Véritable célébration de la neige, ce coffret, accompagné d'un livret explicatif, déploie dans un format accordéon plus d'une soixantaine d'oeuvres des plus grands maîtres de l'estampe japonaise. Empreintes de poésie et de raffinement, ces images témoignent de l'étonnante virtuosité picturale d'artistes tels que Hokusai, Hiroshige, Harunobu ou Hasui, qui ont su transcrire la blancheur immaculée de la neige dans ses nuances les plus subtiles, mais aussi relever ce défi : peindre l'absence de couleur. Villages de montagne ensevelis sous la neige, temples et pagodes dans la solitude ouatée de l'hiver, neiges éternelles sur la cime du Fuji... autant de vues qui nous invitent, en accord avec la conception même de l'ukiyo-e, à vivre uniquement le moment présent, à nous livrer tout entiers à la contemplation de la nature.
Les estampes pour éventails comptent parmi les plus rares de l'oeuvre gravé de Hiroshige (1797-1858), le dernier grand imagier japonais de l'époque d'Edo. Destinées à décorer un accessoire du quotidien réalisé en bambou, ces sublimes gravures éphémères couvrent une large palette de thèmes : sites célèbres d'Edo et des provinces du Japon, portraits féminins, scènes du théâtre kabuki, parodies humoristiques ou encore compositions de fleurs et d'oiseaux. La fondation Georges Leskowicz possède l'une des plus importantes collections de ces feuilles d'éventails, avec environ cent-vingt pièces dont un tiers sont uniques. Reproduites pour la première fois, ces oeuvres sont accompagnées de commentaires et mises en perspective dans l'histoire de la gravure pour éventails au Japon.
Véritable célébration des cerisiers, ce coffret, accompagné d'un livret explicatif, déploie dans un format accordéon plus d'une soixantaine d'oeuvres des plus grands maîtres de l'estampe japonaise. Le sakura, dont la fleur est devenue l'emblème du pays, offre au début du printemps une floraison grandiose, dans de subtiles variations de couleurs, qui s'étend comme un nuage vaporeux sur tout le pays, et qui a donné lieu à un rituel ancestral, le hanami. De Hokusai à Hiroshige, en passant par Keibun, Bairei et Hasui, ces estampes mettent en valeur l'intensité et la fugacité de ce moment unique, occasion de recueillement en famille ou entre amis, où chacun est invité à méditer sur la brièveté de toute chose et sur la fragilité de l'existence, à contempler la nature pour y trouver la sagesse.
Véritable célébration des chats, ce coffret, accompagné d'un livret explicatif, déploie en format accordéeon plus d'une soixantaine d'oeuvres des plus grands maîtres de l'estampe japonaise. Au Japon, le chat, présent dans le folklore, dans la poésie et les pièces de théâtre kabuki, est une figure emblématique. Tantôt adoré pour sa douceur, sa beauté et son rôle de porte-bonheur (le Maneki-neko), tantôt craint pour sa cruauté et ses pouvoirs surnaturels, devenant alors le Bakeneko, un chat monstrueux, vampire ou sorcier, il fascine depuis toujours. De Hokusai à Hiroshige en passant par Yoshitoshi et Kuniyoshi, ces estampes mettent en valeur ce félin mystérieux et fascinant, d'une beauté envoûtante.
Dans l'art japonais du XXè siècle, shin hanga désigne les « nouvelles estampes. Relativement méconnues, elles se distinguent des gravures sur bols traditionnelles par leur langage visuel ancré dans la modernité. Les femmes, autrefois idéalisées et stylisées, sont désormais dessinées à partir de modèles réels dont on devine les émotions. Les paysages, Impressionnistes plus que réalistes, se caractérisent par une gamme chromatique très évocatrice. Ces fascinantes « nouvelles estampes » témoignent aussi d'une perfection technique exceptionnelle, résultat de la collaboration entre des artistes tels Goyo, Kotondo, Shinsui et Hasui, des éditeurs, des graveurs et des Imprimeurs.
La sélection d'estampes présentée ici, issue de deux grandes collections privées, est enrichie d'oeuvres provenant des Musées royaux d'Art et d'Histoire de Bruxelles et -apport inestimable- d'emprunts à la collection de la famille de l'éditeur Watanabe Shozaburo, l'homme par qui tout commença.
Ces carnets s'inspirent au plus près de la forme traditionnelle des carnets d'estampes originaux que publiaient les grands maîtres de l'estampe japonaise comme Hokusai ou Hiroshige. Grâce à ce système de feuilles doublées et cousues, le confort d'écriture est inégalé.
Ce carnet s'inspire au plus près de la forme traditionnelle des carnets d'estampes originaux que publiaient les grands maîtres de l'estampe japonaise comme Hokusai ou Hiroshige. Grâce à ce système de feuilles doublées et cousues, le confort d'écriture est inégalé.
Ce carnet s'inspire au plus près de la forme traditionnelle des carnets d'estampes originaux que publiaient les grands maîtres de l'estampe japonaise comme Hokusai ou Hiroshige. Grâce à ce système de feuilles doublées et cousues, le confort d'écriture est inégalé.
Tourbillons impressionnants, flots tumultueux des rivières, torrents bouillonnants, cascades vertigineuses, violentes intempéries, douces pluies poétiques, neige immaculée et silencieuse : l'eau sous ses multiples formes occupe une place essentielle dans les estampes japonaises des XVIIIe et XIXe siècles. La mer surtout, omniprésente dans l'archipel nippon, participant de l'identité des Japonais, est sublimée. Parmi les représentations récurrentes de vagues impétueuses déferlant sur le rivage, menaçant des embarcations, se brisant sur les falaises, les rochers et les récifs, une image aussitôt s'impose : celle de la célèbre Grande Vague de Hokusai. Des artistes tels que Hokusai en effet, mais aussi Hiroshige et Kuniyoshi vont devenir les maîtres incontestés de cette représentation de l'eau, relevant de véritables défis techniques pour saisir à la fois l'instantanéité et la pérennité du mouvement, en exprimer l'éternel recommencement, en traduire l'ampleur et la force. Jeux de lumières, de couleurs et de lignes, stries profondes, traits vifs, courbes ou volutes leur permettent de synthétiser et de schématiser les divers mouvements des eaux, tour à tour dormantes, bouillonnantes ou écumantes. À partir des années 1830, un nouveau pigment, le bleu de Prusse, va leur permettre de rehausser leurs oeuvres d'une teinte intense et profonde, donnant à l'eau toute sa force d'expression, autorisant tous les contrastes et les variations infinis de bleus.Dans un style tout à la fois réaliste, abstrait et innovant, ces maîtres de l'estampe capturent le caractère unique et quasiment sacré de l'eau dans une véritable communion avec la nature, et nous livrent leur vision d'un monde empreint de spiritualité.
Véritable célébration du Kisokaido, ce coffret, accompagné d'un livret explicatif, déploie en format accordéon le fac-similé du recueil commencé par Keisai et complété par Hiroshige entre 1835 et 1842. Itinéraire alternatif au célèbre Tokaido reliant Edo à Kyoto, cette route et ses soixante-neuf stations sont ici représentées dans de magistrales estampes qui illustrent, au fil des saisons, la beauté des sites mais aussi la diversité d'une société, mettant en scène seigneurs ou mendiants, moines ou samouraïs, pèlerins ou portefaix, sans oublier les marchands, les aubergistes et les paysans. Hiroshige y affirme son génie dans l'emploi des couleurs, osant des perspectives et des compositions inattendues, confirmant ainsi son statut de maître de l'estampe japonaise.
La lune occupe une place très singulière dans la culture japonaise, au point qu'une fête, Tsukimi, lui est traditionnellement consacrée chaque année, à une date qui varie entre la mi-septembre et le début d'octobre, suivant le calendrier lunaire. La célébration, toujours vivace, consiste à se réunir en famille ou entre amis pour contempler l'astre nocturne lorsqu'il est dans sa phase pleine, au moment de l'année où sa brillance est la plus grande, rituel qui s'accompagne d'offrandes et de mets spécifiques. Contrairement à la tradition occidentale qui associe à la lune une image mélancolique, voire négative, elle est au Japon l'expression de la fécondité et de la prospérité - trace, sans doute, de fêtes anciennes célébrant la fin des récoltes. Plus largement, elle symbolise l'automne, participant ainsi d'un genre poétique et artistique intitulé « Neige, lune et fleurs », qui résume le cycle des saisons.
Les estampes réunies dans cet album témoignent de l'importance qu'elle occupe dans l'imaginaire des artistes. Certaines illustrent clairement la fête de Tsukimi, montrant des réunions sur une terrasse ou sur le bord d'une rivière. D'autres rappellent son lien étroit avec la poésie, comme en attestent les feuillets entre les mains de quelques personnages, mais aussi avec les contes et les récits mythologiques - rappelés notamment par la présence de lapins. Ailleurs, la lune marque simplement le passage à la nuit, lorsque le soleil a disparu et que chacun se hâte de rentrer chez soi ; ou au contraire, quand la tombée du jour sonne le début d'une autre vie, celle des courtisanes et des plaisirs secrets. Enfin, présente parfois pour sa seule qualité esthétique, la lune éclaire un paysage, empreint dès lors de mystère, ou participe d'une composition savante et délicate, mêlant fleurs et oiseaux.
Les plus grands noms de l'estampe japonaise se trouvent réunis dans ce recueil, Hokusai, Hiroshige, Yoshitoshi, dernier grand maître de l'ukiyo-e, plus tard Hasui Kawase et bien d'autres. Si chacun, avec son style singulier, a célébré l'astre de la nuit, de l'ensemble se dégage une atmosphère particulièrement paisible et poétique.
Ce carnet s'inspire au plus près de la forme traditionnelle des carnets d'estampes originaux que publiaient les grands maîtres de l'estampe japonaise comme Hokusai ou Hiroshige. Grâce à ce système de feuilles doublées et cousues, le confort d'écriture est inégalé.
Ce carnet s'inspire au plus près de la forme traditionnelle des carnets d'estampes originaux que publiaient les grands maîtres de l'estampe japonaise comme Hokusai ou Hiroshige. Grâce à ce système de feuilles doublées et cousues, le confort d'écriture est inégalé
Ce carnet s'inspire au plus près de la forme traditionnelle des carnets d'estampes originaux que publiaient les grands maîtres de l'estampe japonaise comme Hokusai ou Hiroshige. Grâce à ce système de feuilles doublées et cousues, le confort d'écriture est inégalé.
Ces carnets s'inspirent au plus près de la forme traditionnelle des carnets d'estampes originaux que publiaient les grands maîtres de l'estampe japonaise comme Hokusai ou Hiroshige. Grâce à ce système de feuilles doublées et cousues, le confort d'écriture est inégalé.
Redécouvrez le génie de Katsushika Hokusai (1760-1849), maître de l'estampe japonaise, à travers une sélection de 22 planches parmi les plus belles, telles les Trente-six vues du mont Fuji ou encore la Tournée des cascades de toutes les provinces.
Cet opus de "L'Oeil curieux" vous donne rendez-vous dans le quartier des plaisirs de l'époque d'Edo, ce Tokyo du XVIIe au XIXe siècle où les beautés - hôtesses de maisons de thé, geishas et courtisanes - offrent les divertissements les plus raffinés et les plus fastueux. Un univers secret. A travers une quarantaine d'estampes exceptionnelles, le monde secret et voluptueux des geishas s'ouvre au lecteur et révèle les codes de la séduction et du libertinage.
Une esthétique du plaisir. Le livre montre une époque où les artistes rivalisent d'imagination pour imposer leur idéal de beauté, mythifier la beauté féminine, créatrice du désir. Des portraits-énigmes. Regarder le portrait de ces beautés japonaises, c'est apprendre à déchiffrer une énigme. A travers l'ouvrage, l'oeil s'exerce et repère peu à peu le jeu subtil qui distingue chacune de ces belles...
La grâce singulière d'une main, un éventail, un bouquet d'iris ou une coupe de saké deviennent autant d'indices... Au-delà des idées reçues. Le livre nous fait découvrir, aussi, que les beautés japonaises d'alors n'étaient pas seulement des courtisanes ou des "top modèles", mais également des jeunes femmes cultivées, danseuses et musiciennes de talent, créatrices de parfums, auteurs de poèmes et peintres à leurs heures.
Empreinte depuis la nuit des temps de shintoïsme, l'âme japonaise est plus que toute autre en communion avec la nature et la faune. Chaque animal, du plus petit au plus majestueux, de l'effrayant corbeau à la sublime grue, est sacré. Aussi occupe-il une place centrale dans la mythologie, ainsi que dans la littérature, les arts et l'artisanat nippons.
Nelly Delay et Dominique Ruspoli nous invitent à découvrir 28 animaux du quotidien (le renard, la grenouille, le chat, la grue, ...) dans des textes accessibles, associant haïkus, contes et anecdotes de la vie actuelle, et illustrés d'oeuvres et objets d'art produits par les artistes et artisans japonais les plus raffinés. Une promesse de délectation et d'émerveillement.
Le yoga, sagesse indienne née aux alentours de notre ère à partir d'un fonds d'expériences et de spéculations plus anciennes, a irrigué la plupart des mouvements spirituels du sous-continent indien. Brahmanes, bouddhistes, jaïns, soufis musulmans, groupes tantriques l'ont modulé de manière spécifique, et le yoga s'est ainsi développé en une multitude de propositions qui attestent de sa richesse et ont assuré sa pérennité.
Les contacts entre cultures indiennes et voyageurs, savants ou colons européens en ont profondément modifié les formes et les finalités.
Ascètes, yogis, soufis s'attache à évoquer quelques-uns des multiples visages de l'ascétisme indien. Car ceux qui se disent « yogis » dans l'Inde ancienne appartiennent à toutes sortes de milieux. Ils sont les acteurs d'un univers où circulent des conceptions et des pratiques communes et qui développe une culture partagée de la méditation, du renoncement, de la libération ou encore de l'acquisition de pouvoirs supranaturels.
Parmi la sélection d'oeuvres ici présentées, deux documents exceptionnels du xviie siècle : le premier est un manuscrit moghol, provenant de la bibliothèque Chester-Beatty à Dublin, qui comporte les toutes premières études picturales de postures yogiques, telles qu'elles furent codifiées au xve siècle dans le texte sanskrit Hatha Yoga ; le second est une étonnante peinture sur coton de près de 2 mètres de longueur, issue du cabinet de curiosités de la bibliothèque Sainte-Geneviève. Elle figure 29 ascètes et yogis se livrant à différents exercices de yoga. Ces deux témoignages artistiques comptent parmi les plus anciennes représentations picturales de postures yogiques connues à ce jour.
Une sélection de gravures sur bois et de lithographies de l'artiste français Henri Rivière (1864-1951) magnifiant sa vision poétique et japonisante des paysages marins saisis dans leur variété et leur féerie quotidienne.
Henri Rivière (1864-1951) est un des artistes français les plus populaires, non pas forcément par son nom, mais par ses estampes à la manière japonaise. Elles ont connu une fortune extraordinaire depuis leur création au tournant des XIXe et XXe siècles.
Sont ici rassemblées pour la première fois en un élégant recueil, dans leur ordre original et au complet, les fameuses séries « La féérie des heures », « Paysages parisiens », « Aspects de la nature », etc.
Toutes les oeuvres lithographiées donc, qui comptent aussi affiches, panneaux de spectacle, etc., fidèlement reproduites, indexées, accompagnées de commentaires de spécialistes référents. Avec un soin particulier apporté au contexte de production, édition et diffusion des lithographies à l'époque de Rivière. Des recherches de première main, sur la piste de Rivière, avec à la clef de très nombreux documents inédits parmi les 300 images reproduites.
Après les Haïkus des quatre saisons illustrés par Hokusai, ce nouveau volume des "Classiques en images" renoue avec la tradition du poème court japonais : 67 haïkus de Basho, choisis pour égrainer le temps qui passe... Une journée, une année, une vie sous le pinceau d'Hokusai. Un recueil qui nous invite à penser le temps autrement.
Depuis la ville d'Edo, où Hokusai est né, jusqu'au Mont Fuji, dont ses "trente-six vues" restent célèbres, en passant par la figuration du bouddhisme dans son art ou encore les traditionnels cerisiers en fleurs, ce roman graphique explore la vie d'Hokusai parallèlement à sa vision du Japon. Le lecteur découvre ce pays grâce aux oeuvres de l'artiste, qui ont fortement participé à en forger l'imaginaire collectif, au Japon mais aussi dans le monde occidental. Depuis les impressionnistes, l'art d'Hokusai a influencé nos notions de force et d'harmonie. Ce roman graphique réunit des éléments biographiques avec des descriptions écrites et illustrées de la culture et de la tradition japonaises, deux aspects qui ne peuvent être dissociés.
Voici qu'Utamaro, délaissant les portraits de courtisanes qui l'ont rendu célèbre, décide cette fois d'aller contempler la neige ou la lune ou, encore, d'inventorier ce qu'une mer délaisse sur le sable quand elle se retire. Ce qui touche dans les trois albums de peintures réunis ici, c'est peut-être d'abord cela, cet abandon du regard aigu sur une société raffinée, pour retourner à la beauté native de la nature. On peut alors se faire proche d'une grève, d'une lune vagabondant dans le ciel nocturne, d'un pont perdu dans la brume, ou de coquillages ouvragés émaillant le sable. Présentées avec la traduction des poèmes qui les accompagnent, ces estampes nous éblouissent par la fraîcheur intacte de leur pinceau et la délicatesse de leurs couleurs poudrées d'or.