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Mon Petit Editeur
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Écrire, pour ne pas mourir. Écrire, pour libérer les mots. Ils sont là, ils se bousculent, ils remplissent tout l'espace, ils s'entassent derrière mes lèvres closes. « Maman ». Ce mot est le plus difficile à dire car il est secret, interdit, mystérieux et surtout inaccessible. Je suis née à cinq ans. De ma vie d'avant, il ne reste rien... Un peu... Si peu. Mais de ma mère, rien !... Pas d'image, pas d'odeur, pas de son. Le vide, le néant, juste un coeur en plein courant d'air !
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C'est avant tout l'histoire d'un amour atypique, improbable, presque impossible et ces sentiments vont traverser le temps, les obstacles, les fractures par-delà les incompréhensions, par-delà les infidélités, bien au-delà de la mort ! Aimer à la folie, c'est rare mais ça existe. Par contre, aimer un homme qui semble venir d'une autre planète, c'est vraiment perdre tout repère. Il faudra sans cesse qu'elle fasse preuve d'imagination pour tenter de le rejoindre. Il est dans une bulle transparente. Il regarde le monde comme on regarde un film. Il reste spectateur. Alors, regarder le monde, pourquoi pas ? Mais elle, elle n'a pas envie d'être spectatrice. Elle veut vivre, vivre avec lui, au milieu des autres. Ce récit est un voyage à travers la vie intérieure d'un homme qui entraîne la femme qu'il aime sur des chemins impraticables.
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Sur les flancs du Mont Pellegrino
Philippe San Marco
- Mon Petit Editeur
- 10 Février 2012
- 9782748377156
Marseille. Confronté à la violence des conflits politiques, un être humain façonné par des règles de vie et d'éducation linéaires aurait pu craquer. Car la rectitude peut l'amener à se briser. Pourtant, face à l'adversité, à l'injustice, à l'incompréhensible, une issue étonnante s'est trouvée dans la recherche patiente de la mémoire oubliée de ses ancêtres. Un héritage non transmis s'est imposé de manière inattendue et a permis une mutation salvatrice. Ce livre est l'histoire croisée de siciliens très pauvres contraints à l'émigration à la suite de l'unité italienne et celle du sauvetage d'un de leurs descendants grâce à la découverte de ses racines ignorées. Une recherche généalogique et intérieure, pleine d'émotion et de coups de théâtre, qui se lit comme un roman, un voyage au travers de quatre générations, de Palerme à Marseille en passant par Tunis.
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Christiane Barlow psychothérapeute-analyste depuis de longues années, raconte avec beaucoup de sensibilité et d'humour les faits et gestes de sa collaboratrice à quatre pattes tout au long de sa pratique thérapeutique, en se gardant de toute explication ou interprétation théorique. Mais, comme dans le cabinet de consultation, la chatte Julie ne peut s'empêcher d'intervenir au fil du récit, nous faisant bénéficier, comme les patients de sa maîtresse, de savoureux monologues qui ne constituent pas les pages les moins attachantes de ce témoignage. Nul doute que l'ouvrage qui se lit avec autant de bonheur qu'un roman, tout en donnant à penser, ralliera tous les suffrages des amis des animaux comme de tous ceux qui sont curieux de sciences humaines et de traitement psychologique des problèmes personnels et relationnels.
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Thierry Dumas est atteint de sclérose en plaques depuis 1994. Il avait 24 ans. Il livre ici son parcours de malade avec ses hauts et ses bas. Il a écrit ce témoignage pour faire connaître la maladie comme il la connaît, mais aussi pour donner du moral aux gens qui n'en ont pas car il y a toujours le soleil derrière les nuages, il en est convaincu. Le serez-vous après l'avoir lu ? Un livre poignant, rempli d'espoir et un message positif incroyable.
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Les dérèglements du "je" ; ou comment écrire un roman autobiographique
Anita Fernandez
- Mon Petit Editeur
- 30 Janvier 2014
- 9782342019179
« J'écris un roman autobiographique. J'écris (plaisir de jouer avec les mots) un roman (envie de produire un objet) autobiographique (manière de se simplifier la vie en se servant de la sienne)... » L'auteure ici autobiographiant a un métier qui la promène de Guinée Bissau au Mexique, du Sri-Lanka à Londres ou dans les studios de la banlieue parisienne. A travers son métier, ses attaches sentimentales, (un chat, deux fils, multiples amis et un amoureux) l'auteur dresse le portrait d'une femme à la fin du vingtième siècle.
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Je suis née parce que mon frère est mort. Il paraît que j'ai ainsi sauvé ma mère de la folie. J'ai donc été longtemps « tout » pour ma mère. J'ai souvent été « rien » lorsque je ne correspondais pas à ses attentes. Sur ce modèle d'être « tout » pour un autre, je me suis choisi des amours impossibles, névrotiques et tourmentées. Il n'en sortait généralement « rien » de bon. Une vie d'amoureuse déçue et d'errances affectives. Accroc aux relations de plus en plus nocives, le récit d'une chute, celle de l'estime de soi.
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On va tomber, tous les quatre, je le sens, on va tomber. Il est 13 h 30 environ, on est à Roissy, dans un hôtel de chaîne, Il y a des CRS, des flics, des journalistes, des photographes, des caméras, nous sommes cachés par un paravent en carton. Notre vie vient de s'achever aussi. Putain de janvier, qui réclame des voeux, des bonnes années à lancer comme une corvée, même aux plus lointaines de nos relations... Putain de janvier, voleur de vies.
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Je reprends le travail ce début de septembre avec beaucoup de surprise. À mon grand étonnement, ma compagnie d'assurance ne reconduit pas mon contrat pour motif de sinistre grave ayant causé la destruction partielle de l'immeuble et entraîné le décès d'une personne. Dans le langage courant des compagnies d'assurance, je suis une personne à risque car d'après eux j'ai ce qu'on appelle la poisse. C'est le mot exact utilisé par les professionnels du secteur. "Ce qui est un comble pour quelqu'un dont le nom en arabe signifie la chance". Il y a de quoi être en colère surtout lorsque je pense que ma responsabilité n'est en rien engagée. Le poisseux chez les assureurs est considéré comme un malade contagieux, indésirable, qu'il faut écarter. ! Ce nouvel événement va me plonger à nouveau dans la déprime. C'est bien entendu le premier, le deuxième, le troisième, le énième verre de bière que je bois. C'est la lâcheté et la faiblesse. Au lieu de me ressaisir et faire face aux aléas de la vie, je me perds. Où sont le courage et la lucidité ? Je ne suis qu'un pusillanime qui se cache derrière son verre. Quel exemple suis-je pour ma femme, mes enfants, mes parents et mes amis ? La grandeur d'un homme se mesure à sa capacité à résister et à sa volonté de changer une situation en sa faveur. Je suis le contraire de tout ça. Un heureux événement comme un mauvais sont des prétextes pour boire. La facilité pour se justifier. Un acte irresponsable.
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« Jo, le Goupil, section Alzheimer » est un récit romancé, tiré en grande partie des notes prises au jour le jour par l'auteur, tout au long d'un cheminement au cours duquel il a accompagné son père, de son domicile à l'hôpital, puis au sein de l'unité Alzheimer d'une maison de retraite, jusqu'au seuil de la mort. « Le Goupil » était le surnom, très révélateur, qu'un médecin avait donné à son père. Surprenants par leur logique et leur humour, attendrissants ou tragiques, les propos que tenait le Goupil trahissaient une recherche désespérée d'une certaine cohérence, même quand il s'était mis à confondre une autre résidente avec son épouse. Et son épouse, qui souffrait de cette situation avec beaucoup de pudeur, décéda brutalement cinq semaines avant la mort du Goupil.
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« J'ai pris cette décision aujourd'hui, celle de vous raconter... J'ai un cancer. J'entre dans un des plus gros combats de ma vie. Je vais vivre... je vais mourir... je ne sais pas. Mais je n'ai pas peur, pas pour l'instant en tout cas. Je n'ai pas peur... mais je ne veux pas vivre ça toute seule, alors je vais faire de vous (qui me lirez plus tard, peut-être) mes compagnons d'infortune. Nous allons partager une histoire hors du commun ensemble, alors on va se tutoyer si tu veux bien. J'espère que ça ne t'ennuie pas ? Comme je ne veux inquiéter personne, c'est à toi que je dirai tout. Quand ça ira bien et quand ça ira mal. Je vais faire de toi mon confident. Pour les autres, ces gens en face de moi, c'est plus compliqué. Tu comprends, c'est ma famille, ce sont mes amis... Pour eux, je vais continuer de sourire. Ils s'inquiètent déjà assez comme ça ! »
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Le Bulamel anti-tue-moral : sortir plus forte du cancer du sein
Marie-Ève Laporte
- Mon Petit Editeur
- 14 Octobre 2012
- 9782748392821
Septembre 2008 : à l'aulne de mes trente-six ans, après une banale visite de médecine du travail, on me découvre un cancer du sein. Pendant toute l'année de traitements, après chaque étape médicale, j'ai correspondu par e-mail avec ma famille et mes amis rassemblés dans une liste de diffusion qui n'a cessé de s'élargir. Destiné à les informer de mon état de santé physique et moral de façon très pratique, ce témoignage a constitué une véritable thérapie, pour eux comme pour moi - un anti-tue-moral (jeu de mots pour lequel je remercie Béatrice de Reynal). Ainsi est né le « Bulamel », pour « BULletin de santé A Marie-Eve Laporte ». Son ambition est d'accompagner les malades et leur entourage, en les informant et les aidant à garder le moral au beau fixe, pour prendre du recul par rapport aux petites misères de la vie quotidienne et rebondir.
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L'histoire contée dans cet ouvrage est intensément triste. Peu à peu, en explorant la vie des hommes de l'Antimafia, Christian Lovis a découvert qu'ils avaient pratiquement tous payé de leur vie leur courage, leur abnégation, leur sens du devoir et leur loyauté sans faille envers la démocratie institutionnelle de leur pays. Certes, le constat est terrible, car la mort est une tragédie inacceptable et rien ne peut alléger le malheur qu'elle provoque. Cependant, on peut y trouver un semblant de sérénité quand on sait que les victimes de la mafia ne sont pas mortes pour rien. A l'évidence, le combat mené par une minorité d'individus courageux a permis de mettre en lumière et de dénoncer des pratiques intolérables au sein d'un État de droit. Les progrès réalisés ont été considérables et cruciaux dans la lutte contre le crime organisé. Vous allez découvrir l'histoire de la longue et honteuse cohabitation entre des tueurs sanguinaires et des élus du peuple, mais surtout, le combat incroyable mené par des magistrats et des policiers dont la lutte résonne encore aujourd'hui.
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Qu'est-ce qui conduit d'une femme de l'Histoire à une femme de lettres ? Et de celle-ci à une héroïne de roman ? de l'héroïne à la voisine de palier ou à une silhouette entr'aperçue au bord de la route ? Toutes les facettes de la féminité se croisent dans ce livre en forme de labyrinthe. Aux lecteurs et lectrices d'y dérouler leur fil... d'Ariane.
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« ...Peter Pan avait peur de grandir. Il avait, jadis, lui aussi, eu une maman qui avait disparu. Il fallait jouer pour ne pas y penser. Il fallait que je joue à être Peter Pan. Il fallait que Peter Pan joue à être un coq... » « ...J'ignorais que cette entreprise allait rectifier ma conception des frontières entre un comédien et le personnage qu'il interprète. Je ne savais pas que la rencontre avec « lui » m'amènerait aujourd'hui à prendre conscience de notre gémellité et à pouvoir entreprendre d'en suturer le piège. Je dois vous le dire, James, car c'est votre histoire... » À travers onze textes courts, Thibaut Boidin raconte, en filigrane, le lien qui s'est tissé entre lui et Peter Pan, personnage qu'il a interprété au théâtre pendant sept ans.
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L'aventure singulière d'Hervé Guibert : Articles et chroniques
Arnaud Genon
- Mon Petit Editeur
- 11 Mai 2012
- 9782748384574
L'oeuvre d'Hervé Guibert, disparu il y a vingt ans, fascine toujours. Écrivain, journaliste, photographe, vidéaste, il a, en l'espace d'une quinzaine d'années, marqué le champ littéraire français de la fin du XXe siècle. Son travail, principalement centré sur le "moi", a épousé différents gestes, investi différents genres pour expérimenter les limites de chacun d'entre eux. Il les a menés au plus loin, au plus vite, dans sa quête d'une mise à nu totale de soi. "L'aventure singulière d'Hervé Guibert" retrace, à travers des articles et chroniques publiés ces dix dernières années et ici réunis, le parcours d'un artiste dont les livres, les articles, les photographies et le film touchent encore les lecteurs d'aujourd'hui. Ce recueil, rédigé par l'un des meilleurs spécialistes de l'oeuvre d'Hervé Guibert, offre des clés, donne des pistes pour aborder, relire ou redécouvrir une oeuvre forte qui dépasse les frontières et traverse le temps...
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Lise-Hélène est une jeune fille étrange qui s'égare dans maintes villes. Elle n'est toujours que de passage. Elle accumule des amitiés bigarrées et interchangeables. Elle change plusieurs fois d'orientation scolaire. Elle quitte aussi ses emplois ou se fait virer. Elle ne termine rien, elle ne va pas au bout des choses. Elle ne prend rien au sérieux. Même ses histoires sentimentales ne sont qu'une suite de noeuds et de complications. La plupart du temps elle se jette dans des corps à corps. Son univers est une multitude de sensations. Elle se vautre dans des rencontres fortes, mais tellement inconsistantes. Tout est bon pour ruser avec son fond triste. Elle croise en série des hommes, elle est prise dans un jeu fou qui les rend fous. Mais à la longue elle va de moins en moins bien. Elle a l'impression de se disloquer. Alors, elle réalise qu'elle doit se poser. Un homme, Corentin, devient son point d'ancrage. C'est auprès de lui qu'elle tente de se reconstruire.
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Ne pouvant plus surmonter les tendances suicidaires répétitives, la narratrice consulte un psychiatre psychothérapeute, le docteur V., sur recommandation du docteur B., son médecin traitant. Elle est en proie à un étrange sentiment vis-à-vis de madame F.C., psychologue psychanalyste avec laquelle elle avait suivi une psychothérapie psychanalytique douze ans plus tôt, pendant cinq ans. Pourquoi la narratrice ressent-elle une telle dépendance envers cette psychologue psychanalyste et éprouve-t-elle le besoin constant de la contacter à travers de longues et régulières lettres ?
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Mon Parkinson et moi, un face-à-face sans concession
Mireille Banitz
- Mon Petit Editeur
- 12 Avril 2013
- 9782342004649
J'ai rédigé ce petit essai pour comprendre la mécanique de la destruction lente qui est la mienne, depuis qu'un individu sans scrupule, nommé Parkinson, m'a inoculé un poison mortel. J'ai croisé le fer avec cet individu peu recommandable, que ma mère m'avait pourtant recommandé de ne pas fréquenter. C'est ce duel au corps-à-corps que je vous propose de découvrir ici.
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Des souvenirs qui remontent à la surface, façon débris flottants, en petits morceaux plus colorés, plus goûteux, ou plus blessants que d'autres, façon puzzle. On les recueille comme ils viennent, polis par l'oubli qui a élimé leurs contours, déformés au rabot du temps et de l'inconscient, avec un angle toujours assez pointu pour percer l'écriture et imposer la nécessité de son reflux. On les dépose sur la page comme des coquillages que tout un chacun pourrait ramasser sur le bord de sa plage intime. Il suffit de leur tendre l'oreille pour les écouter se dire. Ils avertissent de leur authentique désordre et invitent à l'immersion dans un abécédaire mouvant. Et sous l'apparence de puériles anecdotes, émergent quelques scènes primitives qui, avec le recul, n'ont plus rien d'innocent, et où se donnent à lire les épreuves fondatrices, les tentations premières auxquelles on a mal résisté, les perplexités dont on n'est toujours pas revenue, les appels dont on entend encore les échos. On se jette à l'eau sans savoir où on met les pieds, on dévale la pente dans le mauvais sens, on ouvre la bouche à l'inconnu, on se pose des questions sans réponse, on essaye de faire sa place dans la cohue des adultes, on ne se reconnaît déjà plus dans la glace, on tranche dans le vif de son propre corps, on fait connaissance avec le dilemme sous forme pâtissière, et on s'est un peu approchée du grand mystère déjà là dans son obscure menace. Tout cela dans un désordre apparent, mais qui progressivement écrit un alphabet où le moi prend langue avec lui-même.
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L'auteur est le propre fils de "l'évadé" Jean Vigla. Son livre fait suite à une série d'entretiens, de recherches en commun et d'une visite sur l'île. Même si le récit prend parfois des allures rocambolesques, rien de ce qui a été rapporté n'est du domaine du roman. La première version reproduite ici, corrigée et augmentée, a permis d'attirer l'attention sur cette ile-bagne en 1942-1943 et de réaffirmer que certains camps dits "de travail" sur l'île étaient en fait des camps de concentration, comme le camp de Norderney où seront déportés des "demi-juifs" en provenance de Drancy. Jean Vigla a eu la chance d'échapper aux SS qui séviront ensuite sur " L'île Adolf ", nom de code choisi par Hitler en personne.
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Chroniques d'une famille italo-auvergnate
Georges Villa
- Mon Petit Editeur
- 19 Août 2013
- 9782342010329
Arturo, seize ans, quitte le petit bourg d'Oneta, en Lombardie, au lendemain de la Première Guerre mondiale, pour des raisons mystérieuses. Pourquoi donc fuir une famille bourgeoise afin de vivre une existence aléatoire et difficile dans un pays voisin mais étranger ? Après cinq années d'errance, la destinée le conduira en Auvergne, à Aurillac tout d'abord, puis au Rouget, jeune commune du Sud Cantal. C'est son périple, entre réalité et fiction, qui va être raconté par son plus jeune fils, de façon à exorciser le passé et à mieux connaître ce père énigmatique. Regrets d'un fils qui n'a pas su instaurer un dialogue avec son géniteur quand cela était possible, c'est aussi l'occasion pour l'auteur d'évoquer succinctement son enfance et, à grands traits, la petite commune auvergnate où il a vécu l'essentiel de sa jeunesse.
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On dit que pour apprendre bien, il faut laisser ses soucis aux grilles de l'école. Mais voilà, comme les escargots qui portent leur maison sur le dos, on transporte tous nos maux dans nos cartables, avec les livres et les cahiers. Ils sont devant moi. Ils se livrent, se délivrent ou se laissent deviner. Itinéraires au coeur de l'institution d'une maitresse, de filles, de garçons, de familles
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Orphelin à l'âge de sept ans, après avoir été placé à l'Assistance publique par sa mère mourante qui n'avait pas le choix, Serge a ensuite été adopté par un couple de petit-bourgeois "cathos intégristes". Voici le récit de dix années de mauvais traitements et, littéralement, de tortures psychologiques, subis durant ce qui restait de son enfance blessée, puis au long de son adolescence. Et enfin, un jour, le Grand Départ libérateur... Heureusement, des personnes bienveillantes ont croisé son chemin, leur influence sera décisive pour la suite de son existence. L'auteur a écrit, avant tout pour rendre hommage à sa courageuse mère et poussé par l'absolue nécessité de témoigner, avec l'espoir, sinon de susciter le débat, au moins de sensibiliser quelques responsables sur le délicat sujet de l'adoption du point de vue des enfants. Les droits de la personne mineure doivent être respectés, et surtout leur droit à la parole et celui à être écouté, ce qui leur est dénié depuis toujours : ce sont principalement des adultes qui parlent à la place des mineurs en souffrance. Il est grand temps, également, de modifier les critères de sélection des adoptants ou des, familles d'accueil, afin qu'ils ne soient pas uniquement d'ordre financier et matériels ou reposant sur la composition des couples... Ce travail d'écriture, commencé il y a bien longtemps, aboutit tout à fait involontairement au moment où, en France, le débat sur l'adoption par des couples de même sexe fait rage, comme si, seuls quelques couples, dits "normaux", étaient à même de donner de l'amour à un enfant !