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Philosophie antique
-
Le rêve de Marc Aurèle : l'empereur philosophe qui nous aide à vivre
Frédéric Lenoir
Lu par Laurent Natrella- Flammarion
- Documents, témoignages
- 13 Novembre 2024
- 9782080422132
À travers le succès constant des Pensées pour moi-même, ouvrage qui a aidé des millions de lecteurs à vivre, la figure de l'empereur romain Marc Aurèle (121-180), popularisée par Gladiator, le film culte de Ridley Scott, nous interpelle : comment le dirigeant de l'un des plus grands empires du monde a-t-il pu conserver la sérénité au milieu du tumulte des guerres, des trahisons, des épidémies ou des catastrophes naturelles qui secouèrent son règne pendant près de deux décennies ? La réponse se trouve dans la philosophie à laquelle il a été formé très jeune et pour laquelle il éprouva une vive passion : le stoïcisme.
Frédéric Lenoir dresse un portrait à la fois émouvant et sans complaisance de Marc Aurèle, empereur parfois inflexible mais homme sensible et tourmenté, qui aspirait à devenir meilleur et à être utile au monde. Il nous fait aussi découvrir les grandes clés de la pensée stoïcienne et des Pensées pour moi-même : l'univers est tel un grand être vivant où tout est interdépendant ; le bien et le mal n'existent que dans l'intention morale et non dans les événements extérieurs ; la liberté et la joie résident dans l'acceptation aimante de notre destin ; ce n'est pas la réalité qui nous rend heureux ou malheureux, mais la représentation que nous en avons ; la poursuite du bonheur individuel doit toujours être reliée au souci du bien commun...
Autant de thèmes, lus avec brio par Laurent Natrella, qui répondent aux questions essentielles que nous nous posons sur le sens de la vie et sur la possibilité de conserver la paix intérieure dans un monde troublé.
Couverture : Création Studio Flammarion - photomontage, d'après des images © Only Fabrizio / stock.adobe.com et © klyaksunv / Shutterstock -
Ils sont allongés sur des lits et parlent de l'amour et de la beauté. Leurs discours se succèdent, parfois se répondent, car il y a plusieurs amours et plusieurs manières de désirer le Beau. À ces hommes vivant en un temps et un lieu où l'éducation des garçons est indissociable de la sexualité qui règle les rapports du maître et du disciple, une étrangère, Diotime, oppose un modèle féminin de transmission du savoir.
Dans ce célèbre dialogue, Socrate énonce les étapes de l'apprentissage du philosophe capable de se détacher du monde sensible pour devenir l'« amant » par excellence qui guide l'« aimé » dans sa quête du Vrai et du Beau. -
La scène est au Pirée. Attablés dans la maison du vieux Céphale, Socrate et quelques amis entreprennent de discuter des récompenses promises au juste dans l'au-delà. Qui peut le mieux cerner l'essence de la justice ? La sagesse traditionnelle, les mythes anciens semblent impuissants et Socrate a vite raison des prétentions du sophiste Thrasymaque.
Alors s'amorce avec Glaucon et Adimante, les frères de Platon placés en position d'interlocuteurs philosophes, un long entretien qui, de la justice dans la cité, remonte vers la justice de l'âme. L'histoire d'Athènes traverse sans cesse ce dialogue puissant, où la proposition d'une cité parfaite et de la royauté des philosophes est à la fois la réponse à la tourmente politique de la démocratie grecque et la recherche métaphysique des vertus de l'âme et des objets de la raison.
Dans la traduction et le commentaire que je présente ici, j'ai cherché à construire l'équilibre le plus rigoureux possible entre une lecture centrée sur l'histoire et une autre qui prend la métaphysique comme foyer principal. Un des effets de cette perspective est d'éviter une position trop courante aujourd'hui, la dépolitisation de l'oeuvre. L'inquiétude de celui qui aspire à la justice, Platon ne cesse de le rappeler, n'est-elle pas indissociablement éthique et politique ?
Georges Leroux -
Athènes, 399 avant notre ère. Socrate, citoyen sans fortune ni pouvoir politique, comparaît devant le Tribunal de la cité. Quels sont les faits reprochés ? On l'accuse de ne pas reconnaître l'existence des dieux traditionnels, d'introduire de nouvelles divinités et de corrompre la jeunesse. Face à ses juges, Socrate assure seul sa défense et met en garde les Athéniens : le philosophe est un bienfait pour la cité et celle-ci se condamne elle-même en mettant à mort son héros. Mais le verdict est sans appel : la condamnation à mort.
Élevée au rang de mythe fondateur de la philosophie, l'Apologie de Socrate expose les exigences d'une vie vertueuse telle que la défend Socrate : amour du savoir, souci du vrai, recherche de l'acte et du mot justes.
DOSSIER
o Le philosophe au banc des accusés
o La place du philosophe dans la cité. -
Donner est un art en soi, nous dit Sénèque, mort en 65 de notre ère. Dicté à ses yeux par l'amour, le don n'a pas de plus grandes récompenses que la joie et la gratitude qu'il éveille dans le coeur de celui qui le reçoit. Le philosophe stoïcien nous révèle dans ces pages souvent surprenantes les secrets de cet art en nous éclairant sur la nature, les motivations, les modalités et les conséquences de ce geste dont chacun peut tirer le plus noble profit.
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Le ton du Gorgias est particulièrement violent, et pas seulement à l'égard de la rhétorique. Le dialogue formule une critique radicale de la démocratie athénienne, de ses valeurs dominantes et de sa politique de prestige. En effet, Socrate s'en prend à tous les aspects de cette politique, du plus concret au plus idéologique.
Mais l'essentiel de la critique vise la condition qui donne à la démocratie athénienne ses principaux caractères. Or cette condition est la même que celle qui assurait l'influence de la rhétorique. Il s'agit de la foule comme sujet dominant de la scène politique. Le gouvernement de la liberté est un gouvernement de la foule, c'est-à-dire de l'illusion, du faux-semblant et de la séduction. La critique de la rhétorique débouche donc directement sur la critique de la démocratie. -
Comme Socrate, Épictète n'écrivit rien. Ce fut son disciple Flavius Arrien qui, ayant suivi sous Trajan les leçons d'Épictète à Nicopolis, rédigea les notes qu'il avait prises en écoutant son maître. De là sortirent les "Entretiens" d'Épictète en huit livres, dont il ne nous reste plus que quatre. De tous ces entretiens, Arrien lui-même en tira ce qui lui parut essentiel, pour le condenser en un petit livre qu'on pût toujours et avoir sous la main et porter avec soi: le "Manuel d'Épictète". Simplicius, qui enseignait à Athènes lorsque les écoles de philosophie païenne furent fermées, en 529, par Justinien, composa un commentaire très développé de ce Manuel. Ce petit livre, dit-il, «est une arme de combat qu'il faut toujours avoir à sa portée, et dont il faut que ceux qui veulent bien vivre soient toujours prêts à se servir». Admiré par les païens, ce Manuel le fut non moins par les chrétiens. Saint Nil, disciple de saint Jean Chrysostome, puis anachorète, l'adapta, avec d'insignifiantes modifications, à l'usage de la vie des ermites du mont Sinaï, et la règle de saint Benoît elle-même en fit passer plus d'un précepte dans le monachisme occidental. Traduit plusieurs fois en français dès le XVIe siècle, le "Manuel d'Épictète" eut la singulière fortune de faire l'impression la plus vive sur le génie de Blaise Pascal. C'est, en effet, un des livres les plus réconfortants que la pensée grecque nous ait laissés.
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Le secret du bonheur ? C'est ce que promet Épicure dans la Lettre à Ménécée. N'ayons peur ni des dieux, ni de la mort, ni de la douleur ou de la mauvaise fortune. Recherchons le plaisir, parce qu'il est conforme à la nature. Mais pour ce faire, nous devons nous libérer des idées fausses que produisent en nous les préjugés, les opinions courantes ou les croyances superstitieuses. Il faut donc recourir à la raison et à l'exercice pour suivre la nature. Telle est précisément la tâche de la philosophie : elle définit la discipline rationnelle nécessaire au bonheur.
La Lettre à Ménécée, texte fondateur de l'épicurisme, exercera une influence décisive dans l'Antiquité comme dans la pensée moderne et contemporaine : sur le poète romain Lucrèce - qui fait l'objet de notre dossier -, mais aussi sur tous ceux qui revendiquent une éthique réconciliant le plaisir et la raison.
DOSSIER LUCRÈCE
o L'indifférence divine et les ravages de la religion
o L'âme est mortelle
o La mort et la peur qu'elle inspire
o Déclinaison des atomes et liberté
o La sagesse et la satisfaction des désirs naturels. -
En 399 avant notre ère, à Athènes, Socrate comparaît devant le Tribunal de la cité. Accusé de ne pas reconnaître l'existence des dieux traditionnels, de créer de nouvelles divinités et de corrompre la jeunesse, il est condamné à mort. De son procès, il nous reste peu de témoignages, mais celui que Platon nous livre dans l'Apologie de Socrate élève au rang de mythe fondateur de la philosophie un fait qui aurait pu demeurer banal au regard de l'histoire. Face à ses juges, Socrate mène sa défense en invoquant la pratique de la philosophie, qui seule fait que la vie vaut d'être vécue.
Plus tard, dans la prison où il attend son exécution, Socrate oppose à son ami Criton, qui lui propose de fuir, le verdict du philosophe : mieux vaut affronter la mort que contrevenir aux lois de la cité et ainsi commettre l'injustice. Si l'on en croit Platon, il fallait que Socrate meure pour que vive la philosophie. -
Si le caractère composite de la Métaphysique a donné lieu à de nombreux débats, relatifs à son ordonnancement et à l'authenticité des traités qui la composent, il se dégage de ces derniers une unité thématique certaine. Après avoir vérifié, par une confrontation avec la doctrine des causes et des principes de ses prédécesseurs, la théorie des causes exposée dans la Physique, Aristote s'attache à construire une théorie des formes, apte à expliquer la nécessité interne aux phénomènes de la nature. Soucieuse d'articuler la recherche des premiers principes et des premières causes à une théorie positive du mouvement, la Métaphysique, avec les concepts de puissance et d'acte, conduit à une réforme des théories de la forme, nées dans l'Académie platonicienne. L'ensemble de la théorie antérieure des principes, qui posait les contraires en principes, s'y trouve renouvelée.
Prenant acte de l'évolution des connaissances philologiques et philosophiques, la présente traduction se conforme rigoureusement au texte grec pour tenter de restituer le style propre à la pensée d'Aristote. Le lecteur trouvera dans cet ouvrage une traduction, mise à jour, de l'intégralité des quatorze livres de la Métaphysique. -
Peut-on être philosophe dans n'importe quelle société et dans n'importe quelle situation ? Ou, plus précisément, peut-on philosopher quand on est l'homme le plus riche de son temps ? Peut-on philosopher quand on est pris dans les obligations de la vie sociale ?
Ces interrogations sont peut-être les avatars d'une question plus fondamentale, celle du rapport de la philosophie au pouvoir politique - question qui ne pouvait manquer de passionner Sénèque, philosophe stoïcien, homme fabuleusement riche et précepteur de l'empereur Néron. -
Lucrèce ; archéologie d'un classique européen
Pierre Vesperini
- Fayard
- Divers Histoire
- 30 Août 2017
- 9782213683904
De Lucrèce on croit tout savoir : un éclair, le De rerum natura, qui troua la nuit où sombrait la République romaine, entre guerres civiles et religions à mystères, portant la bonne nouvelle du rationalisme grec et de l'hédonisme épicurien. Puis l'oubli, au Moyen Âge. Oubli délibéré de la part du christianisme triomphant, désireux d'étouffer toute dissidence. La redécouverte enfin, par les humanistes qui, en imposant l'oeuvre malgré tous les interdits, feront naître le monde moderne.
Mais tout cela n'est que mythes. Mythe du poète hors des normes de son temps, mythe d'un Moyen Âge obscur, mythe de l'humaniste éclairé parti seul sur les routes à la redécouverte d'un passé disparu. Pierre Vesperini plonge à même les sources, antiques, médiévales et modernes, et déjoue le filtre de l'historiographie dominante. Dénouant un à un les fils de l'histoire supposée des origines de notre modernité, il éclaire de manière fascinante l'apport de l'héritage antique à notre culture européenne. -
De la brièveté de la vie
Sénèque
- Fayard/Mille et une nuits
- La Petite Collection
- 8 Juin 2022
- 9782755508789
La vie n'est pas trop courte, c'est nous qui la perdons. Voilà le message que nous adresse Sénèque, dont la sagesse résonne profondément dans nos existences.
Par l'évaluation de ce qu'est une vie vraiment vécue, le penseur antique débusque toutes sortes de futilités qui nous accaparent sans bénéfice. Il dessine ainsi un chemin pour vivre raisonnablement heureux.
Traduit du latin par Xavier Bordes -
"Phédon" est un dialogue de Platon écrit vers -383 et qui décrit les derniers moments de Socrate, suite à sa condamnation, et avant son suicide forcé, après absorption de la ciguë. Entouré par ses proches, amis et disciples, Socrate résiste à la tentation de s'échapper, refuse de céder à la crainte de la mort, et expose ses théories sur la séparation du corps et de l'âme intervenant avec la mort. Le corps appartient au monde sensible, sa perte n'a guère d'importance. L'âme est immortelle et, séparée du corps, elle rejoint le monde intelligible, le monde des Idées, c'est-à-dire pour Platon ce qui constitue le monde réel. Profonde réflexion sur le sort du corps et de l'âme, Phédon serait la suite de Apologie de Socrate. Près de vingt siècles avant Montaigne, c'est une étonnante réflexion sur la mort et l'attitude que l'on doit adopter à son égard : «Le vulgaire ignore que la vraie philosophie n'est qu'un apprentissage, une anticipation de la mort.». Cette édition numérique inclut une préface et une biographie originales.
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Les présocratiques : La puissance du mystère
Brigitte Boudon
- Éditions Ancrages
- Rencontres Philosophiques
- 2 Janvier 2025
- 9782385940942
Figures étonnantes et mystérieuses que ces philosophes présocratiques, qui ont vécu entre le VIIe et le Ve siècle av. J.-C. sur la côte ionienne ou en Italie du Sud. Thalès de Milet, Pythagore, Héraclite, Parménide, Anaximandre, et bien d'autres, sont de véritables passeurs entre les mythes des civilisations plus anciennes, comme l'Égypte ou la Mésopotamie, et les fondements de la philosophie grecque telle qu'elle se développe à partir de Socrate et Platon. Ils nous apportent une vision inspirée de l'univers, déconcertante par son actualité, capable de nous émerveiller grâce à leur métaphysique et leur langage poétique.
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Éloge de la vieillesse
Cicéron
- Fayard/Mille et une nuits
- La Petite Collection
- 17 Novembre 2021
- 9782755508161
« Vieillir est une chance. Vieillir est un avantage. Vieillir est un destin dépendant aussi de son attitude de vie devant l'existant.» Ainsi s'ouvre la préface que Laure Adler donne à l'Éloge de la vieillesse, un court texte philosophique de Cicéron, d'un ton résolument optimiste. De ce guide universel découle une leçon de vie d'une puissance sereine, pour affronter la peur de vieillir et enseigner « la joie de mourir », une « allégresse à tenir la mort en respect et à savoir l'apprivoiser ».
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Quid sit lumen, bref traité de 1496 sur la lumière, offre un magnifique exemple de cet universalisme renaissant. La recherche dialectique de l'essence, par degrés successifs, atteint bientôt la description de l'univers lui-même. Les réalités ne sont intelligibles que par le biais de la lumière. Mais elle n'appartient pas à l'ordre du tangible, du visible, elle est divine. De là découle l'idée selon laquelle sans lumière, nul intellect, car celui-ci ne peut comprendre la réalité et réfléchir à son égard que si celle-ci est visible par le biais de Dieu. Mais si la lumière nous permet de voir les choses, nous ne la voyons jamais en elle-même. Elle rend visible mais n'est pas visible. L'homme ne peut donc se fier à ce qu'il voit et perçoit : "Ne te fie pas aux sens, ô ma raison !"
Né en 1433 en Toscane, Marsile Ficin, "médecin, philosophe et théologien", fut considéré par ses contemporains comme une véritable réincarnation de Platon. Pic de la Mirandole, Giordano Bruno, Botticelli, Castiglione furent profondément influencés par sa pensée. -
Au Ier siècle avant notre ère, Lucrèce ne se contenta pas d'offrir à ses compatriotes la doctrine « salvatrice » d'Épicure, leur permettant d'accéder pleinement à sa philosophie, mais il traduisit en visionnaire le mou-vement incessant des atomes et le perpétuel devenir des choses au sein du vide infini. Son oeuvre explore l'univers physique et le savoir grec, mais aussi notre vie quotidienne. Gardien essentiel de la doctrine épicurienne, vivant à une époque de violence et d'oppression, le poète latin révéla non sans ferveur les moyens d'un bonheur accessible à tous.
La version française que l'on présente ici se veut l'écho de la tension jamais abolie entre la poésie et la raison dans le De rerum natura. Inventant un langage de la nature, Lucrèce lui a donné des cadences que cette traduction essaie de transposer. -
Consolation à ma mère est sans doute le texte le plus personnel et touchant de Sénèque. Alors qu'il est envoyé en exil en Corse par l'empereur Claude qui l'accuse d'adultère, le stoïcien écrit une lettre à sa mère Helvia, terriblement affligée par cette séparation. Revenant sur l'injustice dont il a été victime, Sénèque élabore de précieux conseils destinés à un être cher, mais aussi à lui-même, pour soulager la douleur personnelle de cette mise à l'écart.
Également prétexte pour développer une réflexion morale sur le malheur et la dignité, cette consolation qui se donne comme va-et-vient entre le personnel et l'universel fait du stoïcisme une philosophie éminemment humaine.
Né à Cordoue entre l'an 4 avant J.-C. et l'an 1 après J.-C., Sénèque est très certainement le philosophe stoïcien le plus célèbre. En parallèle d'une carrière politique qui le lie étroitement aux affaires de la cour, Sénèque est l'auteur d'une oeuvre variée, composée en majorité de traités de philosophie mais aussi de tragédies, d'éloges, de satires et de lettres, autant d'écrits fondateurs dans le développement de la philosophie, et notamment de la pensée du bonheur et des passions. -
L'art de la gymnastique : La naissance du sport
Philostrate
- Éditions Rivages
- Rivages Poche
- 19 Février 2025
- 9782743665869
Philostrate ne nous livre pas seulement une étude historique sur les exercices des athlètes, leur origine, les gymnastes, les entraîneurs, les compétitions et les types de sports pratiqués. Il nous éclaire sur un rapport au corps marqué par l'efficacité de la constitution et signe une véritable défense d'une noble activité qu'il vante et considère comme un art, une science à part entière remontant aux grands héros mythologiques, à l'exemple de certains dieux.
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Comment parler des origines ? Comment dire ce que furent la naissance de l'univers, celle de l'homme, celle de la société ? Du Timée au Critias, la réponse ne varie pas : c'est à un discours qui constitue son objet que revient la tâche explicative. D'un côté, la cosmologie du Timée qui cherche les conditions d'une connaissance du monde sensible. De l'autre, le récit de la guerre qui opposa l'Athènes ancienne à l'Atlantide, relaté par deux fois (Timée, Critias) ; ou comment naît un mythe toujours présent à notre imaginaire d'hommes modernes.
Platon raconte ici des histoires et fonde la méthode scientifique. Poète ou philosophe ? Il ne choisit pas. « Ayant été doté des vivants mortels et immortels et ayant atteint ainsi sa plénitude, il est né notre monde, vivant visible comprenant les vivants visibles, dieu sensible, image d'un dieu intelligible, très grand, très bon, très beau, et très parfait, ciel unique qui est le seul de sa race. » -
Platon vs Aristote : Une initiation joyeuse à la controverse philosophique
Anne Mikolajczak, Luc de Brabandere, Laetitia d' Oultremont
- Sciences Humaines
- 15 Mai 2025
- 9782361069315
Comprendre le monde d'aujourd'hui par la philosophie de Platon et Aristote. Paru en 2021, le grand format de ce livre est épuisé. Dans la version poche, nous retrouverons de nouveaux textes et des illustrations adaptées au format.
" Platon et Aristote... Ce sont deux géants, et nous sommes d'une certaine manière tous leurs enfants. Même s'ils ont vécu dans l'Antiquité, même si nous ne les avons pas lus, même si nous ne savons pas grand-chose d'eux, ils influencent encore aujourd'hui nos manières quotidiennes de raisonner, d'imaginer, de classer ou d'argumenter. Ces deux intelligences aussi immenses que différentes ont construit un socle sur lequel s'est développée toute la philosophie occidentale. Quoiqu'en désaccord profond, ils ont néanmoins, à deux, délimité le terrain et établi les règles du jeu de la pensée tel que nous le pratiquons depuis.
Mais, pourquoi passer du temps avec ces deux philosophes qui ont pourtant tout aussi faux que les autres savants de leur époque ? Parce que ce qu'il faut partager avec Platon et Aristote, ce ne sont pas leurs idées, mais la démarche rigoureuse avec laquelle ils ont voulu les élaborer. "
Luc de Brabandere nous emmène à travers ce livre dans un voyage philosophique, une joyeuse initiation, démontrant que Platon et Aristote sont aujourd'hui, et depuis toujours, incontournables pour penser les grandes questions du Monde, et que leur rigueur peut éclairer les problèmes qui nous concernent aujourd'hui et nous préoccuperont demain. -
Amitié et amour, Lysis ; la vie de Platon
Platon
- Éditions Rivages
- Philosophie (Rivages Poche Petite Biblio
- 30 Août 2023
- 9782743660833
Dans ce texte de jeunesse ("Lysis"), Platon présente l'amitié comme une forme de possession, un attachement à ce qui est nôtre, capable de nous manquer et d'être par là objet de quête et de désir. Cette pensée si singulière de l'amitié apparaît d'autant mieux qu'on la replace dans l'oeuvre, la vie et la réflexion du grand philosophe athénien, matière de la "Vie de Platon" par Diogène Laërce.
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Épicure est le philosophe du plaisir : il proclame, contre les parangons de vertu, que le plaisir est à la fois le but de toutes nos activités et le critère auquel nous reconnaissons qu'elles sont bonnes. Pour nous en convaincre, il fallait qu'il soit un théoricien du juste calcul des plaisirs et des peines, et un penseur de l'amitié, condition de la félicité. Mais aussi un philosophe de la nature - parce qu'il n'y a pas de sérénité possible pour qui vit dans l'ignorance des causes, dans l'angoisse de la mort et dans la crainte superstitieuse des châtiments divins. Il nous enseigne ainsi que la philosophie est un tout, que l'éthique se fonde sur une véritable science du bonheur, et que le savoir lui-même, s'il ne nous rendait pas plus heureux, ne servirait à rien...