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Nous étions en mars 2003. Depuis plusieurs années, de nombreuses tentatives de coup d'État perturbaient la République centrafricaine. Cette année-là, tout comme l'année précédente, avec l'aide de la France et la complicité de pays africains comme le Cameroun, le Tchad ou encore le Gabon, le Chef d'État-Major centrafricain, le général François Bozizé, ambitionnait de renverser le régime qu'il servait. Il avait été nommé quelques années plus tôt par papa à la tête des armées.
Papa, c'est Ange-Félix PATASSÉ. Il accéda démocratiquement à la présidence de la République centrafricaine en 1993. Au début des années 2000, il effectuait son deuxième et dernier mandat, conscient que certains membres de son gouvernement pouvaient à tout moment céder aux offres alléchantes d'un nouvel avenir, sans lui, proposées par la France.
La personnalité nationaliste et ferme de papa lui a valu de ne pas répondre aux critères de certains pays Occidentaux, omniprésents dans notre politique intérieure et soucieux de garder le contrôle. Un coup d'État se préparait silencieusement en coulisses. Les militaires étaient soudoyés ; ils désertaient progressivement en détournant les munitions pour un projet aux sombres desseins.
Je m'appelle Providence PATASSÉ. J'avais dix ans lorsque papa s'est fait renverser.
Je vous livre ici l'un des épisodes les plus marquants de ma famille, à travers mes yeux d'enfant. -
« Attendre un enfant. Trahison de la langue française. Attendre un enfant qualifie le temps d'attente d'une grossesse. Neuf mois. En ce qui la concerne, attendre un enfant dure depuis presque cinq ans maintenant. » L'histoire vraie, celle d'une femme, d'un homme, embarqués dans un parcours en Procréation Médicalement Assistée. Les salles d'attente en fil rouge, des plus classiques aux plus improbables, espace -temps emblématique de ce temps en suspension.
Pas de happy end sous forme de « ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants » mais un cheminement de résilience, jalonné de questionnements philosophiques et éthiques : sur la place et l'identité d'une femme sans enfants, sur le fait de faire famille, sur les relations d'aide et le rapport au médical dans l'intime. Préface de Virginie Rio, cofondatrice de l'association Collectif BAMP. -
Ce livre est le récit sensible et poétique d'une quête d'identité, d'un cheminement intérieur pour se dire, s'accepter et enfin être soi. C'est une recherche de vérité, un cri de colère contre toutes les injustices et discriminations que subissent trop de personnes dans notre société. C'est aussi une ode à la liberté d'être soi, à la diversité, au pouvoir du collectif, à la beauté de la non-conformité. Pour celleux qui ont les moyens d'affirmer leur singularité, pour celleux qui se cherchent et qui auront besoin de savoir qu'iels ne sont pas seul.x.e.s., pour celleux qui se battent au quotidien contre vents et marées pour être authentiquement qui iels sont. Avis de lecteurs " Un récit sensible et authentique " (Dory) " J'ai rarement eu l'occasion de découvrir une telle façon d'écrire, une telle aisance. M'imprégner de chaque mot, les savourer, avoir hâte de déguster la prochaine phrase, le prochain chapitre, connaître la fin de ce récit et être en même temps terrifiée à l'idée qu'il se finisse" ( Solenn ) " Un récit qui mêle l'intime et l'universel d'une si belle façon, tout en sensibilité " ( Noa )
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D'Athènes au Salar d'Uyuni, du Frioul aux Caraïbes, de Melbourne à Istanbul, d'une île du Pacifique aux portes du Sahara, partir est toujours une aventure, petite ou grande, courte ou longue. Certains départs sont définitifs, d'autres précèdent un retour. Partir est une décision qui peut être lourde de conséquences. L'auteur a voulu s'attacher à comprendre les raisons qui poussent à partir. Lui-même a voulu prendre le large en quittant sa région de toujours pour s'installer en Argentine, puis en Tunisie, en Australie et enfin en Grèce, le tout en quatre ans à peine. Installations à l'autre bout du monde, découvertes de cultures très différentes, voyages itinérants... Il s'est nourri de ses propres départs pour comprendre ce qui le poussait à partir aussi souvent, aussi loin. Confiné en Grèce après l'avoir déjà été en Australie, il a dû se résoudre à appuyer sur le bouton « stop » après une vie en accélérée pendant quatre ans. La pause a été bénéfique et a permis de jeter un coup d'oeil dans le rétroviseur pour mobiliser les souvenirs et rouvrir les carnets sur lesquels quatre années de voyage se baladaient d'une page à l'autre. Tous les gens croisés, amis, collègues, famille ou inconnus, ont repris vie. Parmi eux, beaucoup partaient, étaient partis ou rêvaient de partir. Partir est un recueil de vingt-quatre portraits qui mènent aux quatre coins du monde, là où l'auteur s'est promené ces dernières années, pour voyager et travailler. À la manière d'un photographe, il saisit des instants de vie avec des mots à la place de l'appareil photo. Parfois il apparait sur la photo, d'autres on aperçoit son ombre. Les portraits font voyager le lecteur dans des quotidiens et des pays aux destins diamétralement opposés. Car c'est aussi une des forces de partir : se confronter à l'inconnu, remettre en cause les certitudes et s'adapter dans un nouvel environnement. Allant d'un continent à l'autre, entrant dans le quotidien d'hommes et de femmes aux destins bouleversés, plongeant dans les relations personnelles et professionnelles de l'auteur, Partir est un témoignage de la résilience humaine. Car derrière chaque départ, il y a de la souffrance mais aussi de l'excitation et du bonheur qui se dessinent. Drôles ou pathétiques, émouvants ou cyniques, contemplatifs ou bruts de réalité, ces portraits sont tout simplement humains.
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Je n'ai pas guéri de mon cancer, c'est lui qui m'a guérie ! l'histoire d'une transformation personnelle
Fabienne de Girardi
- youStory
- 1 Mai 2021
- 9782381240817
Le 26 novembre 2018, j'apprends que j'ai une leucémie aigüe myéloblastique très agressive. On ne me le dit pas tout de suite mais pour ce type de leucémie, le pronostic vital est défavorable. Je pars en urgence pour être hospitalisée de longues semaines en chambre stérile : cinq mois de traitements intensifs et une greffe de moelle osseuse, seule chance de guérison.
À l'annonce de la maladie, j'ai 44 ans, je suis maman de deux adolescents de 13 et 15 ans et je vis avec leur papa depuis plus de vingt ans.
Une leucémie, c'est le genre de tsunami qui bouleverse une vie, qui bouleverse des vies car il n'y a pas que celle du malade qui est impactée.
Malgré tout, je décide que ce cancer sera une force !
Mon témoignage c'est l'histoire d'une maladie et vous découvrirez tous les détails de ces longs mois de traitements.
Mais c'est également un récit sur la résilience. Cette aptitude qui permet de vivre de manière satisfaisante en dépit de circonstances traumatisantes. Cela passe par le fait de devenir acteur de sa guérison. J'explique donc tous les outils qui m'ont aidée à accepter l'inacceptable.
Je veux transmettre ici un message d'espoir pour tous ceux qui traversent une expérience difficile quelle qu'elle soit. Si j'ai trouvé la force en moi de traverser cette tempête et le chaos qui la suit alors tout le monde peut le faire.
Allez venez, suivez-moi, je vous emmène dans ma folle aventure qui n'est finalement rien d'autre que l'élément déclencheur d'une transformation personnelle profonde : de chenille à papillon. Parce que je n'ai pas guéri de mon cancer, c'est lui qui m'a guérie !
L'ensemble des bénéfices tirés du livre seront destinés à la recherche contre le cancer. -
« L'épuisement ne viendra pas à bout de mon envie de partager un moment avec toi. D'ailleurs, nuit froide, midi éclatant ou aube pâteuse, aucune différence dans ce monde éteint. Je dormirai plus tard... » (Extrait de la lettre du 15 avril 2020 de Pierre à Alain)
Dans son allocution télévisée du 16 mars 2020, Emmanuel Macron a répété six fois « nous sommes en guerre ». Un an plus tard exactement, rassemblés par Stéphane Aucante, 37 auteurs de tous horizons et de tous âges ont décidé de prendre le Président au mot et commencé à s'écrire des lettres comme s'ils étaient au front, convoquant ainsi la mémoire des poilus de la Grande Guerre ; au passage, comment peut-on dire d'une guerre qu'elle est grande ?...
Du 16 mars au 3 mai 2021, date du début du (premier ?) déconfinement de l'année, ces 37 soldats de la première, deuxième, troisième ligne - qu'importe, ils ont tous souffert à leur manière - ont échangé 81 lettres en s'inventant des personnages. Par là, ils ont voulu donner une voix, une histoire, un style, un prénom à quelques anonymes parmi les plus de 110.000 victimes et près de 6 millions d'infectés (à ce jour) du Covid en France. A travers ces lettres, ce sont les effets réels, physiques, psychiques, émotionnels, pécuniaires, voire sexuels de la crise sanitaire sur des êtres de chair, le concret de la pandémie caché sous l'abstraction des chiffres, que 37 coeurs et 74 mains ont voulu évoquer et décrire. Avec effroi, colère, espoir et désespoir, avec humour parfois, mais toujours avec sincérité, chacun étant libre du choix des sujets abordés dans ses lettres et ses réponses. Ainsi l'exercice ludique de genre épistolaire s'est-il mué en cahier de doléances, en journal intime choral, qui n'a qu'une ambition : témoigner.
Ce souci du témoignage est au coeur du travail d'auteur de Stéphane Aucante depuis que ses trois années passées dans les Territoires Occupés Palestiniens (de 2015 à 2018) l'ont amené à écrire son premier livre sur la Palestine ; depuis, il y en a eu deux autres. Entre les lignes... conclut une autre trilogie, celle d'écritures collectives en temps de confinements. Elles ont auparavant donné lieu à deux cadavres exquis, Des vies à usage unique en avril-mai 2020 (43 auteurs) et Mauvais Signe en novembre-décembre 2020 (24 auteurs, membres d'une même médiathèque) ; ces deux livres sont également édités chez youStory. La trilogie étant un genre en soi, un quatrième confinement (etc.) ne saurait déclencher de nouvelle aventure...
Les 81 lettres d'ENTRE LES LIGNES, LETTRES DU FRONT COVID ont été imaginées par 37 auteurs -
Ma vie avec un by-pass Tome 1 : mon parcours du combattant
Mélanie Albéric
- youStory
- 2 Novembre 2021
- 9782381241258
Moi, c'est Mélanie. Longtemps, je n'ai pas aimé la femme qui m'observait dans le miroir. Ses rondeurs m'insupportaient. J'avoue, je l'ai trop nourri ! Mais à force de la voir grossir, je l'ai rabaissé, plus encore que ces regards espiègles croisés dans la rue. Alors j'ai décidé d'agir. Si je voulais que ma vie change, je devais changer moi-même en luttant contre mon obésité. Le premier jour du reste de ma vie pouvait commencer.
Dans une société où les standards physiques sont dictés par les milieux de la mode et de publicité, les personnes en surpoids sont montrées du doigts, voire moquées. Le by-pass apparait pour certaines comme une solution miracle. Loin d'être facile, c'est un véritable cheminement qui demande du courage et des sacrifices comme en témoigne l'auteure avec un humour rafraichissant. -
Un jour je prendrai tous les trains du monde. C'est ce que je me dis quand l'agoratruc ne me cloue pas sur place. Car il s'agit bien de cela, de cette peur de sortir de chez soi, de quitter son quartier, sa ville, d'aller voir ailleurs. Plus loin. Alors je prends une loupe et je grossis tout, faisant de chaque instant une aventure. Traverser la rue devient une épopée, les rencontres une plongée dans l'inconnu, mon lit un paquebot. Et pourtant des rencontres il y en. Ma maison accueille quotidiennement les nombreux visiteurs qui peuplent mon théâtre carrousel. Ce sont eux et elles mes évasions. Cette autofiction d'une agoratruc, c'est, teinté d'humour, un an de bagarre au quotidien, et cette envie de se débarrasser d'une compagne envahissante, de s'en accommoder, ou peut-être de s'en faire une amie. Qui sait ?
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Je vous emmène dans un autre monde.
Un monde où l'esprit est roi, et le charnel n'est plus.
Mon souhait est de vous aider à le découvrir,
et à ne jamais perdre espoir.
À travers mon histoire, je vous emmène dans un voyage dans l'au-delà, un autre monde avec des dialogues, des guides spirituels. Pour l'avoir vécu, je sais ô combien la perte d'un être cher est difficile. J'espère que ce récit vous aidera à surmonter votre douleur. -
Ce deuxième ouvrage autobiographique de Providence PATASSÉ, fille d'Angèle et Ange-Félix - et avant-dernière d'une fratrie de 13 enfants - fait directement suite au premier : « Dans l'oeil d'un enfant, 15 mars 2003 ». Intitulé « L'exil politique », l'auteure fait cette fois entrer le lecteur dans l'intimité de la famille présidentielle. Entre rires, peurs, effondrements, rencontres, séparations, parcourez les souvenirs d'un enfant de ses 10 ans à ses 16 ans. Où la vie entremêle la mort et la foi. Vivez une intimité jamais dévoilée auparavant, un éclairage sur un exil déroutant et pourtant bien réel.
Ces écrits relatent, d'une façon quasi quotidienne, l'exil politique d'un Président de la République déchu par son propre chef d'État-Major, dont l'espoir de préserver sa famille de terribles tourments, s'amenuise au fil des années. -
Dans ce livre, vous allez découvrir tous les détails de mon suicide.
Le pourquoi, le comment, la souffrance que j'ai occasionné suite à mon départ, le mal être de ma mère, de mes amis,
La souffrance que nous ressentons à travers vous.
Vous y découvrirez ma vie dans l'autre monde, avec les conséquences de mon geste.
Nous avons un contrat de vie lorsque nous revenons sur terre, rien de sert de partir avant la fin de ce contrat.
Je remercie ma mère avec qui je suis en contact, grâce à elle j'ai pu écrire ce livre.
J'espère que mon récit aidera les personnes et les dissuadera de faire ce geste définitif. -
Lorsqu'il s'agit de finance internationale, il semble difficile d'y associer les pratiques du feng shui ou bien des chèvres qui grimpent aux arbres... La Banquière aux Baguettes changera à jamais votre perception du monde des marchés financiers. Il s'agit d'un récit autobiographique et humoristique du monde de la finance internationale et l'approche de différentes cultures avec un accent sur la Chine et le Japon. Le récit débute à Londres en 1986 et se termine à Genève lors de la dernière crise financière de 2008.
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Jean de Renaud : l'ingénieur militaire de François 1er
Jacques Duclaux
- youStory
- 15 Juillet 2022
- 9782381241609
Juillet 1494. Les murailles de Turin, Gènes, Florence, volent en éclats sous la puissance des boulets métalliques de l'armée royale française. Il sera désormais vital pour les défenseurs italiens de renforcer les murailles d'enceinte des villes pour que ces boulets métalliques soient moins destructeurs. En rupture avec l'architecture militaire médiévale, les ingénieurs italiens, vont succéder aux maîtres-maçons et architectes pour contrer efficacement les attaquants avec « le tracé à l'italienne ». Le rempart médiéval traditionnel en maçonnerie est remplacé par un mur de terre remparé dans lequel les boulets s'enfoncent dès lors sans causer de dégâts. Des bastions, armés de canons, remplacent les tours pour interdire aux pionniers l'accès au pied de l'enceinte et faire, à terme, disparaître les échelles pour entrer dans une place. Ces deux innovations permettent de rétablir un équilibre entre défenseurs et attaquants.
La rivalité constante entre les deux souverains, les plus puissants d'Europe, François 1er et Charles Quint, va faire de Jean de Renaud un officier d'artillerie, spécialisé dans l'attaque des places. De grandes dates marquent la première partie de son parcours : 1515 : victoire de Marignan - 1524 : invasion de la Provence - 1525 : défaite de Pavie.
Face à l'agressivité de l'empire germanique, François 1er se doit maintenant de protéger impérativement les frontières du royaume. Le « tracé à l'italienne » va présider à une réfection totale des places fortes stratégiques. C'est une « ceinture de fer » que François Ier initie. A 40 ans, choisi par le roi de France, Jean de Renaud va prendre une autre dimension en se consacrant désormais à fortifier nos frontières. Il va multiplier les déplacements, passant d'un chantier à l'autre, de la Picardie à la Provence. Il va mettre son art au service de deux rois successifs, François Ier et Henri II, comme « commissaire aux fortifications et réparations des places de frontières ». De tous ses chantiers, son chef-d'oeuvre est incontestablement Saint-Paul-de-Vence où il se consacre à la fortification d'un site exceptionnel, resté pratiquement en l'état.
Son rôle capital au siège historique de Metz en 1552, où Charles Quint subira sa plus grande défaite, lui vaut d'être honoré par le roi et célébré par le maréchal de Thou qui écrit dans ses mémoires, qu'il était « le plus grand spécialiste des mines de son époque ». Philippe II ayant attaqué Saint-Quentin, Jean de Renaud, en vieux capitaine fidèle à l'esprit provençal, où : « chacun, dans ce péril extrême, se fait soldat depuis l'âge de 14 ans jusqu'à 60 », rejoint cette ville de Picardie. Retranché avec l'amiral de Coligny, Ambroise Paré et moins de 2 000 hommes, il va résister désespérément pendant trois semaines avant d'être blessé mortellement à 60 ans, après plus de 40 ans au service du royaume de France.
Dans cette biographie, l'auteur nous fait découvrir dans sa réalité opérationnelle au quotidien, le parcours du premier ingénieur militaire choisi par François Ier pour construire « la ceinture de fer », étape tout à fait remarquable en sites fortifiés sur les frontières du royaume. Ceinture fortifiée que Vauban terminera, un siècle et demi plus tard, en « pré carré ». -
Pouvons-nous maîtriser notre destinée ? Longtemps, Marine a cru qu'elle pouvait façonner la sienne. Toutefois, sa volonté d'être maman a remis cette croyance en question. Infertile, sa maternité l'emporte dans une tourmente physique et mentale vers l'épreuve la plus douloureuse de sa vie. Comme toutes les mères en devenir, Marine n'avait pas imaginé que sa grossesse l'entrainerait dans un virage dramatique. Des expériences, elle en a connu, mais jamais elle n'aurait pensé devoir un jour célébrer les funérailles de ses enfants. Sombrer ou se relever ? Marine réussira-t-elle à faire rayonner cette fatale destinée ? Au fil des épreuves du deuil, Marine nous offre le témoignage d'une mère qui voue son existence à célébrer celle dont ses enfants ont été privés.
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Un sujet principal s'impose, un sujet d'actualité, bien que marginal, celui des pathologies mentales. La volonté de vulgariser la schizophrénie, l'une de ces maladies, s'inscrit dans un mouvement social et d'actualité, plus large, poursuivant ce même but. Le livre, par sa structure, évolue d'un point de vue à un autre, et permet tour à tour d'embrasser ce thème, large et complexe. Par la convocation de différents personnages, mis au service de la fiction, et par l'usage de l'autobiographie. Ce récit plonge le lecteur dans cette expérience d'identification, et lui offre la possibilité d'épouser les ressentis des protagonistes. Pour écrire, éditer puis présenter le récit « Histoire d'une HDT », il a fallu à l'autrice dépasser quelques freins. S'autoriser et se revendiquer autrice. La révélation de la pathologie n'a pu se faire qu'après un certain nombre d'années... 18 ans. L'âge d'une majorité, un âge où l'individu devient responsable de ses actes. Ainsi, au moins symboliquement, Cécile Gillet a agi sur son handicap, et tenté de ne plus le subir. Ce texte, « Histoire d'une HDT », abouti, engagé, et dont la lecture est à la portée de tous, ne devrait pas laisser indifférent.
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Boom, Boom, boom...
Quel est ce bruit, étrangement familier qui me réveille dans mon premier sommeil... Et ces odeurs... qui me taquinent et me mettent l'eau à la bouche... Etranges sensations connues, sensations réconfortantes...
Mais oui, j'y suis... les croissants... la pâte, le feuilletage...
De la chambre d'enfant où je me prélassais en humant les doux effluves de la boulangerie de mon père, au SUV de luxe dans lequel je travaille désormais sans relâche malgré la fatigue, il y a un monde.
Comment en suis-je arrivé là ? Une expérience de vie intense. Des sensations brûlantes. Un parcours atypique qui tend vers l'excellence pour certains et au non-sens pour d'autres. Ce parcours, je vous invite à le vivre, à le ressentir et à vous en inspirer car, réellement, rien n'est impossible. -
Survivre à la mort de mon enfant... Le dernier mot que tu m'as dit ma Jojo d'amour, c'est : « t'inquiète maman... ! », en partant au lycée ce maudit mercredi 16 janvier 2019, dans la cage de l'escalier de notre immeuble. Jamais je n'aurais pensé que cela serait la dernière image que j'aurais de toi vivante et heureuse. Les trois petits points qui suivent le mot maman, eh bien, c'est le début du sursis que l'on m'a donné. Certainement pour te rendre justice et veiller sur notre chat Bello, et bien sûr écrire cet ouvrage. Car j'ai pris perpétuité, c'est évident. Écrire pour rester debout, ne pas plonger de suite... car ce monde n'a plus été le mien à la seconde où tu es partie sans même me dire au revoir. Tu n'en as pas eu le temps, tu es partie seule sur ce bitume. Ce chauffeur en te tuant a ruiné ta vie en une seconde et pulvérisé la mienne en champ de ruines ; désormais, je vis au milieu du CHAOS. La terre s'est écroulée sous mes pieds... je serai à vie une victime collatérale, une maman détruite, jamais je ne me reconstruirai. Ce livre est pour te faire vivre encore sur cette terre qui se meurt, avant que tu ne tombes dans l'oubli. Le but de mon livre sera de te parler, parler aux autres. En y déposant et expliquant toutes les nombreuses injustices que j'ai vécues depuis le début de ce drame dans bien des domaines de ma survie. Il était important pour moi de coucher dans mon livre, ce mal qui me ronge à l'intérieur et qui m'accompagnera jusqu'à ma propre mort. C'est une évidence depuis ce maudit 16 janvier 2019, avec une grande certitude, je dirai que j'ai vraiment tout perdu, ma puce. Notre lien n'est pas coupé à tout jamais, l'amour ne meurt jamais. Mais tu sais ma chérie, j'aspire plus à la mort qu'à la vie désormais. Mon temps m'est dorénavant compté et c'est avec une extrême lucidité que j'affronte ce monde cruel dans bien des domaines de ma survie quotidienne, que je vais essayer de transcrire le mieux possible dans mon bouquin. Il ne faut pas que nous tombions dans l'oubli. Il était un peu plus de midi, ce maudit 16 janvier 2019, quand le destin a frappé fort dans ta jeune vie. Nous devions nous retrouver pour déjeuner ensemble, ma Jojo d'amour. Le mercredi, tu avais décidé de manger avec ta maman, et donc de ne pas rester au self du lycée. Si j'avais su que tu ne serais pas en sécurité dans la rue piétonne que tu as prise ce jour-là, j'aurais dit non à ta demande, c'est une évidence. Je me sens autant coupable que ce chauffeur de bus ; lui, parce qu'il n'a pas fait son travail comme il le fallait, en oubliant les bons principes de tout travail : LA CONSCIENCE PROFESSIONNELLE.
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Naviguer entre ombre et lumière : une odyssée intérieure. Oscillant entre les sommets de l'euphorie et les abysses du doute, la bipolarité est une danse imprévisible, une tempête intérieure où se mêlent intensité créative, quête de sens et chaos émotionnel. À travers ce récit intime, mêlant témoignage, science, introspection et poésie, l'autrice nous plonge au coeur de cette réalité souvent méconnue. Entre moments de grâce et descentes vertigineuses, elle dévoile une existence où la fragilité côtoie la force, où l'excès devient une porte d'entrée vers une compréhension plus profonde de soi. Comment apprivoiser cette dualité ? Comment transformer cette fêlure en lumière ? Ce livre, à la fois personnel et universel, s'adresse à ceux qui vivent la bipolarité, à leurs proches, mais aussi à tous ceux qui s'interrogent sur la complexité de l'âme humaine. Un voyage bouleversant à travers l'esprit, le coeur, la solitude et les émotions, pour mieux comprendre, accepter et peut-être, enfin, se réconcilier avec soi-même.
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"Vous pensez avoir du temps ? Vous pensez sincèrement pouvoir contrôler votre futur ? Pauvres bougres ! Dans une seule minute vous ou vos proches pourriez quitter ce monde. La vie est ainsi faite que l'on ne maîtrise rien et toute théorie contraire est un leurre, aussi dépêchez-vous d'aimer." Au travers d'un récit autobiographique, le narrateur nous livre sa grande histoire d'amour. Il nous plonge au plus profond de ce sentiment tellement puissant, nous interroge sur nos choix de vie, et plus que tout alerte sur l'urgence d'aimer les êtres chers qui nous entourent.
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Après presque sept ans de souffrance qui m'ont mise à terre, m'ont terrassée et m'ont lentement « tuée », j'ai enfin réussi à me faire entendre. J'ai pu enfin arrêter de me mentir, et prouver aux professionnels que je ne mentais pas. J'ai finalement pu identifier mes douleurs : « l'endométriose ». Cette maladie a volé mon adolescence et ma confiance en moi. Tellement peu connue, elle a « permis » aux autres de me rabaisser, de me piétiner et de me juger. J'ai décidé de briser les tabous, de ne plus me cacher ni dissimuler la maladie qui volait ma vie depuis tant d'années. J'ai choisi de m'exprimer à travers les réseaux sociaux et mon livre, de parler de mon errance médicale et de mon combat après le diagnostic et de tendre la main à toutes ces femmes qui se trouvent dans la même situation. Je voulais être pour elles, cette oreille qu'elles n'ont pas eue et qu'elles n'ont peut-être toujours pas. Les soutenir et leur dire : « non, vous n'êtes pas seules ». Il était nécessaire que je brise le silence entourant cette maladie et que je démonte tous les stéréotypes qui y sont associés. Il faut cesser de justifier ces douleurs en les attribuant simplement aux règles, car ce n'est pas le cas. J'ai décidé de crier ma douleur au monde entier et de combattre l'ignorance de la société envers les femmes.