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Les Editions de Londres
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Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes
Jean-Jacques Rousseau, Blaise Bachofen, Bruno Bernardi
- Les Editions de Londres
- 15 Août 2011
- 9781908580245
Le "Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes" est l'un des plus grands textes jamais écrits, l'un des plus beaux des Lumières, et l'un des deux grands essais de Rousseau avec "Le Contrat social". Pour Chomsky, c'est un texte fondamentalement révolutionnaire avant la lettre. Rousseau voit dans l'inégalité l'origine des maux sociaux : guerres, misères, violences de toutes sortes. De la persistance de l'inégalité naît la perte de la liberté, l'égoïsme, et cette société obsédée par l'accumulation de richesses matérielles à laquelle il compare la société de nature. En cela, contrairement à ce que certains prétendent à tort, Rousseau ne fait pas, pas plus que Diderot, l'apologie du bon sauvage, mais il dénonce l'illusion du bonheur matériel, qui constitue la trame de notre société moderne.
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« Du Contrat social » est un ouvrage de philosophie politique de Jean-Jacques Rousseau publié en 1762. L'idée centrale de l'ouvrage, c'est que les citoyens d'un Etat doivent s'unir pour se protéger et assurer leur liberté. Le contrat social, les liens unissant les citoyens entre eux, n'obéit donc pas à un droit naturel, mais est une convention, que tous doivent respecter pour que la société puisse fonctionner. Le livre fut interdit en France à sa sortie et valut à Rousseau des poursuites. Avec L'esprit des Lois de Montesquieu, Du Contrat social est le plus grand livre de philosophie politique des Lumières. Ce livre sera un ouvrage de référence pendant la Révolution française. Le texte reprend l'édition de Michel Rey de 1762 dont nous avons modernisé l'orthographe.
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L'Apologie de Socrate est un dialogue de Platon écrit vers -399. L'Apologie de Socrate raconte le procès du philosophe, l'un des plus célèbres de l'antiquité. A l'issue du procès, Socrate sera condamné à mort. On peut certainement voir dans ce jugement, qui en est venu à symboliser la fin de la Démocratie Athénienne, l'origine de la méfiance de Platon pour le gouvernement du peuple. C'est un Socrate différent, probablement plus historique, que nous découvrons dans ce dialogue. Les dernières pages sont selon nous parmi les plus belles écrites par Platon. Cette édition numérique inclut une préface et une biographie originales.
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Discours de la servitude volontaire
Etienne de La Boétie
- Les Editions de Londres
- 15 Août 2011
- 9781908580009
Le Discours de la servitude volontaire est un ouvrage assez peu connu. C'est un tort. Aux Editions de Londres, nous allons nous faire un fort de le ramener à la conscience...collective. Le Discours est un livre fondamentalement subversif. Il analyse les ressorts de l'oppression et conclut que les tyrans se portent bien grâce à...nous, à notre passivité collective. Rien ne nous empêche, pense La Boétie, de saisir notre liberté à pleines mains et de nous débarrasser de ceux qui se sont autoproclamés nos maîtres. Notre édition est unique : elle comprend une traduction inédite et originale en français moderne ainsi que le texte original du Seizième siècle. Notre traduction est fidèle au rythme de la phrase, elle modernise l'orthographe (lorsque c'est judicieux), traduit les mots devenus incompréhensibles. Enfin, on peut aisément passer de la version originale à notre traduction en français moderne grâce à notre navigation paragraphe par paragraphe. Découvrez cet inédit numérique unique.
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"Phédon" est un dialogue de Platon écrit vers -383 et qui décrit les derniers moments de Socrate, suite à sa condamnation, et avant son suicide forcé, après absorption de la ciguë. Entouré par ses proches, amis et disciples, Socrate résiste à la tentation de s'échapper, refuse de céder à la crainte de la mort, et expose ses théories sur la séparation du corps et de l'âme intervenant avec la mort. Le corps appartient au monde sensible, sa perte n'a guère d'importance. L'âme est immortelle et, séparée du corps, elle rejoint le monde intelligible, le monde des Idées, c'est-à-dire pour Platon ce qui constitue le monde réel. Profonde réflexion sur le sort du corps et de l'âme, Phédon serait la suite de Apologie de Socrate. Près de vingt siècles avant Montaigne, c'est une étonnante réflexion sur la mort et l'attitude que l'on doit adopter à son égard : «Le vulgaire ignore que la vraie philosophie n'est qu'un apprentissage, une anticipation de la mort.». Cette édition numérique inclut une préface et une biographie originales.
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Le "Traité sur la tolérance" de Voltaire est une des oeuvres phare de la littérature française. Et malheureusement, encore une fois, c'est une oeuvre assez peu connue. C'est une oeuvre phare puisqu'elle nous éclaire. Cent quarante ans avant "J'accuse", Voltaire reprend les principaux éléments de l'Affaire Calas, et nous produit un formidable plaidoyer en faveur de son innocence ainsi qu'un réquisitoire contre l'intolérance religieuse.
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« Des délits et des peines » est un essai de Cesare Beccaria publié en 1764. Ecrit quand il avait à peine vingt-six ans, ce court essai fonde la réputation de l'un des plus grands philosophes du Dix Huitième siècle et fait de Beccaria le symbole des Lumières milanaises. Des délits et des peines devrait être de tous les programmes, au même titre que la « Déclaration des droits de l'homme et du citoyen », ou la Magna carta. En critiquant le système pénal de l'Ancien régime, Des délits et des peines fonde le droit pénal moderne, influence à peu près tous les gouvernements d'Europe et des Etats-Unis. Beccaria recommande la proportionnalité des peines, la prescription, il s'attaque à la torture, et, le premier, il se prononce radicalement contre la peine de mort. Un des textes les plus importants de notre civilisation. A lire absolument.
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"Les Essais, Livre Un" est une oeuvre philosophique de Michel de Montaigne à laquelle il travailla de 1571 jusqu'à sa mort en 1592. C'est l'une des oeuvres les plus influentes de la culture française et occidentale ; c'est aussi le choix de lecture de François Mitterrand en 1981 pour symboliser sa présidence. Les Essais traitent de la société, de la vie, de la mort, de l'éducation, des coutumes, du bonheur, de l'amitié...Véritable fourre-tout philosophique plus que métaphysique, si les Essais commencent comme un ouvrage à la Sénèque, s'appuyant sur une tradition stoïcienne, s'inspirant de Plutarque, s'acquittant de sa dette humaine et intellectuelle vis-à-vis de La Boétie, l'oeuvre, au fil des livres et des années, des ajouts, des réécritures, se transforme en une formidable introspection de l'auteur, qu'il dévoile au public du Seizième siècle. Commencé comme un ouvrage classique et un peu distancié, les Essais devient une oeuvre personnelle et révolutionnaire. Notre édition est unique : elle inclut l'édition de Bordeaux, celle de référence, écrite en français du Seizième siècle, et une édition en français moderne inédite, qui modernise l'orthographe, traduit les mots devenus incompréhensibles, mais, contrairement à d'autres versions modernes, respecte le rythme de la phrase de Montaigne. On passe aisément de la version de Bordeaux à la version moderne, adaptée et traduite par Les Editions de Londres grâce à notre navigation paragraphe par paragraphe. Découvrez cet inédit numérique unique, découvrez le premier livre des Essais, qui n'a jamais été aussi accessible, et autant d'actualité.
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Cratyle est un dialogue de Platon sur le langage. La question centrale du Cratyle est simple: le langage est-il un système de signes arbitraitres, c'est-à-dire une simple convention, ou naturels, ou encore le langage est-il la représentation de quelque chose? Une bonne partie du Cratyle se transforme en un exercice d'étymologie.
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Après celle du conte philosophique, dans "Le Rêve de D'Alembert", Diderot utilise l'arme du dialogue, qu'il maîtrise mieux que quiconque, pour nous asséner quelques vérités bien méritées, ce que certains réducteurs appellent sa philosophie matérialiste. La vision du monde héritée du Clergé (à ne pas confondre avec l'Eglise, communauté de foi d'inspiration spirituelle et à l'organisation spontanée), le pacte fait entre le Clergé, les Nobles et le Roi, (aux uns les âmes, aux autres les sous, au dernier la vie des pauvres), tout cela, il décompose, il démonte, patiemment, impitoyablement, comme un gigantesque mécano, jusqu'à ce que tout tombe par terre. A nous de ramasser les morceaux et de faire autre chose de nos existences. Diderot nous a donné les clés, ouvrons les portes de nos geôles mentales.
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« Ion » est un dialogue de Platon qui traite de la poésie et du sens critique. Il s'agit d'une oeuvre de jeunesse de Platon dont la date de composition est incertaine. Dans ce dialogue assez court apparaissent déjà certains de ses thèmes de prédilection et y révèle une nouvelle fois ses contradictions.
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"De l'horrible danger de la lecture" est un pamphlet de Voltaire qui se présente comme le pastiche d'un édit d'un certain Joussouf Chéribi, mufti du Saint Empire Otttoman. Aux Editions de Londres, nous ne sommes pas peu fiers d'avoir mis la main sur ce texte méconnu. C'est une petite perle, sur laquelle nous nous sommes permis de greffer une liste des huit règles de l'histoire de l'écrit, exercice bien futile nous en convenons. Mais, "De l'horrible danger de la lecture", c'est avant tout une satire de l'obscurantisme, et Voltaire s'y moque comme toujours de tous ces sombres esprits dogmatiques qui s'opposent à la connaissance, à la lecture, et a fortiori à leur mode privilégié de diffusion à l'époque, l'imprimerie. Une satire bien d'actualité !
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Dieu et l'Etat est un essai politique et philosophique de Mikhaïl Bakounine. En une centaine de pages à la structure un peu déroutante, mais à la cohérence surprenante, pour celui qui ne se voyait pas philosophe ou penseur, mais bien un homme d'action, Bakounine dénonce les deux bêtes noires de l'homme, ses deux oppresseurs historiques, l'Eglise et l'Etat. Mais il s'en prend aussi au gouvernement de savants, dont, visionnaire, il devine déjà l'émergence tyrannique derrière les habits révolutionnaires ou académiques. Les Editions de Londres font le lien dans la préface avec la pensée de Castoriadis, et nous invitent à revenir aux bases de la démocratie, celle d'un gouvernement de citoyens où les spécialistes, les technocrates, les bureaucrates de tous poils sont au service du peuple, et non pas l'inverse. Après Dieu et l'Etat, on comprend mieux à quel point, Bakounine, ce chevalier errant de la liberté, cet anti-doctrinaire invétéré, est un peu l'antithèse de Marx. Dieu et l'Etat est un grand moment de liberté, la mienne, la votre, la notre : « La liberté d'autrui, loin d'être une limite ou la négation de ma liberté, en est au contraire la condition nécessaire et la confirmation. »
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Le Timée est un dialogue de Platon qui, avec le Critias, évoque le mythe de l'Atlantide. N'en déplaise à Corto Maltese, Timée, c'est aussi bien plus que ça : c'est probablement la première tentative d'élaboration scientifique d'une cosmogonie ; les quatre protagonistes, Socrate, Critias, Hermocrate et Timée y traitent de tout : genèse, religion, physique, biologie, mathématiques... Y trouve t-on, cinq siècles avant les tentatives gnostiques de fusion de la pensée platonicienne avec le christianisme primitif, les prémices du monothéisme de Platon ? Les Editions de Londres vous offrent leur point de vue dans la préface. Timée n'est pas le dialogue le plus simple, mais c'est un des textes incontournables de notre culture.
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Essais Tome 2 (français moderne et moyen français comparés)
Michel de Montaigne
- Les Editions de Londres
- 7 Mai 2013
- 9781909053960
Les Essais, Livre Deux est la suite des Essais, Livre Un. Les Essais, c'est évidemment l'oeuvre majeure de Michel de Montaigne à laquelle il travailla de 1571 jusqu'à sa mort en 1592, et c'est aussi l'une des oeuvres les plus importantes de la culture occidentale. Si les « Essais » semblent emprunter avant tout au fonds culturel gréco-romain, et surtout latin (la langue maternelle de Montaigne), symbolisant ainsi la Renaissance dont Montaigne est officiellement l'un des personnages les plus emblématiques, la réalité selon nous, c'est que les « Essais » est aussi une réaction au monde chaotique dans lequel vit Montaigne, nous évoquant un peu Confucius ou Lao Tseu développant leur conception de l'existence à une époque de guerres intestines. Mais l'époque de Montaigne, ce sont ces trente ans et plus de guerres civiles. Le point culminant du Livre deux, ce qui en fait toujours une lecture indispensable, surtout à notre époque, c'est naturellement L'apologie de Raymond Sebond : « Qu'on loge un philosophe dans une cage faite de fil de fer en larges mailles, qui soit suspendue en haut des tours de Notre-Dame de Paris... »
Notre édition est unique : elle inclut l'édition de Bordeaux, celle de référence, écrite en français du Seizième siècle, et une édition en français moderne inédite, qui modernise l'orthographe, traduit les mots devenus incompréhensibles, mais, contrairement à d'autres versions modernes, respecte le rythme de la phrase de Montaigne. On passe aisément de la version de Bordeaux à la version moderne, adaptée et traduite par Les Editions de Londres grâce à notre navigation paragraphe par paragraphe. Découvrez cet inédit numérique unique, découvrez le livre deux des Essais, qui n'a jamais été aussi accessible, et autant d'actualité. -
Esquisse d'une morale sans obligation ni sanction
Jean-Marie Jean-Marie Guyau
- Les Editions de Londres
- 27 Janvier 2016
- 9781910628553
« L'esquisse d'une morale sans obligation ni sanction » est un essai philosophique de Jean-Marie Guyau publié en 1885. Dans cet ouvrage, qui fut salué par la critique de son époque, et par des philosophes aussi différents que Nietzsche et Kropotkine, Guyau se place en rupture avec la morale de son temps, influencée par les conceptions kantiennes et les utilitaristes ou pragmatiques anglais. Il n'essaie pas de reconstruire un système moral, mais plutôt s'intéresse à la vie avant tout, et ce en quoi elle influence la morale humaine.
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Discours de la méthode + Règles pour la direction de l'esprit
Rene Descartes
- Les Editions de Londres
- 28 Décembre 2014
- 9781910628119
« Le Discours de la méthode » est l'oeuvre la plus célèbre de René Descartes. Publiée en 1637, Descartes y renverse la logique aristotélicienne prédominante depuis le bas Moyen-Âge, et invente de nouvelles règles servant à l'interprétation du monde, dont le fameux « Je pense, donc je suis ». C'est l'un des textes philosophiques les plus fondamentaux de la philosophie française. On trouvera dans cette édition les deux oeuvres de Descartes expliquant sa méthode de réflexion pour l'approche des sciences ainsi que son traité de dioptrique : Le discours de la méthode qui est son oeuvre maîtresse dans laquelle il a voulu décrire la façon de penser permettant de découvrir la vérité dans les sciences ; Les règles pour la direction de l'esprit qui est une oeuvre incomplète qui n'avait pas été publiée du vivant de Descartes, mais qui a l'avantage de décrire avec plus de clarté les idées qui furent résumées dans le Discours de la méthode ; la dioptrique qui était jointe dans l'édition originale au discours de la méthode et qui en illustre les affirmations théoriques.