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Nous vivons dans un monde de plus en plus complexe. Et la philosophie apparaît comme une réflexion si l'on ne veut pas être envahi par les conflits. Chacun naît avec un cercle de problème qui grandit avec lui. Alors, comment faire pour avoir un bon regard sur l'Histoire, nos sociétés, la politique, l'économie, la morale, la vérité, la foi et la science ? Certaines choses évoluent comme l'intelligence humaine et d'autres choses ne changent pas comme la dualité entre l'esprit et la matière . Il y a donc un mouvement mélioratif à entretenir dans l'Histoire et ces quelques textes embellis de poèmes s'inscrivent dans ce but.
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« La beauté du nombril est qu'il est union entre corps et espaces, entre mère et enfant, mais aussi, dans sa présence modeste, humble au milieu du ventre, il est ce Gabon qui se plante au coeur de l'Afrique pour lui rappeler sa pulsion de vie, et son ancrage dans un passé profond. Le nombril est le rappel constant de la naissance du corps dans "la souche du cordon ombilical" - et août qui était indépendance, qui était promesse comme l'est le placenta, qui était fabrication d'une république cependant demeurée bancale, parce que peuplée de citoyens frappés de peur. Un peuple tétanisé ne peut pas faire son histoire qui, ainsi, demeure promesse, obligation à se retourner dans le corps de la mère, mais ce peut aussi être celui de la femme, ce retour perpétuel qui est amour, désir et son assouvissement, mais aussi interdit car inceste. Le futur est obligation, mais est-il vivable véritablement ? »
Patrice Nganang -
Avec l'annonce de la mort de Dieu Nietzsche a déconstruit nombre de convictions philosophiques et religieuses. Cet essai revient sur ce « paradigme » critique. Qu'en fut-il exactement du « mystère » chrétien ? Comment l'eschatologie judéo-chrétienne s'est-elle insinuée dans la philosophie de l'histoire ? Qu'en est-il de la foi et de l'espérance à l'ère de la « déconstruction » ? Les questions abordées dans cet essai en croisent une autre plus globale : les temps modernes furent-ils l'expression d'un « transfert théologique » ?
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L'image du moro colibri se précipitant de corolle en corolle présente à l'imagination le programme d'une recherche intellectuelle papillonnante, mais certaine que toutes les pensées « s'entretiennent par un lien naturel et insensible qui lie les plus éloignées et les plus différentes » comme l'a écrit Pascal.
Tout se tient, tout est un. Notre matérialisme physique le nie et cependant, en accusant notre pensée occidentale de schizophrénie, nous reconnaissons implicitement que nous manquons la réalité de l'être en son unité, que la vérité de l'être nous échappe.
Les fragments qui constituent la seconde partie de l'ouvrage sont des pensées qui, au-delà de leur émiettement apparent, se réfèrent toutes à une unique intuition de l'Être de l'être Absolu, dont tous les êtres sont des émanations par participation. -
L'homme est l'être qui cherche toujours à se définir.
Cependant, plus la science parvient à dépasser les limites de l'imagination, plus on constate sa carence face au problème de l'homme. Elle n'a toujours rien à répondre à la question : qu'est-ce que l'homme ?
Ortega va donc redéfinir l'homme par son action, ses circonstances, et la ligne d'interprétation de son être deviendra celle qu'il a lui-même choisie.
D'où cette fameuse notion de raison historique. L'homme sera ce qu'il aura accompli et non pas ce que l'on aurait voulu qu'il soit. La raison historique prend sa rigueur et sa force dans la quête d'un regard qui cherche l'homme dans la totalité de son agir. -
L'auteur partage une méthode pour tirer votre épingle du jeu dans ce monde de demain ; ce nouveau monde si différent de celui que nous avons connu pendant notre jeunesse. Un monde qui frappe à notre porte et qui change déjà notre vie et celle de nos enfants.