Cet ouvrage, richement illustré, est l'occasion de redécouvrir le patrimoine exceptionnel des pierres à légendes et se veut une invitation à suivre son propre chemin au coeur de sites naturels remarquables du Limousin.Le Limousin, pays de l'arbre et de l'eau, territoire d'espaces naturels encore préservés, conserve de façon plus discrète un ensemble remarquable de pierres dites « à légendes ». Ces pierres, isolées ou regroupées en chaos de rochers, nées de l'érosion ou façonnées par l'homme, ont suscité inévitablement, de par leur aspect ou leur implantation, nombre de croyances et de pratiques rituelles relevées par l'ethnologue. Occupant une grande place dans les traditions locales du Limousin, les légendes liées aux pierres sont peuplées de druides, fades ou fées, martes, bergères, animaux fabuleux, chercheurs de trésors ou relatent le passage de géants, de saints, voire du Diable. Ces légendes constituent pour chaque génération un héritage multiséculaire. Au-delà du témoignage ethnologique, le présent ouvrage se veut aussi un appel à la sauvegarde de ce patrimoine du sensible qui nous indique les regards qu'ont portés nos ancêtres sur leur environnement. Nombre de ces pierres, inscrites dans des paysages ou des cheminements d'approche d'une pure beauté, conservent pour les visiteurs une véritable charge émotionnelle.
François Guyot, ethnologue, a été professeur d'Histoire et Géographie au lycée Jean-Giraudoux de Bellac (Haute-Vienne). Il a présidé la Société d'Ethnographie du Limousin et de la Marche (S.E.L.M.) pendant de nombreuses années. Il a surtout travaillé sur l'artisanat, les coutumes, croyances et légendes de son pays natal, Saint-Yrieix-la-Perche en Haute-Vienne. Toutes ses études ont été publiées dans le bulletin de la S.E.L.M. dont celle consacrée aux Pierres à légendes du Limousin parue en 1994. Désormais, il se consacre plus particulièrement à l'histoire contemporaine de Bellac.
Ce beau livre illustré prouve que le pays qui regroupe la Corrèze, la Creuse et la HauteVienne est doté d'une forte et ancienne identité, construite au fil des siècles, par ceux qui y vivaient comme par ceux qui y sont venus s'y installer, nourrie d'histoire, de culture et de nombreuses activités économiques. Au gré des diverses entrées, Laurent Bourdelas décrit un Limousin où il fait bon vivre, entre villes à taille humaine et campagne, montagnes et plaines, étangs et rivières, musées et entreprises dynamiques...
1940-1944. Cinq ans de vie limousine qui ont nourri la mémoire collective et marqué les esprits de façon indélébile. Le lecteur retrouvera dans cet ouvrage, guidé par l'analyse d'un historien spécialiste, tous les événements, dramatiques ou héroïques, qui ont façonné l'histoire régionale, d'Oradour à la bataille du mont Gargan, des pendaisons de Tulle aux combats d'Ussel et d'Égletons, de l'affaire du bois de Thuraud à la première libération de Guéret... Il partagera le combat de quelques grandes figures exemplaires de la Résistance tels Edmond Michelet, Georges Guingouin et Léon Lanot mais sera aussi confronté aux difficultés de la vie sous l'Occupation et aux méfaits de la politique de collaboration de l'État français. Rien n'en sera oublié : les rationnements, l'exploitation des étrangers dans les Groupes de Travailleurs, la répression des opposants politiques, les jeunes Français livrés en esclavage par le STO, l'antisémitisme et les rafles de Juifs étrangers organisées pour les prédateurs nazis... Rien ne sera oublié de ce qui devait être couvert par la propagande et le culte du Maréchal « vainqueur de Verdun ». Le regard ici porté sur cette période s'est voulu le plus large possible, éclairé par des recherches récentes et d'ultimes témoignages concernant notamment la vie clandestine à laquelle furent contraints les multiples « indésirables » du régime pétainiste.
Aujourd'hui encore, la tragédie d'Oradour-sur- Glane est dans toutes les mémoires.
Guy Perlier et Hélène Delarbre dressent dans cette synthèse le portrait de cette ville victime de la Seconde Guerre mondiale.
1936, le Front populaire. L'union des forces de gauche parvient au pouvoir. Pour la première fois, un Premier ministre socialiste dirige la France. Victorieux dans les urnes, le peuple célèbre son succès et l'événement suscite toute une mythologie. En plus des élections, 1936 ce fut aussi les manifestations, les grèves, l'antifascisme, la guerre d'Espagne... Comment le Front populaire fut-il perçu et vécu en Limousin ? Dans une région où la gauche était largement représentée, quel écho reçut l'avènement du gouvernement Blum et que se passa-t-il avant la victoire du printemps 1936 ? Peu de travaux ont jusque-là abordé le sujet dans sa dimension locale. À l'occasion des 80 ans du Front populaire, les membres de l'association Mémoire Ouvrière en Limousin ont cherché au travers des contributions rassemblées dans cet ouvrage à restituer l'atmosphère et le contexte des années 1930 en Limousin.
Ouvrage collectif. Mémoire ouvrière en Limousin est une association existant depuis 1998, organisatrice d'expositions et éditrice d'ouvrages autour des thématiques de l'histoire sociale en Limousin. Elle est composée de plus de 20 historiens et militants.
1re partie : Mobilisé en 1916, Marcel Body, un jeune ouvrier limousin de 22 ans, se porte volontaire pour la Russie et assiste à la révolution en 1917. Il entre « en communisme », se vouant à un mouvement promettant paix, émancipation et égalité, notamment au sein du Komintern. Il côtoie alors Lénine et Alexandra Kollontaï, emblématique figure féminine de la révolution. Mais les dérives du régime provoquent la rupture et son retour en France en 1927. Ses critiques lui valent d'être un des premiers exclus du Parti communiste. 2e partie : En juin 1917, en Creuse, 10 000 soldats russes, censés renforcer l'armée française sur le front, se mutinent et transforment le camp de La Courtine en soviet. Par leur geste, la révolution de février résonne à l'ouest. En septembre, après avoir subi trois jours de tirs d'artillerie, les mutins se rendent et subissent l'internement, le travail forcé ou le bagne. S'ils accueillent avec ferveur la révolution d'octobre, le gouvernement de Lénine n'obtient leur retour en Russie soviétique qu'en 1919 et 1920. Cette étude croisée permet une approche originale des révolutions russes en inversant le regard. Observée depuis une terre de gauche, à la fois point de départ et d'arrivée d'hommes mêlés à ces révolutions, cette page de l'histoire mondiale s'éclaire d'un jour nouveau à travers l'exemple du Limousin.
Le Limousin, en ses trois départements, Corrèze, Creuse, Haute Vienne, et plus de deux mille ans d'histoire, n'a cessé, même à travers les conflits internes et franco-anglais, les partages seigneuriaux et la création d'une Marche, ou d'un second évêché à Brive, d'affirmer sur un sol ingrat, mais en des limites territoriales quasi constantes, une unité sociale et culturelle et un fort sentiment identitaire qui persistent encore aujourd'hui. Les moqueries de quelques auteurs d'une intelligentsia des siècles passés ont été vite effacées par la réputation qu'il a acquise en divers domaines comme les émaux, la porcelaine, les élevages. C'est cette histoire, tout à la fois événementielle, économique, sociale et populaire, des origines à la deuxième décennie du xxe siècle, nourrie d'un fort sentiment d'appartenance, la limousinité, qui est ici développée en une approche nouvelle, originale même, où la vie du paysan et celle de l'artisan, l'économie et la politique, la nature et la technique, le parler vernaculaire et l'innovation, la religion et l'athéisme constituent, quelquefois en contrepoints dialectiques, un tableau vivant d'une culture régionale qui fait du Limousin un pays «petit mais costaud», un pays où l'on sait «oser la différence», même en Nouvelle-Aquitaine.
Entre livre d'histoire et livre d'art, cet ouvrage passionnant révèle au lecteur des aspects méconnus de l'origine de la porcelaine de Limoges. L'épopée Alluaud, l'une des plus célèbres familles de porcelainiers, façonne au début du XIXe siècle le paysage industriel en contrôlant l'extraction et la vente du précieux kaolin, en dominant le flottage des bois et en implantant la première véritable usine de porcelaine « aux Casseaux », sur les bords de la Vienne. Plus de 100 illustrations participent à l'évocation des fondements de l'industrie porcelainière, des carrières de kaolin de Marcognac en Haute-Vienne jusqu'au port du Naveix, célèbre quartier populaire et manufacturier de la capitale limousine. Les porcelaines produites par la manufacture Alluaud subliment ce premier âge d'or de la porcelaine de Limoges.
Une redécouverte de l'histoire de la Corrèze par l'image. Une double vision, grâce à des documents anciens et récents, mis face à face.Des monuments et constructions importants de 71 communes corréziennes sont représentés pour définir l'identité du département et de ses habitants. De Beynat à Varetz, de Sainte-Féréole à Brive-la-Gaillarde, ou encore de Chamberet à Neuvic, Rudi Molleman invite au voyage dans une Corrèze transformée par le temps.
Rudi Molleman fait partie des gens qui sont nés ailleurs, mais tombés amoureux de notre belle région. Il vit en Dordogne depuis une quinzaine d'années. Passionné de l'histoire locale, il a publié Les grandes affaires criminelles de Dordogne, mais aussi quelques romans sous le pseudo de Rudi Meunier : Ersatz, Péri et Delcouderc & Mérilhou.
Si « les amis de la ligne droite et des rues correctes » ne trouvent pas à Tulle leur compte, ils sont par contre assurés d'y trouver du pittoresque et de l'imprévu.
C'est ce que l'évêque Mascaron a fait savoir à Mlle de Scudéry le 23 juin 1672 en lui adressant une lettre, dont voici un extrait : « S'il ne fallait venir à Tulle, elle serait une jolie ville. Le vallon où elle est située est très beau et on trouve, au sortir des portes, des prairies, des collines couvertes de bois, des enfoncements, des ruisseaux qui sont très propres à faire rêver...
La ville est haute et basse... Les maisons sont beaucoup plus belles qu'à Limoges et qu'à Poitiers ».
Gilbert Beaubatie nous invite à découvrir certaines de ces curiosités naturelles et architecturales, sans oublier le chemin de la mémoire et de l'histoire.
17 affaires criminelles célèbres qui ont marqué l'histoire du département de la Corrèze, entre 1830 et 1930. L'ensemble des affaires criminelles sont illustrées de photographies ou de dessins de journalistes réalisés lors de procès ou durant les instructions. Histoire de chair et de sang, de violences ; histoire de passions, d'émotions et de frustrations ; histoire de corps... Parricide, assassinat crapuleux ou passionnel, quelle que soit la forme que prenne le crime, il nous interroge, comme il a interrogé les contemporains qui y furent confronté. Comment appréhender le geste criminel d'un homme ? Il faut convoquer les acteurs, les pratiques et les imaginaires des contemporains pour écouter ces voix tirées de l'oubli, traces des violences et des émotions de ces hommes ordinaires. S'immerger dans les affaires criminelles est un accès privilégié au pays corrézien des xixe et xxe siècles.
Plus de quatre cents cartes postales et images anciennes nous montrent le département de la Corrèze tel qu'il était il y a un siècle. Au fil des près de trois cents communes, villes ou villages présentés, ce livre constitue un témoignage unique de la vie d'autrefois. Commerces, gares, monuments, événements: rien n'a été oublié. Les images commentées permettent de visualiser et de mieux comprendre les principaux changements survenus dans le département depuis un siècle. De la visite présidentielle aux villages engloutis par le barrage de Bort les-Orgues, en passant par l'usine de La Marque ou la Manuacture de Tulle, du plateau de Millevaches aux rives de la Dordogne, revivez la vie quotidienne de nos ancêtres corréziens comme si vous y étiez.
Dans cet ouvrage, Rudi Molleman vous plonge dans le passé de la Haute-Vienne. Plus de 500 cartes postales anciennes vous montrent le département d'il y a 100 ans. La construction de la gare de Limoges, le massacre d'Oradour sur Glade, au fil des presque 200 communes présentées, retrouvez les commerces, mairies, églises, écoles et autres monuments du département.
Les événements qui ont marqué la Haute-Vienne y sont également illustrés ainsi que la vie quotidienne des haut-viennois. Ce livre est un témoignage unique de la vie d'autrefois.
Tout le Limousin jour après jour, grâce à ce grand almanach. Le lecteur retrouve mille et une rubriques pratiques : conseils de jardinage, recettes régionales, contes et légendes, histoires drôles, remèdes de grands-mères, les événements marquants de la vie limousine en 2019, les anniversaires, les personnages célèbres et bien plus encore ! Tout cela à découvrir au fil des saisons et en s'amusant !
Un menhir, deux dolmens, quelques tegulae, les traces d'une voie romaine et d'un lieu de culte, des vases funéraires et des sarcophages, tels sont les témoignages nombreux d'une occupation féconde et très ancienne de la commune d'Esse. Tout au long du Moyen Âge, la population paysanne mène une vie misérable et tourmentée. Malgré une seigneurie dominante, une paroisse va naître et se structurer autour d'un clergé plus bienveillant et d'une église plus protectrice. La révolution de 1789 amène jusqu'au plus profond de notre territoire un bouleversement considérable avant que des notables prennent en main de façon efficace les destinées de la commune. Les guerres du xxe siècle laissent des traces profondes et il faut attendre les années 1970 pour que les progrès techniques transforment complètement un monde paysan qui n'avait guère évolué. Entre légendes, anecdotes et documents inédits, Guy Traumat redécouvre la vie de sa commune et de quelques personnages qui en ont façonné l'identité. Acteur lui-même pendant 31 ans de la vie municipale d'Esse, il livre ici un hymne à la ruralité et à sa commune.
Le collège de Bort-les-Orgues est situé en Haute Corrèze, c'est-à-dire en Limousin mais si près de l'Auvergne que ce territoire rural a pu appartenir à trois académies scolaires administratives successives selon les époques. Aucun personnage illustre ne s'y est manifesté, pas même Jean-François Marmontel, figure académicienne emblématique de la petite ville. Mais un passé énigmatique, dont la tradition orale semble ne conserver que quelques bribes, interroge : quid en effet de ce couvent ? De cette prison ? Des archives éparpillées ? Des mémoires disparues ?...
« Le coin de terre où il est né, où il a vécu son enfance, son adolescence, sa jeunesse, le milieu familial où s'est formée et développée son âme, où il a aimé, souffert parfois, font refleurir son imagination, et les images qu'ils évoquent se présentent à ses yeux parées des couleurs les plus vives. Si loin que sa destinée l'emporte, il s'attache à tout ce qui peut lui rappeler le passé, non seulement le passé qu'il a connu, mais celui de ses ancêtres les plus lointains. Il éprouve alors le besoin d'interroger les vieux documents, les vieilles pierres et les livres. Ceux-ci retracent les faits de cet autrefois, peu ou mal connu ; ils font revivre les institutions disparues, les hommes qui accomplirent de glorieuses ou de dures tâches, les événements qui s'accomplirent au cours des siècles, les usages, les coutumes, la manière de voir et de sentir des anciens, qui firent l'originalité de la petite patrie et, souvent, sa force et sa richesse.
De ces multiples nécessités est née l'idée de ce livre. Il ne prétend pas à une haute érudition. Ce qu'il contient de substance historique a été, en majeure partie, emprunté à des devanciers dont les solides connaissances font autorité. Seules, certaines des conclusions et la mise en oeuvre nous sont personnelles. Nous présentons donc au lecteur, dans la mesure du possible, le résumé de ce qui a paru sur Tulle depuis des années, de Bertrand de Latour et d'Etienne Baluze jusqu'à François Bonnélye, Maximin Deloche et Gustave Clément-Simon, en passant par MM. Poulbrière, Fage et Champeval. Au cours de notre récit, on trouvera indiquées toutes les références et les sources où il nous a été donné de puiser, aussi bien pour la période médiévale, et avant elle, que pour la période moderne et contemporaine » (Extrait de l'Avant-Propos).
Initialement publié en 1913, totalement introuvable aujourd'hui, voici une histoire incontournable de la capitale de la Corrèze. Johannès Plantadis né à Tulle (1864-1922), archéologue, ethnologue, historien et journaliste, membre fondateur du Félibrige (avec Mistral et Roumanille) ; il est l'auteur de nombre d'ouvrages et articles sur l'histoire et les traditions populaires du Limousin.
La sélection des 100 dates incontournables qui ont marqué l'histoire de Limoges de l'Antiquité à nos jours.
Le printemps offre généreusement ses sourires, aux rafales hargneuses succèdent la brise légère. Alors s'offrent à vous, encore tapies sous un coussin de mousse douce, violettes, pâquerettes, pervenches, primevères... exhalant dans l'air leurs délicates senteurs. Les campagnes revivent, les terrasses des cafés aussi... Les portes s'ouvrent, les cours aussi... Les jupes raccourcissent, les genoux se dévoilent...
Puis c'est l'azur ensoleillé de l'été quelquefois parsemé de nuages et de brumes. Il porte en lui les promesses d'une chaleur bénéfique, de farniente, de vacances, d'horizons nouveaux. Abordez des villages situés au bout, tout au bout des chemins ombragés de tilleuls, serpentant sur une colline ou longeant une petite rivière.
Une journée d'automne, c'est la lumière si particulière qui joue avec les bruns, les jaunes des feuilles et des fougères et les mauves des bruyères. C'est cette odeur si particulière de bois mort humide et d'herbe mouillée. C'est aussi ce cri si prenant d'un cerf en rut... Vous entrerez dans ces magnifiques forêts ou dans un chemin de campagne pour faire une cueillette de fruits ou de baies sauvages, pour une recherche de cèpes tête noire, de girolles orangées, d'amanites des césars, de pieds de moutons, de trompettes de la mort... et de châtaignes.
Souvenez-vous, la douceur persistante du temps avait provoqué des bouleversements dans l'éveil de la nature.
C'est ainsi que nous avions cueilli des jonquilles épanouies, fin janvier ! Les pommiers du Japon avaient mêlé leurs fleurs rouges au jaune des forsythias. Les jardiniers s'étaient plaints du manque de gelées, très utiles pour tuer « la vermine «, jamais inquiétée par le froid.
Au fil des quatre saisons parcourez l'almanach pour votre plaisir, On y parle de pluie, on y parle de beau temps. On y retrouve cette nostalgie positive qui se dégage des récits, des contes, des légendes, des histoires, des personnages, des recettes... L'âme du terroir en quelque sorte !
Gérard Bardon
Tout le Limousin jour après jour, grâce à ce grand almanach. Le lecteur retrouve mille et une rubriques pratiques : conseils de jardinage, recettes régionales, contes et légendes, histoires drôles, remèdes de grands-mères, les événements marquants de la vie limousine en 2018, les anniversaires, les personnages célèbres et bien plus encore ! Tout cela à découvrir au fil des saisons et en s'amusant !
Tout le Poitou, jour après jour, grâce à ce grand almanach. Tout cela à découvrir au fil des saisons et en s'amusant ! Le lecteur retrouve mille et une rubriques pratiques : conseils de jardinage, recettes régionales, contes et légendes, histoires drôles, remèdes de grands-mères, les événements marquants de la vie poitevine en 2021, les anniversaires, les personnages célèbres et bien plus encore !
A travers leurs histoires, leurs monuments historiques et leurs petit patrimoine, cet ouvrage nous amène à la découverte tout au long des siècles des deux sous-préfectures de la Haute Vienne : Bellac et Rochechouart.
Ces deux cités ont vue le jour au Xe siècle à l'époque de la féodalité. Des châteaux furent édifiés et des maisons se groupèrent autour du donjon seigneurial.
Auparavant les régions de Bellac et Rochechouart faisaient partie intégrante de la province du Limousin. Au Xe siècle fut crée la province de la Marche dans laquelle Bellac fut incluse. Quand à Rochechouart, elle fut rattachée à la province du Poitou et fit partie de ce que l'on appela les trois enclaves poitevines.
A la révolution et la mise en place des départements, Bellac et Rochechouart furent intégrées à la Haute Vienne et devinrent les sous-préfectures du département.
Edité primitivement en 1876, c'est un des rares ouvrages qui s'intéressent à l'histoire des ostensions en Limousin, et qui est dû à la plume du Curé de l'église du Sacré-Coeur de Limoges.
« En cette année d'Ostension 1890, nous donnons une seconde édition de nos études historiques sur des solennités locales qui ne se célèbrent d'ordinaire que tous les sept ans dans notre Limousin.
Sans nous exagérer le mérite de cette oeuvre, nous avons cru devoir la reproduire avec des nouvelles réflexions, pour contribuer à perpétuer dans notre province une dévotion significative et de nature à entretenir visiblement une très grande confiance en nos saints Patrons. En maintenant nos vieux usages, en manifestant, surtout à des époques régulièrement déterminées, des traditions chères à un pays, on répond à ce pieux conseil de saint Paul : Souvenez-vous de vos devanciers qui vous ont prêché la parole de Dieu, et, considérant qu'elle a été la fin de leur vie, imitez leur foi. Dans les siècles qui nous ont précédé, la solennité des Ostensions septennales a toujours été un réveil de la foi, un éclatant témoignage du peuple limousin en la puissante intercession de saint Martial et des autres bienheureux dont nos paroisses conservent la mémoire et les noms.
Tous les sept ans, le dimanche de Quasimodo, le diocèse de Limoges inaugure des fêtes qui lui sont particulières, du moins quant à la durée et à la manière de les célébrer.
[...] Ces fêtes, qui se nomment Ostensions des reliques, ou plus brièvement Ostensions, sont connues des Limousins comme une institution salutaire et pieuse. Cependant il est bon d'en faire connaître le motif, l'origine et l'esprit, ne serait-ce que pour édifier les nombreux étrangers qui sont venus se fixer à Limoges, et dans le département... » (extrait de la présentation, 2e édit., 1890).
Le terme de folklore est un mot que la langue française a emprunté à l'anglais et qui désigne aujourd'hui les traditions et les usages populaires. C'est la science qui nous permet de savoir comment vivaient les grands-parents de nos grands-parents : Comment ils se mariaient, comment ils accueillaient leur premier enfant, comment ils travaillaient, comment ils mourraient. C'est grâce à ces « folkloristes » de la fin du XIXe et du début du XXe siècle que ces traditions, essentiellement orales, ont été portées à l'écrit et ont pu survivre jusqu'à nous. En effet, l'exode rural, la mondialisation et l'uniformisation culturelle font que l'on vit maintenant de la même façon dans toute la France et même dans toute l'Europe. Il n'y a plus beaucoup de traditions régionales. La France avait encore une culture plurielle il y a 100 ans, mais elle a oublié des pans entiers de ce patrimoine.