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Publications de l´Institut de recherches historiques du Septentrion
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La Chambre haute. Hier en France, aujourd'hui en Europe
Collectif
- Publications de l´Institut de recherches historiques du Septentrion
- 8 Avril 2018
- 9782490296224
Si la Chambre haute a parfois mauvaise réputation, il n'en demeure pas moins que dix-sept États européens en sont actuellement dotés. Alors que l'affirmation des pouvoirs locaux et la reconnaissance de la diversité ne cessent de progresser, elle semble donc confirmer dans sa mission d'instance de réflexion contribuant au bon fonctionnement d'une démocratie pondérée et à l'équilibre harmonieux entre le centre et les composantes territoriales de l'État. La légitimité démocratique et l'étendue des pouvoirs de la seconde chambre, qui varient d'un État à l'autre, témoignent de la richesse de cet objet politique qui suscite depuis quelques années un regain d'intérêt scientifique. Les communications réunies dans ce volume visent à préciser son rôle et son mode de désignation selon une approche historique et principalement hexagonale, en opposant toutefois la permanence britannique à l'instabilité française. Elles élargissent aussi l'horizon à l'Europe actuelle dans une perspective comparatiste en envisageant les cas allemand, belge, britannique, espagnol et italien.
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De la mer du Nord la mer Baltique. Identits, contacts et communications au Moyen ge
Collectif
- Publications de l´Institut de recherches historiques du Septentrion
- 2 Mai 2018
- 9782490296217
Au Moyen Âge, la mer du Nord a permis les contacts entre les populations de ses régions riveraines: les eaux séparant les îles Britanniques, le continent et la Scandinavie ne voyaient pas seulement se déplacer des missionnaires et des marchands, car c'est également de la mer que l'on vit arriver les vikings. La mer Baltique était en revanche beaucoup moins connue des auteurs occidentaux, qui étaient frappés par la multiplicité des peuples et des cultures qui en occupaient les rives : on mentionnait des ports de traite, des voyages de marchands, des populations aux coutumes étranges. Comparer les espaces de la mer du Nord et de la mer Baltique en tant que zones de contacts au Moyen Âge est une tâche difficile : non seulement les spécialistes ne prennent que trop rarement connaissance de leurs recherches respectives, mais l'horizon international nécessite la prise en compte de traditions historiographiques dans une multitude de langues nationales. Ce volume présente les résultats d'un atelier interdisciplinaire tenu à Boulogne-sur-Mer en octobre 2009, qui a réuni des chercheurs d'Europe du Nord-Ouest (Belgique, France, Luxembourg, Royaume-Uni) et du Centre-Est (Pologne et République tchèque) en soulignant les apports d'une nouvelle génération d'historiens et d'archéologues dans un domaine qui s'est radicalement transformé depuis une quinzaine d'années.
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Le peuple des villes dans lEurope du Nord-Ouest (fin du Moyen ge-1945). Volume II
Collectif
- Publications de l´Institut de recherches historiques du Septentrion
- 2 Mai 2018
- 9782490296101
La compréhension d'une société ne peut ne réduire au suivi d'itinéraires individuels. Cela étant, nul ne conteste que les sociétés, même celles dominées par la stabilité ou la viscosité des processus de promotion sociale, peuvent céler des dynamiques familiales et des destins individuels que la quête prosopographique et des analyses de caractère anthropologique ont vocation à mettre en évidence. L'approche structurelle des groupes sociaux peut faire bon ménage avec la perception des trajectoires individuelles, familiales ou lignagères. Cette motion de synthèse que certains trouveront rapide ou commode ne nous exonère pas de nous interroger sur la validité scientifique du projet retenu.Prétendre travailler sur une période de cinq siècles relève d'une certaine mesure de la gageure. Pour ne pas diluer l'objet de notre recherche, nous avons certes souhaité ne pas aborder les profondes mutations ayant affecté le monde populaire des villes au cours du dernier demi-siècle. Il demeure qu'entre le peuple du temps des ducs de Bourgogne et les milieux populaires qui à l'issue des épreuves de la seconde guerre mondiale, s'apprêtaient à vivre les longues heures des Trente glorieuses dans une Europe du Nord-Ouest devenue très majoritairement urbanisée, il paraît y avoir un abîme. Ce sera un des multiples enjeux de ce colloque bi-annuel que de dégager les continuités et les mutations, voire les ruptures.
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La Rsistance en France et en Belgique occupes (1914-1918)
Collectif
- Publications de l´Institut de recherches historiques du Septentrion
- 27 Novembre 2018
- 9782490296231
Si les combattants, du fait de l'intensité des batailles et du nombre de ceux qui y sont engagés, concentrent l'intérêt historique, les populations des « régions envahies » en France du nord et du nord est et en Belgique, inventent quelques formes « d'une résistance sans armes » selon les termes utilisés dès les années 1920. Aide à l'évacuation des soldats qui veulent éviter la captivité, recherche de renseignements sur des objectifs militaires, publication des journaux clandestins, illustrent quelques-unes des pratiques de civils volontaires qui s'engagent au sein d'une population hostile au travail pour l'Allemand malgré les difficultés de la vie quotidienne. Quelques noms ont échappé à l'usure du temps. Gabrielle Petit ou Édith Cavell en Belgique, Léon Trulin, Eugène Jacquet, Louise de Bettignies, en France du Nord, offrent des exemples de ce patriotisme qui agit de part et d'autres de la frontière. Cette publication est le fruit des recherches menées par des historiens français et belges qui ont confronté leurs analyses au cours de la cinquième journée d'études bisannuelles tenue, en partenariat la ville et le Musée de la Résistance de Bondues, en janvier 2010.
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Le Nord-Pas-de-Calais en 1958
Collectif
- Publications de l´Institut de recherches historiques du Septentrion
- 8 Avril 2018
- 9782490296163
Les études consacrées à l'année 1958 ne manquent bien sûr pas. De nombreuses hypothèses ont évidemment été avancées afin d'essayer de comprendre les événements. Il est bien entendu possible de mettre l'accent sur le rôle des hommes et de souligner la multiplicité des intrigues (des complots ?) qui conduisent au changement de régime. Mais ce type d'interprétation, qui se focalise sur les agissements de groupes plus ou moins restreints, n'est-il pas une facilité ? En effet, on sait que bien peu de complots ont jamais abouti et il reste encore, lorsqu'ils sont couronnés de succès, à expliquer leur réussite. Cela pose évidemment de nouvelles questions et conduit nécessairement, dans le cas qui nous intéresse, à rechercher les mécanismes qui sont susceptibles d'expliquer les événements de mai 1958. La Quatrième République n'est-elle pas tout simplement morte de son inaptitude à vivre et à accompagner la croissance économique et les changements sociaux ? Le 13 mai 1958, dans ces conditions, serait avant tout l'occasion pour une France en plein renouveau d'établir un régime plus stable, plus efficace, plus respecté. La Quatrième République était-elle cependant à ce point dépourvue d'atouts ?
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Du Directoire au Consulat 1. Le lien politique local dans la Grande Nation
Collectif
- Publications de l´Institut de recherches historiques du Septentrion
- 8 Avril 2018
- 9782490296026
Les 13 et 14 mai 1998, notre Faculté des Lettres et Sciences humaines a eu l'honneur et le plaisir d'accueillir la première des trois tables rondes organisées à l'initiative conjointe du CRHEN-O (Université de Lille 3), de l'IRED (Université de Rouen) et du CHRIV (Université de Valenciennes) sur le thème Du Directoire au Consulat : le lien politique local dans la Grande Nation. Cette première rencontre, à laquelle nos amis de l'Université catholique de Louvain et de l'Université libre de Bruxelles ont apporté leur actif concours, a pu réunir une bonne quarantaine de participants venus de diverses universités françaises, mais aussi belges et allemandes.À l'origine de ce projet, initié par notre collègue Jean-Pierre Jessenne en 1996, le constat que la période directoriale et consulaire, dont nous commémorons présentement le bicentenaire, continue d'être passablement délaissée, ou étudiée d'un point de vue restrictif, essentiellement constitutionnel, qui ne contribue assurément pas à restituer l'intérêt d'une transition historique, dont on a surtout souligné l'échec politique. Certes, en mai 1997, l'important colloque de Clermont-Ferrand, dont les actes ont été récemment publiés sous le titre La République directoriale est venu en partie redresser ou tout au moins nuancer cette image négative. Les organisateurs des tables rondes ont cependant jugé intéressant de revenir sur une période dont l'ambition proclamée était de « terminer la Révolution », à la lumière des actuelles recherches et réflexions sur le pouvoir local, « composante de la dynamique nationale » à l'époque concernée. Il s'agissait donc de « mettre l'accent sur les facteurs et les processus susceptibles de consolider ou au contraire de disloquer le lien social, politique ou culturel, dans le cadre des collectivités locales, [...] une attention particulière étant portée aux modes différenciés ou convergents selon lesquels se dessinent les évolutions régionales en fonction d'antécédents révolutionnaires différents » (Jean-Pierre Jessenne). L'optique était donc résolument comparative au niveau des régions de la France directoriale et consulaire, c'est-à-dire, non seulement l'ancien royaume dans toute sa diversité, du Nord ou du bassin parisien globalement conformistes, aux provinces d'anti-révolution, voire de contre-révolution comme dans l'Ouest ou le Midi, mais aussi les territoires récemment annexés (Genève, Belgique, rive gauche du Rhin) ou vassalisés (Républiques-soeurs batave et italiennes).
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Cent ans de socialisme septentrional
Collectif
- Publications de l´Institut de recherches historiques du Septentrion
- 8 Avril 2018
- 9782905637949
Le socialisme septentrional s'est implanté il y a un siècle avec la triple élection à la Chambre des députés de Guesde, Basly et Lamendin lors du renouvellement de 1893. Ces succès faisaient suite à la retentissante élection de Paul Lafargue, gendre de Karl Marx, quelques semaines après le drame de Fourmies et aux premières conquêtes municipales de 1892. Sans céder automatiquement à la mode de la célébration des centenaires, des universitaires lillois ont jugé opportun d'engager à cette occasion une réflexion sur une idéologie et une force politique qui ont durablement marqué le passé régional Le poids des fédérations septentrionales sur l'ensemble du parti socialiste français a par ailleurs été considérable. Peut-on dans ces conditions définir une spécificité du socialisme du Nord de la France, dans quelle mesure constitue-t-il un pôle de référence constant ou a-t-il évolué au cours du siècle ?Ces interrogations ont été au coeur du colloque qui s'est tenu à l'Université Charles de Gaulle - Lille III à l'initiative du Centre d'Histoire de la Région du Nord et de l'Europe du Nord-Ouest les 3 et 4 décembre 1993 et dont nous publions les Actes dans ce volume.
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Americanisation in 20th Century Europe: business, culture, politics. Volume 2
Collectif
- Publications de l´Institut de recherches historiques du Septentrion
- 2 Mai 2018
- 9782490296088
Ce volume apporte une contribution importante au débat sur les interactions entre lAmérique et l'Europe au xxe siècle. Il pose des interrogations sur le sens courant de Américanisation et voudrait offrir de nouveaux et fructueux points de départ pour de futures recherches et discussions. Lapproche choisie utilise la vision la plus large possible de linfluence américaine, englobant lensemble de la sphère micro-économique et abordant non seulement les entreprises, mais aussi la culture des consommateurs et des entreprises en général. Pris comme un ensemble, les différents chapitres de cet ouvrage confirment limportance des États-Unis comme point de référence pour les entrepreneurs et les consommateurs européens. Simultanément, ils apportent un éclairage nouveau sur la complexité du processus d'Américanisation qui fut toujours plus que le simple transfert unilateral ou lexportation d'idées. Ils insistent également sur la multiplicité des effets qui vont du rejet pur et simple à l'acceptation selective traditionelle. Mais avant tout, ils renforcent l'idée selon laquelle l'Américanisation est un phénomène social, qui concerne des populations réelles dans des contextes spécifiques, que ce soit au niveau des entreprises, de l'industrie ou de la société, et dont les motivations s'étendent du simple l'idéalisme aux raisons plus venales.
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Places fortes des Hauts-de-France -1-
Christine Aubry, Thomas Byhet
- Publications de l´Institut de recherches historiques du Septentrion
- 22 Mai 2018
- 9782905637833
Ce cinquante-septième volume de la collection IRHiS regroupe les communications des premières journées d'études consacrées aux places fortes de la région Hauts-de-France. Ces journées ont été organisées les 6 et 7 octobre 2016 par le Service régional de l'Archéologie Hauts-de-France (Direction régionale des Affaires culturelles, Pôle Patrimoines et Architecture) et l'Institut de recherches historiques du Septentrion (UMR 8529, Univ. Lille, CNRS). Elles ont accueilli universitaires, historiens, archéologues, doctorants et associatifs qui ont présenté actualités et recherches inédites sur les places fortes du littoral et de l'arrière-pays (Pas-de-Calais et Somme). Les treize contributions réunies dans cet ouvrage reflètent la diversité des champs d'investigation de la fortification médiévale et moderne et offrent des éléments de réflexion à l'élaboration future d'une synthèse régionale commune. Elles livrent les résultats de plusieurs opérations archéologiques récentes, préventives (motte et château de Saint-Omer, château d'Hardelot et donjon de Bours) et programmées (enceinte urbaine de Boulogne-sur-Mer, châteaux de Boves, d'Eaucourt-sur-Somme, d'Étaples et de Fressin, porte de Montrescu à Amiens). Elles présentent les conclusions de recherches thématiques (les origines du château en Picardie occidentale à travers les exemples de Méaulte, Démuin, Airaines, Clairy et Toutencourt, la fortification des faubourgs amiénois, les embrasures de bouches à feu du château de Montcavrel, des remparts de Montreuil et de la motte de Guînes). Enfin, elles exposent les objectifs des programmes de recherche - en cours ou à venir - des villes fortifiées de la région (Ardres, Béthune et Thérouanne).
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Maurice Schumann
Collectif
- Publications de l´Institut de recherches historiques du Septentrion
- 8 Avril 2018
- 9782490296132
Ce volume issu de la journée d'études du 30 novembre 2007, dont les textes suivent est d'une très grande richesse à un double titre : - Des témoins importants, voire très proches ont rappelé les diverses facettes de la personnalité de Maurice Schumann. La deuxième partie de cet ouvrage leur est exclusivement consacrée. De Michel Anfrol, journaliste-témoin à Christine Boel-Schumann, sa propre fille, en passant par Michel Delebarre et Gabriel de Broglie, chacun a pu restituer la quintessence de ce qu'il conserve du porte-parole de la France libre. - Des historiens spécialistes soit de Maurice Schumann, soit du contexte politique, ont apporté leur contribution dans un esprit de complémentarité. Cette journée d'études avait pour ambition de rendre à l'homme public toute sa complexité intérieure. Il en est ressorti la conviction que l'humanisme et la politique ne faisaient qu'un chez Maurice Schumann. Aux futurs historiens d'en appréhender avec précision toute la portée.
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Les services publics et la Rsistance en zone interdite et en Belgique (1940-1944)
Collectif
- Publications de l´Institut de recherches historiques du Septentrion
- 8 Avril 2018
- 9782490296118
Des procès récents ont mis l'accent sur les responsabilités des services publics dans des exactions commises au cours de la Seconde Guerre mondiale. Il est vrai que les services publics sont au coeur des contradictions et des paradoxes qui caractérisent l'Occupation de 1940 à 1944. Se soumettre aux ordres de l'autorité d'occupation c'est accepter l'accomodement voire la collaboration. En revanche, s'y refuser c'est rompre avec une éthique classique chez les fonctionnaires et les personnels qui leur sont assimilés, c'est-à-dire celle du souci du service public dans le cadre de la loi et des réglementations. Dès lors, les choix sont difficiles et complexes. En confrontant des situations différentes, des administrations diverses, des chercheurs du CEGES de Bruxelles, des universités de Lille et d'institutions régionales, montrent que l'éventail des prises de position est large mais que les choix sont généralement individuels. Entrent en résistance non pas des services mais des fonctionnaires qui, tout en poursuivant leur mission ou leur fonction, font le choix de participer à des mouvements ou à des organisations de résistance extérieurs à leurs services. Prudence liée à la vie clandestine du résistant mais aussi efficacité et respect de l'éthique professionnelle jouent un rôle décisif dans le comportement. Le deuxième colloque de Bondues. dans une perspective d'histoire sociale de la Résistance, apporte des éclairages nouveaux sur les années noires de de l'Occupation en Belgique et dans la région du Nord-Pas-de-Calais.
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La clandestinit en Belgique et en zone interdite (1940-1944)
Collectif
- Publications de l´Institut de recherches historiques du Septentrion
- 8 Avril 2018
- 9782490296156
"Aimée des ombres", "volontaires de la nuit", les qualificatifs ne manquent pas pour designer les résistants qui agissent en clandestins, c'est-à-dire dans le secret et l'illégalité. Ce volume publie les actes du quatrième colloque de Bondues, consacré à La clandestinité en Belgique et en zone interdite pendant la seconde guerre mondiale. Il cerne et identifie plusieurs aspects et plusieurs pratiques de l'activité clandestine comme la commémoration inversée des fêtes autorisées par l'occupant, la mise en oeuvre de la solidarité au quotidien et sa répression. Il offre une analyse neuve des sources de financements qui soutiennent l'action des clandestins. Il propose une lecture renouvelée de l'aventure de La Voix du Nord clandestine à partir de documents rassemblés par André Diligent pendant près de trente ans et des archives déposées au musée de Bondues. Plusieurs témoignages inédits apportent des éclairages neufs sur le vécu quotidien des clandestins.
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Florilge des Cahiers de dolances du Nord
Philippe Marchand
- Publications de l´Institut de recherches historiques du Septentrion
- 8 Avril 2018
- 9782905637864
La région Nord / Pas-de-Calais et le Centre d'Histoire de la région du Nord et de l'Europe du Nord-Ouest se sont associés pour proposer une publication consacrée aux cahiers de doléances.Au delà de la célébration, ce Florilège veut être utile pour un large public. Mais ses ambitions sont circonscrites. Le lecteur n'y trouvera pas l'ensemble des cahiers de doléances du Nord et du Pas-de-Calais mais une anthologie rassemblant des cahiers et des extraits de cahiers significatifs.Trois critères ont dicté le choix. Pour les cahiers ruraux, les plus nombreux et les mieux étudiés à ce jour, nous proposons des exemples révélateurs de la vigueur variable des revendications et des modes de rédaction. Nous suivons ensuite les différents niveaux de la consultation : des communautés villageoises et des villes aux assemblées bailliagères des trois ordres. Enfin, il a semblé légitime de veiller, dans la limite des sources disponibles, à une représentation équitable des différents secteurs de chaque département.
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Éducation, Religion, Laïcité (XVIe-XXe s.). Continuités, tensions et ruptures dans la formation des élèves et des enseignants
Collectif
- Publications de l´Institut de recherches historiques du Septentrion
- 2 Mai 2018
- 9782490296170
Si Religion et Éducation sont longtemps indissolublement et étroitement liées, à la fois dans les contenus enseignes, dans les valeurs transmises et les missions fondamentales fixées à l'existence humaine, si les personnels des structures éducatives sont aussi très longtemps des religieux, il n'en demeure pas moins qu'un lent et sinueux processus de distanciation est mis en oeuvre qui aboutit à leur séparation plus ou moins radicale. La sécularisation progressive des personnels de l'Instruction publique s'accompagne, à la fin du xixe siècle d'une laïcisation des contenus enseignés mais aussi des maîtres et des maîtresses de l'école publique. Plutôt que de revenir sur ces réalités générales, déjà fortement travaillées par les historiens, cet ouvrage, fruit de deux journées d'études organisées par Jean-François Condette au sein du Laboratoire IRHiS de l'Université de Lille 3 (UMR CNRS 8529) se propose de focaliser les analyses sur deux thématiques plus précises qui sont celle de la formation des enseignants et celle des tensions et conflits entre religions, éducation et laïcité. Faisant délibérément le choix de la longue durée, puisqu'elles couvrent une large période allant du xvie au xxe siècles, les 23 contributions proposées insistent à la fois sur les continuités, les ruptures et les tensions qui marquent les relations entre Religion et Éducation mais aussi sur les possibles « accommodement » et les phases de dialogue qui, moins connues, existent également. Cet ouvrage s'intègre dans le Plan-Pluri-Formation (PPF) Éducation et Religion développé entre 2007 et 2010 par le laboratoire IRHiS-Lille 3, dirigé par les professeurs Jean-François Chanet et Philippe Guignet, et bénéficie du soutien financier de ce même PPF.
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Patronages et clientélismes 1550-1750 (France, Angleterre, Espagne, Italie)
Roger Mettam, Charles Giry-Deloison
- Publications de l´Institut de recherches historiques du Septentrion
- 8 Avril 2018
- 9782905637925
Lorsqu'au printemps 1989 Roger Mettam et moi-même envisagions d'organiser un débat sur l'état de la recherche historique en France et en GrandeBretagne, il nous est vite apparu qu'une des interrogations nouvelles les plus fécondes portait sur le patronage et le clientélisme dans le fonctionnement des deux monarchies à l'époque moderne. Qu'un nombre croissant d'historiens consacrent leurs travaux à des pays autres que le leur (dira-t-on suffisamment l'apport des chercheurs anglo-saxons au renouvellement de l'étude de la France d'Ancien Régime ces vingt dernières années) n'en rendait que plus intéressante une rencontre sur ce thème entre spécialistes européens.Né de ce constat, le colloque de mai 1990 affichait une triple ambition : réfléchir sur les concepts de patronage et de clientélisme, de préférence dans des structures peu étudiées de ce point de vue ; cerner leurs éventuelles évolutions sur une période chronologique longue ; comparer la réalité de ces notions dans plusieurs États européens.
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La politique sociale du gnral de Gaulle
Collectif
- Publications de l´Institut de recherches historiques du Septentrion
- 8 Avril 2018
- 9782905637895
Avant l'ouverture du colloque on pouvait légitimement s'interroger sur la pertinence du sujet ; je me suis moi-même posé la question. Cela avait-il un sens de faire de la pensée de Charles de Gaulle sur la société et son organisation l'objet d'une analyse distincte des autres aspects de sa réflexion ? Trouverait-on seulement dans ses écrits assez de textes pour nourrir une étude, dans son oeuvre assez d'initiatives pour justifier un colloque qui leur soit entièrement dédié ? La réponse apparaît, au terme de la rencontre et en conclusion de tous les rapports et des interventions, à la fois positive et nuancée : elle se module selon les questions subsidiaires entre lesquelles se décompose l'interrogation majeure.Première de ces questions : y a-t-il bien une pensée sociale du général de Gaulle ? Pour l'énoncer de façon plus concrète, quelle place a tenu dans ses préoccupations et sa réflexion ce qu'on appelait encore au temps de son adolescence la question sociale ? S'est-il à son propos composé un corps de doctrine et sous quelles influences ? A quel système a-t-il emprunté soit des principes d'analyse, soit des éléments de solution et d'organisation ? C'est à ce faisceau de questions que le colloque a consacré la meilleure part de ses travaux : c'est à les élucider qu'il a contribué le plus substantiellement. Résumons-en brièvement les apports principaux.
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Cole, pouvoirs et socit (fin XVIIe-1815). Artois, Boulonnais, Pas-de-Calais
Ren Grevet
- Publications de l´Institut de recherches historiques du Septentrion
- 8 Avril 2018
- 9782905637918
Ce livre retrace l'histoire de l'enseignement élémentaire dans le Pas-de-Calais depuis la fin du xviie jusqu'au début du xixe siècle. Ce fut une période décisive pour l'institution scolaire. De l'époque de Louis XIV à celle de Napoléon Ier, l'École s'est imposée comme une nécessité sociale et comme une réalité institutionnelle incontournable. Comment cette évolution s'est-elle accomplie et quelles en furent les conséquences ? En particulier, ne préparait-elle pas l'entrée en scène de l'Etat enseignant ? Sous la Révolution en effet, l'éducation de la jeunesse est devenue un enjeu politique essentiel. Apparut alors un double système d'enseignement, l'un public et laïc, l'autre privé et confessionnel. Cette dualité devait caractériser pour longtemps l'Ecole contemporaine... Dans son ouvrage, René GREVET décrit aussi les conditions de vie des enseignants de cette époque. Il analyse également les lents progrès de l'instruction populaire et dégage une nouvelle problématique pour l'interprétation des taux d'alphabétisation. C'est l'un des apports majeurs de sa thèse.
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Un ministre artésien dans la crise du 16 mai
Jean-Marc Guislin
- Publications de l´Institut de recherches historiques du Septentrion
- 25 Février 2013
- 9782905637765
Le 17 mai 1877, Auguste Paris, ancien représentant à l'Assemblée nationale de 1871 et sénateur du Pas-de-Calais, est nommé ministre des Travaux publics dans le cabinet Broglie-Fourtou (17 mai- 23 novembre 1877), après le renvoi du républicain Jules Simon. S'engage alors le conflit décisif entre le président de la République Mac-Mahon, porte-drapeau des tenants de l'ordre moral et la Chambre des députés (dissoute le 25 juin) dont la majorité républicaine souhaite réaliser son programme de libéralisation, de démocratisation et de laïcisation, et qui triomphe lors des élections législatives des 14 et 28 octobre. Auguste Paris est donc au coeur de cette période de turbulence pour la Troisième République, au gouvernement où son influence - relative - combine modération et fermeté, au parlement où ses amis politiques mettent à profit ses talents oratoires, et dans le Pas- de-Calais où il surveille la préparation des élections. Pendant un peu plus de six mois, Auguste Paris, poursuivant une correspondance quasi quotidienne entamée en février 1871 avec son épouse Lucie, entretient cette dernière de ses multiples activités, préoccupations et centres d'intérêt au long de 139 lettres. Lucie, restée au pays, lui répond de façon beaucoup plus espacée, dans 29 lettres où dominent les sujets familiaux et locaux. La fidèle restitution de cette correspondance à double sens concourt à une meilleure connaissance, in vivo, de la crise du 16 mai, du travail ministériel et du monde parlementaire à propos duquel de nombreuses notes permettent une approche prosopographique et l'esquisse d'une typologie. Elle fournit également de multiples informations sur la vie quotidienne d'un couple de bourgeois de province: éducation et santé des enfants, religion, gestion du patrimoine, sociabilité, références culturelles... Pour une bonne appréhension de ces lettres, une introduction présente les documents et leurs auteurs, expose les principaux éléments du contexte politique ainsi que les grands thèmes abordés dans ces écrits. Une généalogie, une chronologie, quelques annexes (organigrammes, groupes politiques, représentation parlementaire du Pas-de-Calais...) et un index des noms de personnes contribuent à éclairer le lecteur.
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La royaut et les lites dans lEurope carolingienne (du dbut du IXe aux environs de 920)
Collectif
- Publications de l´Institut de recherches historiques du Septentrion
- 2 Mai 2018
- 9782905637994
À l'heure où se construit l'Europe du xxie siècle, il est bon de se pencher sur les expériences du passé. Aujourd'hui, l'économie a montré ses limites et l'on redécouvre les vertus unificatrices de la culture et la puissance des idéologies. L'expérience carolingienne, longtemps considérée comme inadaptée aux réalités de son époque et immanquablement vouée à l'échec, présente maintenant un caractère très moderne. Car s'il y a eu une Europe carolingienne, comme nous le pensons tous ici, elle est née de la volonté politique et des liens personnels tissés à travers tout l'empire, au moins autant que de la conquête ou du redémarrage de la croissance démographique et économique. Malgré l'insuffisance des moyens dont disposaient ses dirigeants, malgré les forces centrifuges et les particularismes ethniques, malgré les dysfonctionnements du système politique, malgré les invasions, l'Europe carolingienne a existé, et son rayonnement a dépassé les limites de l'ensemble politique fondé par ses dirigeants. Ce qui nous intéresse donc aujourd'hui, c'est de voir comment les autorités centrales ont réussi, au moins un moment, à faire adhérer les élites à leur projet, comment les uns et les autres ont joué des solidarités multiformes au gré de leurs intérêts, comment le consensus s'est finalement rompu, c'est le va et vient constant des relations de pouvoir entre le centre et la périphérie, entre les centres et leur périphérie, entre le haut et le bas de la pyramide aristocratique, entre les élites laïques et les élites ecclésiastiques.
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Les lettrés de la République
Jean-Francois Condette
- Publications de l´Institut de recherches historiques du Septentrion
- 12 Juillet 2012
- 9782905637802
Simples machines à délivrer les grades ou lieux de conférences mondaines, les facultés des lettres sont profondément rénovées à partir de 1880, sous l'égide des Républicains désormais maîtres du pouvoir. Il s'agit de les transformer en véritables foyers de science, sur le modèle allemand, mais aussi en foyer d'esprit public au service de la nation. Les facultés de province, peu étudiées par les chercheurs, bénéficient de ces efforts polymorphes de l'État républicain et se voient dotées de moyens conséquents. Les acteurs majeurs de ce renouveau sont bien cependant les enseignants qui, au quotidien, animent la vie des facultés, forment les étudiants et font avancer la recherche. La faculté des lettres de Douai, transférée en 1887 à Lille, est un remarquable exemple de cette promotion de l'enseignement supérieur sous la Troisième République. Après avoir présenté l'évolution des effectifs enseignants littéraires entre 1870 et 1940, tout en décrivant l'évolution catégorielle et disciplinaire, l'ouvrage propose une étude des principales caractéristiques de la microsociété littéraire septentrionale (origines sociales, professionnelles, formation universitaire) avant de s'attacher aux liens multiples qui se tissent entre ces enseignants, l'espace local et la nation. La fin de l'ouvrage propose alors les notices biographiques des 93 enseignants titulaires (professeurs et maîtres de conférences) de la faculté des lettres entre 1870 et 1940 ainsi que quelques notices sur les chargés de cours les plus importants.
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De Georges Clemenceau à Jacques Chirac : l'état et la pratique de la Loi de Séparation
Robert Vandenbussche
- Publications de l´Institut de recherches historiques du Septentrion
- 12 Juillet 2012
- 9782905637819
La loi du 9 décembre 1905 sur la Séparation des Églises et de l'État est consacrée aujourd'hui comme une pièce essentielle du socle républicain. Ce n'était pas le cas à la veille de son adoption. Dès lors, c'est dans la pratique de la loi par les pouvoirs publics qu'il faut rechercher les origines de l'adhésion progressive de la société française aux principes affirmés par le texte. En publiant les communications de chercheurs et les interventions d'acteurs politiques et de responsables des grandes institutions religieuses que le colloque tenu les 9 et 10 décembre 2005, cet ouvrage permet de mesurer l'ampleur et la diversité d'une évolution séculaire de la société française tout en identifiant les étapes et l'originalité de la laïcisation française et en évaluant les limites.
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Bède le Vénérable
Stephane Lebecq, Michel Perrin, Olivier Szerwiniak
- Publications de l´Institut de recherches historiques du Septentrion
- 10 Juillet 2012
- 9782905637789
En juillet 2002, les meilleurs spécialistes mondiaux de Bède le Vénérable (c. 670-735) se sont retrouvés à Lille et à Amiens pour dresser un bilan des études relatives à l'oeuvre et à la postérité du grand écolâtre anglo-saxon, et pour ouvrir sur elles de nouvelles perspectives de recherches. Venus de Grande-Bretagne, d'Irlande, du Canada, des États-Unis, du Japon, d'Italie, d'Allemagne, de Belgique et de France, ils ont passé trois jours à exposer leurs travaux, à écouter, à échanger, dans une athmosphère à la fois studieuse et confraternelle. Les organisateurs du colloque sont heureux de publier aujourd'hui les principaux résultats de ces fructueuses journées. Presque toutes les communications qui y ont été faites sont ici réunies, augmentées de quelques contributions originales que leurs auteurs n'avaient pu présenter en juillet 2002. Les unes et les autres ont été regroupées sous cinq titres dans lesquels on retrouvera, à quelques nuances près, le découpage initial du projet : 1. Bède et ses sources ; 2. Bède, l'exégète ; 3. Un historien en son milieu ; 4. La postérité de Bède ; 5. Les traductions de Bède. De cette harmonieuse polyphonie se dégage l'image d'un érudit qui, bien loin de se limiter à celle de l'ascète coupé du monde, rigoureux, voire rigoriste, qui a longtemps été mise en avant, montre un homme engagé, souvent indulgent à l'égard de mouvements ou de tendances ecclésiales peu orthodoxes, et toujours soucieux de réformer l'Église et la société de l'Angleterre de son temps. Pour y parvenir, il est allé puiser ses arguments dans des traditions testamentaires, patristiques et historiographiques dans lesquelles il a opéré un choix souvent original, et qui expliquent aussi bien le caractère unique que la portée universelle de son oeuvre.
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Héros militaire, culture et société (XIXe-XXe siècles)
Claude D'Abzac-Epezy, Jean Martinant De Preneuf
- Publications de l´Institut de recherches historiques du Septentrion
- 2 Octobre 2012
- 9782905637697
À travers des exemples emblématiques et variés pris dans l'histoire contemporaine française, les communications de ce cahier montrent la récurrence d'un modèle d'héroïsation guerrière construit autour de la figure du héros sacrificiel inspiré des récits homériques, des chansons de geste et de l'hagiographie chrétienne. Tout récit d'événement militaire se décline en hommage - voire en sacralisation - de héros, individualisés ou collectifs, qui vise à la fois à donner une identité quasi généalogique au groupe combattant et à servir de modèle en son sein et, au-delà, dans l'ensemble de la société, pour galvaniser l'ardeur au combat ou l'acceptation de la mort individuelle au nom d'un idéal sacré. À l'image des vicissitudes politiques et militaires du pays, l'hommage aux héros amène une réécriture épique de pages sombres de l'histoire. La logique du récit héroïque aboutit ainsi à une sorte de sublimation grandiose où s'effacent les responsabilités et les culpabilités. Ce processus d'héroïsation témoigne à la fois d'un rapport au temps propre à l'époque contemporaine et de la spécificité de la culture militaire au sein de la société. À travers la mise en avant de ces personnages, ce sont de véritables pédagogies souvent concurrentes et évolutives de la nation qui sont mises en oeuvre. L'étude du héros militaire s'inscrit ainsi dans la veine de l'analyse des usages politiques du passé le plus contemporain qui se développe depuis les années 1980 jusqu'à aujourd'hui.
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Archives, archivistes, archivistique dans l'Europe du Nord-Ouest du Moyen Âge à nos jours
Martine Aubry, Isabelle Chave, Vincent Doom
- Publications de l´Institut de recherches historiques du Septentrion
- 12 Juillet 2012
- 9782905637796
Le colloque tenu au Centre des archives du monde du travail, l'un des cinq centres d'archives dépendant des Archives nationales, du 2 au 4 décembre 2004, est né du souhait de la section régionale Nord-Pas-de-Calais-Picardie de célébrer, au plan local, le centenaire de l'Association des archivistes français. Organisé avec la coopération du Centre de recherches historiques sur l'Europe du Nord-Ouest (Université de Lille 3), ce colloque a fondé son projet scientifique sur une démarche pluridisciplinaire mêlant archivistes et universitaires, professionnels et utilisateurs, aux liens naturellement étroits et aux finalités complémentaires. L'appel à communications, diffusé dès 2002, privilégiait une période chronologique large, allant de l'Antiquité à nos jours, et un espace géographique ouvert, comprenant les régions du nord-ouest de la France (Nord, Pas-de-Calais, Picardie, Normandie), la Belgique, les Pays-Bas, le nord de l'Allemagne, le Danemark, la Finlande, la Suède, la Norvège, l'Islande, le Royaume-Uni et l'Irlande. Dans cet espace sans cohérence historique apparente se sont tissés des liens politiques à géométrie variable et des relations économiques polymorphes, dont l'Union européenne forme la dernière représentation. Dans ce cadre aussi, par leur richesse ou par leur indigence, les archives sont le témoin privilégié du rapport entre l'espace et le temps, du flux et du reflux des activités et de l'autorité, mais aussi de la relation indéfectible entre la gouvernance et la mémoire, dont la nature et le mouvement demandent à être jalonnés de balises chronologiques et phénoménologiques. Les interventions devaient fournir aux chercheurs, aux historiens généalogistes comme aux amateurs, des clés d'accès à cette mémoire, afin d'éclairer le contexte de production et le contenu du matériau produit, transmis, légué et exploité. Elles ont été réparties en trois thèmes, appréhendant dans leur dimension historique l'objet mémoriel - les archives, - issu de l'action primaire des structures et des individualités qui le génèrent ; l'agent - les archivistes -, qui veille à la pérennité de la mémoire ; l'action - l'archivistique -, nécessaire à la préservation et fondée sur une science dont les principes se sont progressivement forgés.