a bien cherché ». Mais personne ne saurait la vérité. Que j'avais accepté de rentrer dans une histoire délirante où militaires, hommes de pouvoirs et fanatiques religieux jouaient une macabre partie d'échecs avec l'humanité. Pourquoi voulaient-ils me tuer ?
Thriller ésotérique, La prophétie d'Ararat retrace, sur fond de tensions apocalyptiques, la quête de Marc Aram, sulfureux avocat parisien, amené aux frontières de l'Arménie pour chapeauter une transaction proprement loufoque : acheter Ararat, la mythique montagne de Noé
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Meurtre au-dessus d'un nid de cocos
Jean-pierre Moncilovic
- Papier Libre
- 9 Juillet 2010
- 9782361620080
Les mots « Mort aux comunistes » (avec une faute d'orthographe) sont tagués sur la façade du siège du parti communiste d'une ville de province ; ville que le parti dirige. De fausses pistes en vrais indices, le commissaire Henry marche sur des oeufs dans une ville plus fortement politisée que jamais alors que les prochaines élections municipales auront lieu dans moins d'un an. Surtout lorsqu'on découvrira le corps de l'une des adjointes, une balle dans le dos, près de sa voiture taguée avec les mêmes mots agressifs: « Mort aux comunistes »
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Du polar Français, cent pour cent Bio. Préface de Patrice Dard, auteur des Nouvelles aventures de San-Antonio. Au coeur de la cité des Papes, Noël Jourdelant, détective privé débutant reçoit un jour une vieille femme dont le petit-fils a disparu. Pas de quoi faire une histoire ; le garçon est majeur. Voire. De l'action, du sang, des larmes, mais aussi un humour très particulier, des personnages décalés, "Du plomb dans la tête" est un mélange de rire et d'angoisse, de roman noir et de situations farfelues.
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L'histoire d'un grand bandit marseillais sur plusieurs décennies ne manque pas de piquant ni d'émotions fortes. Dans ce roman vivement mené, l'auteur nous fait vivre l'ascension et la chute d'un caïd qui a compté pour beaucoup dans l'histoire du grand banditisme Français. Mais derrière cette triste et bruyante saga, une sorte de Romanzo criminale marseillais, écrite dans un style réaliste, c'est le contexte social et historique de la ville qui est mis en avant, avec bonheur.
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Dans Beyrouth-sur-Loire, l'intrigue policière y est secondaire et s'efface devant les rapports de force entre personnages, sur fond de réalité sociale aux allures de poudrière de la France de ce début de vingt-et-unième siècle. Beyrouth-sur-Loire peut être envisagé comme un polar politique, au sens grec du terme. La véritable intrigue, c'est cette politikè, et le cadavre, celui de cette ville qui meurt lentement.
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C'est une histoire de « fais passer la patate chaude », mais meurtrière. Dans ce cas précis, on sonne à la porte : un mort git sur le paillasson d'un jeune couple. Parfois, la première réaction de la plupart des gens est absurde, mais de là à traîner un cadavre sur le pallier, et à le déposer devant la porte de son voisin, alors qu'il est le meurtrier, franchement.
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On donnerait à cet homme le bon dieu sans confession.
C'est ce que beaucoup de ceux qui le croisent, pensent de lui. Pourtant, son cerveau est malade. Profondément malade. Et il n'a qu'une idée en tête: tuer ses semblables. Ho ! pas besoin de se tenir près d'eux, inutile d'entrer en contact avec ses victimes. Ce tueur, mathématicien de génie assassine à distance, annihilant la volonté de sa proie, appliquant une règle mathématique que les enquêteurs mettront du temps à saisir. Le tueur est-il un mutant ? Il n'ose pas le penser.
Pourtant, lorsque le processus commença, il devina immédiatement que plus rien ne serait comme avant. Une turbulence aérodynamique déclencha tout à la fois une réaction chimique, électrique et biologique. L'onde cérébrale alpha fusa à la vitesse de la lumière. Puissance ? De l'ordre d'un millionième de volt. Ce processus microscopique de matières inertes, mais auto organisé démarra simultanément dans divers espaces.
Dans un enchevêtrement de couches, colonnes et amas du cerveau, aux fonctions spécifiques. Quelque part, un neurone communiqua de manière électrique. Ce qui eut un impact chimique sur environ 100 000 autres neurones auxquels il était connecté. Soudain dans cet univers parfaitement auto organisé, à la fois aléatoire et déterministe, un infime processus se déclencha. Nul ne peut dire dans ce monde microscopique qu'est le cerveau, composé de milliards de cellules et dont les connexions entre elles, atteignent quelques 100 millions de mètres, ce qui déclencha ce que les physiciens appellent : "un Attracteur Étrange".
Ici, une mutation. Mais le fait est là, cet événement invisible et silencieux arriva et le cauchemar commença.
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La Bretagne, ses verts pâturages, les champs de courses hippiques sous un ciel radieux et la brise marine.
Les chevaux piaffent d'impatience sur la ligne de départ. Ça y est, c'est parti à un train d'enfer. Mais l'un d'eux ne franchira pas la ligne d'arrivée. Il est rare qu'un beau coursier, soit fauché en pleine course par un tir de carabine de fort calibre. Pas dans «Mort sur le fil.» À la lecture du polar de Michel Ollivier, journaliste, spécialiste du monde hippique, on découvre que cet univers n'est pas comme peut l'imaginer un banal adepte du PMU.
Rancunier et violent. On aurait tort, en effet, de ne pas penser à l'envers de la médaille. Elle est loin d'être étincelante comme un Louis d'or. D'ailleurs, nous serions bien naïfs de croire le contraire et Michel Ollivier met les points sur les «i» sur un sport qui, comme tous les autres, a son coté noir. «Mort sur le fil» nous y fait entrer dans le détail et on en sort très édifié. C'est que son personnage, Steve, un jeune garçon promis à un bel avenir de jockey en connaît long sur la chose.
Qui plus est, Steve est très jeune homme très malin. Poussé par l'un de ses professeurs passionné de chevaux, le jeune homme découvre un monde dont ses qualités et son intelligence peuvent lui ouvrir les portes et, pourquoi pas, lui offrir une existence hors du commun et la notoriété. Il s'y jette donc à corps perdu, sans ménager sa peine et ses efforts. Mais comme on le verra, seules la déception et l'amertume seront au rendez-vous.
Et il le prendra très mal. Steve est un rancunier violent. Ainsi, son désir de vengeance se focalisera alors sur celui qu'il considère comme le responsable de son échec. Il prendra des détours perfides, des attitudes trompeuses. Méthodiquement, sans jamais s'en prendre directement à lui, Steve va tenter de le lui faire payer cher son comportement. Un récit plein d'enseignements sur un milieu aux moeurs inattendues, mené avec brio du début à la fin par un auteur qui en connaît un bout.
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À quarante-deux ans, Loïc Tournel, brillant producteur de shows musicaux, est un homme brisé par le destin. Quatre ans plus tôt, Elina, sa femme, ex-bassiste d'un célèbre groupe punk-rock, et Galya, sa fille de six ans, ont été assassinées juste après le viol de cette dernière. Unique obsession qui parvienne à lui faire envisager un avenir lointain: son espoir d'abattre, à sa sortie de prison, Julien Monnier, l'auteur des faits qui, apparemment, aurait frappé au hasard.
Un espoir anéanti et une conviction qui vole en éclats lorsque l'avocat de Monnier révèle au grand jour la preuve incontestable de l'innocence de son client.
Mais, dans l'attente d'un procès en révision, puis de l'ouverture d'une nouvelle enquête, le détenu fournit à Loïc un indice qui pourrait le lancer sur les traces du (des) véritable(s) coupable(s). Libertin invétéré, il confie avoir assouvi le prétendu fantasme d'une femme qui souhaitait faire l'amour dans le noir, sans que son partenaire et elle connaissent le moindre aspect du physique ou de l'identité de l'autre. Pseudo de l'inconnue : « obscure volupté », glissé dans une revue d'annonces coquines. Un piège sensuel par le biais duquel aurait été recueillie la semence de Monnier, ensuite trouvée dans le vagin de la petite Galya Tournel.
En suivant cette piste au coeur d'une Provence réputée pour sa lumière, Loïc Tournel, qui disait le désir mort avec sa femme, va être confronté aux motivations les plus troubles de sa sexualité. Et, après avoir frôlé, puis côtoyé la mort, notamment dans ce qu'elle peut avoir de plus charnel, ce n'est qu'au Canada, lors du concert le plus important de sa carrière, qu'il découvrira la clé aussi inconcevable qu'effroyable de « l'Affaire Tournel ».
Quand l'érotisme, devenant champ d'investigation, se retrouve au coeur de l'enquête.Sur fond de deuil impossible d'un grand amour, la quête d'un assassin maléfique dont l'identité se dérobe tout le long du récit. Et un héros pris à l'hameçon d'une sensualité mystérieuse et ambiguë, qui va éveiller chez lui des désirs et des fantasmes trop longtemps refoulés.
Un thriller érotique (ou sensuel) qui constitue le premier opus d'une oeuvre qui, à travers ce genre, souhaite explorer des territoires intimes où se fondent désir, mort et psychologie, d'originales et subtiles alliances du crime et de l'érotisme.
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Un vol de tableaux d'une grande valeur, et une bande de malfrats sévissant dans la région Lyonnaise qui s'en empare. Le coup aurait pu être juteux... s'il avait réussi. Mais lorsque tout tourne au vinaigre, autant prendre la poudre d'escampette en révolvérisant à tout va. Même si dans la fuite, il faut laisser sur le carreau un complice étendu pour le compte.
Ce ne sont pas des choses qui se font chez les « hommes ». Et ceux-là auraient du respecter cette règle. Pour l'avoir oubliée, ils vont passer l'arme à gauche, l'un après l'autre. Sans se douter une seconde de l'identité de celui, de celle ou de ceux qui les déciment.
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