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Éditions Cairn
-
Latche : Mitterrand et la maison des secrets
Yves Harté, Jean-pierre Tuquoi
- Éditions Cairn
- 12 Septembre 2024
- 9791070064498
C'est un lieu-dit non loin de la côte Atlantique, au coeur de la forêt landaise. Une petite route y mène, bordée de chênes-lièges et de pins : Latche. Ce qui n'était à l'origine qu'une bergerie en ruine acquise par le futur président dans les années soixante pour abriter ses amours avec la jeune Anne Pingeot devint, au fil des ans, le repaire de la Mitterrandie. Autour de Latche gravitaient la tribu du président et des personnalités politiques en visite sur les terres du dirigeant de gauche, tous et toutes soumises aux rituels obligés : visite au couple d'ânes et balade en forêt.
Les courtisans comme les amis sulfureux s'y sont ainsi bousculés, de Jean-Jacques Servan-Schreiber à Jacques Attali en passant par Édith Cresson, Jean Daniel, François de Grossouvre et René Bousquet, l'ancien chef de la police de Vichy. Dormant sur place, pour leur dernier séjour en dehors de ce qui fut l'URSS, Gorbatchev et sa femme en repartirent avec des rêves de datcha tandis qu'Henri Kissinger, des années auparavant, avait quitté la propriété rassuré après une rencontre secrète avec le président d'une France passée à gauche.
Ce livre dresse autant le portrait aiguisé de la Mitterrandie que celui, intime, d'un homme qui avait fait de ce coin des Landes son autre pays à l'abri des bruissements élyséens. Les murs de la bergerie resteront à tout jamais chargés de ces petites histoires, anecdotes cocasses, drames personnels mais aussi grande Histoire qui, ensemble, construisirent le « mythe » Latche. -
Petite histoire d'Henri Russell : montagnard des Pyrénées
Anne Lasserre-Vergne
- Éditions Cairn
- 15 Juillet 2021
- 9791070060155
Si parmi les pyrénéistes il en est un dont le nom est étroitement associé aux Pyrénées, c'est bien celui du comte Henry Russell. Quelles relations privilégiées a-t-il nouées avec ces monts pour que sa statue se dresse à l'entrée du village de Gavarnie, et à Lourdes dans le jardin du château ? Pour qu'un pic, un refuge, des rues portent son nom ? Pour qu'un siècle plus tard, ses Souvenirs d'un montagnard soient toujours réédités ? Comment le Roi du Vignemale est il devenu un être de légende ?
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Félix ARNAUDIN (1844-1921) aura consacré sa vie à documenter l'ethnographie de la Haute-Lande et à sauver cet héritage de l'oubli à une époque où la politique d'aménagement de Napoléon III tend à la faire disparaitre inexorablement. Il s'attache à collecter l'ensemble du fond culturel par le recueil de contes, proverbes, chants ... et réalise une description photographique de la Haute-Lande.
OEuvre titanesque dont témoignent plusieurs milliers de feuillets manuscrits et autant de photos qui visent à revisiter la beauté des Landes de Gascogne, la dignité de ses habitants, de leur culture...marquée par l'urgence d'en conserver la mémoire la plus complète possible. Bon écrivain, poète, mal dans sa peau et dans son époque, il est souvent en proie à ce qu'il nomme une grande tristesse. Incompris par ses concitoyens qui l'appelaient le pec, il va a contrario du modernisme dans une pays où la modernité éclate et s'impose. -
Arrémoulit, au jour le jour ; récit d'une saison d'assistante gardienne de refuge
Marie-pierre Courtois
- Éditions Cairn
- 16 Mai 2019
- 9782350687919
« Grand soir, ce soir. Tout le monde est frigorifié. Une randonneuse vient s'inscrire, et me demande « Pour la douche, c'est où ? » Elle a les lèvres bleues de froid. Je lui souris « Dans le lac ! ». D'habitude, les clients rigolent quand on dit ça... peut-être parce qu'ils croient que c'est une blague. Mais à y réfléchir ils aiment ça. Rester sale, c'est un tout petit supplément d'aventure ! »
En 2006, Marie-Pierre Courtois tient un journal au refuge d'Arrémoulit ; elle y travaille durant deux mois, environ 1500 heures. Cette expérience microscopique au regard de celle vécue saisons après saisons par les gardiens de refuge, est celle d'un quotidien rythmé de détails et d'anecdotes à plus de 2000 mètres d'altitude, là où « la météo suffit à vous faire une ambiance. » Entre les mille petites tâches du métier et la lumière naturelle de la grande montagne, l'été s'écoule de jour en jour. Novices ou habitués, les randonneurs se posent au bord du lac. Pour une nuit ou deux, le refuge sera leur toit. Il abrite leurs humeurs, légères ou sombres. L'été suit son cours de matin en soir, entre ménage et facture. Un été singulier; un grand Pyrénéiste nous tire sa révérence et une toute petite fille âgée d'un tout petit mois pose son regard de bébé sur Arrémoulit. Aussi concret qu'une crêpe, ce récit plein d'humanité se savoure sans modération. « Le refuge respirait comme un être vivant. » écrit l'auteure. C'est cette respiration qu'elle nous invite à entendre et à partager. -
Dans l'Espagne de l'après guerre civile, l'auteur retrace les aventures picaresques et la détresse affective d'un enfant interné dans un établissement destiné à accueillir des orphelins et d'autres enfants de familles dans l'indigence, fils de républicains. Confiés à des religieuses, leur éducation reflète les contradictions de l'idéologie régnante, marquée par des pseudo-valeurs religieuses, par l'influence de l'armée et de la phalange.
À travers une satire impitoyable, c'est toute l'histoire d'une époque qui affleure dans cet univers clos. Le roman lève le voile sur un aspect relativement peu connu de l'Espagne des années quarante. -
Le crime des seize ; la "mourt" de l'Abbé de Sauvelade (25 octobre 1663)
Christian Desplat
- Éditions Cairn
- 14 Avril 2014
- 9782350685380
Le 25 octobre 1663, Jacques Boyer, chanoine de Saint Etienne de Toulouse, abbé commendataire de Sauvelade, était assassiné en Béarn, ainsi que son aumônier, dans sa demeure de la « grange » cistercienne de Capbis. Seize assassins, mandatés par les communautés de Bruges, Asson et Louvie-Juzon perpétrèrent ce crime avec une rare sauvagerie. Dans le Piémont pyrénéen, le petit bassin de Capbis était à égale distance des grandes vallées pastorales de l'Ossau et de l'Ouzom. Les cisterciens n'avaient jamais mis en valeur ce modeste domaine dont les « herms », les terres communes, servaient de pâturages en indivision aux trois communautés.
Cet essai cherche à démêler les circonstances, les causes, les visages des assassins et des victimes d'un crime qui donna matière à un proverbe d'un emploi courant jusqu'à la fin du XIXe siècle. L'abbé de Sauvelade ne fut pas le seul ecclésiastique victime d'un crime dans le Béarn du XVIIe siècle. Pourquoi sa « mourt » est-elle la seule dont la mémoire collective ait conservé si longtemps le souvenir ? -
À 80 ans, une femme se remémore l'histoire de son enfance étouffée à dessein. Écrasée par la misère dès son plus jeune âge, souffrant d'un grand manque de tendresse, elle fuit sans état d'âme son Aragon natal et la Guerre Civile pour la France où forcément ça ne pourra qu'être mieux. L'exil lui rend dignité et liberté et donne un sens à sa vie. Elle gomme l'existence de son père anarchiste, parce qu'il ne l'a pas tirée du monde miséreux qu'elle exècre, parce qu'il a préféré son idéal à sa famille. Après 70 ans d'absence, le retour au pays lui fera-t-elle revivre les souvenirs perdus dans l'obstination de ses silences ? Un texte sobre et émouvant, universel sur l'exil... Tous les exils.