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Minuit
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« Quand, après la défaite de 1940, les nazis occupèrent la France, les écrivains français se trouvèrent aussitôt réduits soit à collaborer, soit à se taire. Et c'est pour leur permettre de s'exprimer quand même à l'insu de l'ennemi que furent fondées les Éditions de Minuit. »
Vercors
Alors que l'on commémore le 80e anniversaire de la Libération de la France et que les derniers témoins disparaissent, il était urgent de republier les mémoires de Vercors, auteur du Silence de la mer et co-fondateur des Éditions de Minuit avec Pierre de Lescure en 1942. Il y raconte l'histoire devenue mythique d'une maison d'édition clandestine dans Paris occupé, dédiée à la diffusion d'une parole et d'une pensée interdites de circulation. On y retrouve les écrivains et poètes Paul Eluard, Louis Aragon, Jean Paulhan, François Mauriac, Robert Desnos... mais aussi les imprimeurs, typographes, relieuses, et cette foule discrète d'anonymes qui participèrent à son activité clandestine et eurent un rôle crucial dans la Résistance. Un prodigieux récit à la première personne qui retrace, mois après mois - jusqu'à la Libération de Paris - cette aventure de résistance éditoriale et intellectuelle sans équivalent. -
Juin 1940. Chartres, submergée par la foule des réfugiés du Nord, s'est simultanément vidée de ses propres habitants. Quelques unités combattantes en retraite la traversent encore, bientôt suivies par les premiers détachements de la Wehrmacht. Resté à peu près seul à son poste, le jeune préfet est convoqué par le vainqueur, qui veut le contraindre à signer un document mensonger portant atteinte à l'honneur de l'armée française.
Le dramatique récit de Jean Moulin, dont le dépouillement fait la force, ouvre, le 17 juin 1940, le grand livre de la Résistance.
Premier combat a été publié aux Éditions de Minuit en 1947, avec une préface du général de Gaulle.
Sommaire : Préface - Introduction - Journal (Chartres 14-18 juin 1940) - Appendices - Témoignages. -
Ça s'arrête un matin gris, dans une rue de Trouville, le jeudi 12 avril 2001. Je suis en train de faire des courses quand mon téléphone sonne dans ma poche. C'est Irène qui m'annonce que Jérôme Lindon est mort lundi, et enterré ce jeudi matin même. Les heures qui suivent, je n'ai pas envie d'en parler.
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Une part de ma vie - Entretiens (1983-1989)
Bernard-Marie Koltès
- Minuit
- Double
- 11 Septembre 2014
- 9782707330949
Voici l'ensemble des entretiens accordés par Bernard-Marie Koltès à la presse écrite. Si ce recueil d'entretiens n'est pas un livre de Koltès, il lui appartient bien, cependant, pour avoir relu et corrigé bon nombre d'entre eux. Ils sont bien sa voix, son humeur. À ce titre, nous nous garderons ici de tout commentaire.
Passé les rapports complexes qu'il entretint avec le théâtre et dont il y aurait tant à dire, il faut bien noter cependant comment, ainsi rassemblés, ces entretiens constituent une autobiographie involontaire de Koltès ; autobiographie à l'évidence lacunaire, volontairement lacunaire et intéressante comme telle.
On peut rêver à une biographie de Koltès, à son intérêt s'agissant de lui et, le lisant attentivement, n'y a-t-il pas comme une incongruité ? Faulkner qu'il admirait tant écrivait : « C'est mon ambition d'être, en tant qu'individu, aboli, rayé de l'Histoire ; de laisser celle-ci intacte, sans reste, sinon des livres imprimés ; il y a trente ans j'aurais dû être assez clairvoyant pour ne pas les signer, comme certains élisabéthains. Mon but, mon épitaphe : il a fait des livres et il est mort. »
Alain Prique
Ce recueil est paru en 1999. -
Micheline Maurel (1916-2009), résistante du réseau Marco Polo, a été déportée en Allemagne en août 1943.
Elle a passé vingt mois à Neubrandebourg, une succursale de Ravensbrück. C'était, dit-elle, « un petit camp très ordinaire », sans chambre à gaz ni crématoire (on se servait pour cela des installations voisines de Ravensbrück) : un simple bagne pour femmes. Un bagne comme il en existe probablement encore dans le monde. Et c'est pourquoi ce livre n'a pas de date, et nous concerne tous.
Il nous dit, ce livre, comment vivent dans un camp, du 1er janvier au 31 décembre, des femmes sans nom, sans appui et sans hommes, la vie en robes à croix, la vie tête tondue, sans maquillage, sans savon et sans vêtements de rechange, dehors par tous les temps, battues tous les jours, ne sachant jamais si elles retrouveront le soir leur couverture et si elles auront la force de grimper sur leur châlit.
François Mauriac dans sa préface écrivait : « Dans un livre comme celui-ci, la protestation de l'âme éclate avec une simplicité et une humilité bouleversantes au point que notre pitié s'écarte de la victime pour aller à ses bourreaux. »
Paru en 1957, Un camp très ordinaire a obtenu le prix des Critiques la même année. -
Pendant que des médecins travaillaient à me maintenir en vie, à la suite d'une noyade qui aurait dû finir fatalement, j'ai vécu, ou rêvé, ou halluciné, des aventures si extraordinaires que l'idée m'est venue d'en rapporter au moins quelques-unes.
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Les sondeurs et la télévision ne sont pas deux acteurs de plus dans le jeu politique. Ils contribuent à mettre en place un système politico-médiatico-sondagier dans lequel ils jouent un rôle de premier plan. Omniprésents, les sondeurs revendiquent officiellement le monopole de la connaissance scientifique de la « volonté populaire » et proposent officieusement aux partis politiques les moyens pour la manipuler. Par ailleurs, la médiatisation de la politique et notamment des manifestations de rue, et leur accompagnement par les sondages et les baromètres de notoriété, ont contribué à redéfinir ce qu'on met aujourd'hui sous l'expression « faire de la politique ».
Faire l'opinion est initialement paru en 1990. Cette nouvelle édition est augmentée d'une nouvelle préface et d'une annexe.
« Pour dire la richesse de ce livre passionnant, il faudrait aussi évoquer les pages sur les manifestations de rue et la façon dont elles se sont transformées pour se plier aux règles du nouveau pouvoir journalistique sans lequel aucun événement ne saurait exister comme tel. Ou encore mentionner l'art et la manière avec lesquels le sociologue décrit l'ignorance de la réalité du monde politique, tant il est fermé sur lui-même. » (Didier Eribon, Le Nouvel Observateur) -
Ceux qui ne dormaient pas, 1944-1946 (Fragments de journal)
Robert Aron, Jacqueline Mesnil-Amar
- Les Éditions de Minuit (réédition numérique FeniXX)
- 7 Janvier 2017
- 9782707332721
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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L'Algérie en prison
Jacques Charby
- Les Éditions de Minuit (réédition numérique FeniXX)
- 7 Janvier 2017
- 9782707333100
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Le Front
Robert Davezies
- Les Éditions de Minuit (réédition numérique FeniXX)
- 7 Janvier 2017
- 9782707333988
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Les abeilles
Robert Davezies
- Les Éditions de Minuit (réédition numérique FeniXX)
- Les jours et les nuits
- 9 Janvier 2020
- 9782707350244
Le nom de Robert Davezies a été souvent cité parmi ceux des Français qui se sont associés à la lutte des Algériens pour leur libération, et l'on n'a pas oublié son procès, en janvier 1962, devant le tribunal militaire réuni à la caserne de Reuilly. Pourtant ce livre ne constitue ni une prise de position politique, ni un témoignage sur les prisons. Ou plutôt, c'est aussi cela. Mais Les Abeilles, c'est d'abord, comme Le Front, une voix, celle d'un peuple en armes qui emploie les mots indépendance, liberté et mort aussi simplement, aussi légitimement que d'autres parlent du temps qu'il fait, d'exploits sportifs ou de bonne cuisine. A la différence des nombreux reportages publiés sur les souffrances et les combats, presque tous vécus et exprimés dans une langue désuète (celle d'avant, celle d'ailleurs : la vôtre), Robert Davezies invente ici son langage - dans le sens où l'on appelle « inventeur » celui qui découvre un trésor. Avec Les Abeilles, la guerre d'Algérie quitte le domaine de l'information pour entrer dans celui de la littérature.
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La vie sauve
Vital-Tihanyi I.
- Les Éditions de Minuit (réédition numérique FeniXX)
- 7 Janvier 2017
- 9782707333438
Isabelle Vital-Tihanyi, qui vit aujourd'hui en France, n'aurait sans doute jamais songé à écrire le récit des mois d'horreur qu'elle a vécus à Budapest en 1944-45 si, récemment, un ancien ministre de Vichy n'avait cru bon d'affirmer qu'on n'avait jamais tué à Auschwitz que les poux. Elle est bien placée pour savoir qu'il n'en est rien : c'est à Auschwitz qu'est mort son père, et que sont mortes ses amies, avec leurs enfants. Si elle n'est pas morte, elle, c'est qu'à aucun moment elle n'a cessé de faire, presque instinctivement, ce qu'il fallait pour survivre. Jeune juive sans ressources, brutalement séparée de son mari déporté, elle a échappé, tour à tour à la police hongroise, à la Gestapo, aux Croix-Fléchées, et a traversé indemne l'une des plus monstrueuses catastrophes de l'histoire moderne, dans une ville qu'allaient raser, de surcroît, les bombardements de l'aviation russe. Et cela, sans se séparer de ses deux enfants, de six et de deux ans. Or, non seulement elle est parvenue à sauver presque miraculeusement ces trois vies, mais elle va profiter de ses fonctions à la Croix-Rouge suédoise, pour participer au sauvetage de dizaines et de dizaines de victimes déjà condamnées. Pourtant, il ne lui viendrait pas à l'idée de se prendre pour une héroïne ou une sainte : elle ne cesse, au contraire, de se moquer d'elle-même. Même s'il s'agit là d'une histoire vécue de bout en bout, un tel récit pourrait - à bon droit - figurer dans ce recueil de contes hongrois qu'elle raconte, sous le fracas des bombes, à son fils, et dont celui-ci, dit-elle, saisit fort bien le sens caché. Car la lecture de La vie sauve comporte aussi une leçon, et c'est une leçon de simplicité et de courage. On est heureux qu'il existe sur terre des gens comme Isabelle Vital-Tihanyi.