Un livre de voyage autant extérieur qu'intérieur. Ecrit avec les pieds, le coeur et de la culture !
"Partout, il y avait trop de bruit, trop de discours. Un jour, j'en ai eu marre de cette frénésie et je suis parti. Certains vont chercher le bonheur en Alaska ou en Sibérie, moi je suis un aventurier de la France cantonale : je lorgne du côté d'Aubusson, du puy Mary et du plateau de Millevaches..." Sans le moindre sou en poche, misant sur la générosité des gens, un jeune aspirant jésuite s'échappe de la ville et de la modernité avec le désir de renouer avec l'élémentaire.
Il s'offre une virée buissonnière à travers les déserts du Massif central. Une petite promenade de sept cents kilomètres à pied. Le chemin des estives, récit de ce voyage, est une ode à la désertion, à la liberté, à l'aventure spirituelle.
On y croise les figures de Rimbaud, de Charles de Foucauld, mais aussi des gens de caractère, des volcans, des vaches. Au fil des pages, une certitude se dessine : le bonheur est à portée de main, il suffit de faire confiance et d'ouvrir les yeux.
«Pendant plus de cinquante ans, Jacques Higelin, rêveur impénitent qu'on disait fou chantant, célébra l'existence dans des chansons lumineuses. L'homme, pourtant, était bien plus sombre qu'il n'y paraissait, saisi de doutes et de peurs. Quelle colère l'habitait ?En 2015, il publia ses Mémoires, Je vis pas ma vie, je la rêve, qu'il m'avait demandé d'écrire à ses côtés. Il y leva son secret, pour enfin s'en libérer. Mais sa confidence, trop fugace, ne fut pas entendue. Il s'en étonna, tout en sachant que le temps viendrait. Il l'avait bien dit : Il faudrait un bouquin pour expliquer ça. Car toujours le silence tue. Ce récit tient la promesse faite à Jacques.»L'intégralité des droits d'auteur de ce livre est reversée à l'association Colosse aux pieds d'argile.
«Pierre taillait du bout du pic de petites encoches... Chacun retenait sa respiration, persuadé qu'un coup de marteau un peu plus fort aurait pour résultat de détacher toute la couche de glace.»Après la mort tragique de son père lors d'une course sur le Mont-Blanc, Pierre organise une expédition pour retrouver son corps. Il souffre désormais du plus redoutable des maux pour un alpiniste:le vertige. Aidé de ses amis, Pierre décide malgré les dangers de retourner en montagne et d'affronter ses peurs.
«Mais bon sang, comment vais-je me sortir de cette tâche insensée? De cette idée de m'entretenir avec vous de l'avenir du monde vivant? Alors que je sais très bien que vous auriez préféré que je vous livre un roman policier.
«La cure dure trois semaines. J'ai vingt et un jours. Vingt et un jours pour écrire ce livre, vingt et un jours pour aller mieux, vingt et un jours pour comprendre.Vingt et un jours de bouillon pour laisser le vide m'accaparer, pour me lover dans le rien, retrouver quelqu'un que j'ai perdu sur le chemin.Je pars faire une sorte de reset sans sauvegarde complète. Je suis accro aux médocs, accro au sucre, accro au mal-être. Heureusement que j'ai de l'humour, sinon tout cela pourrait paraître triste ou pathétique.J'ai décidé d'arrêter de faire semblant.»Elsa Wolinski se retrouve, se libère, se raconte dans un récit à la fois tendre, sincère et humain.
Ce roman est le compte rendu à la fois nostalgique et espiègle de la randonnée qu'effectua Stevenson avec une ânesse obstinée dans les Cévennes en 1878. Tandis que l'animal réinvente, à mesure de sa fantaisie, le chemin du voyage, son maître se prend peu à peu aux joies de l'errance. Éloge de la lenteur et du goût pour l'inutile, Voyage avec un âne dans les Cévennes nous invite «à voir le monde comme une bohème non pas vraiment raffinée, mais glorifiée et pacifiée» (Henry James).
En arrivant avec sa famille et un couple d'amis dans une villa sur les hauteurs de Nice, Joe Jacobs découvre un corps dans la piscine. Bien vivant. La créature s'appelle Kitty Finch : elle se dit botaniste, elle porte du vernis à ongles vert, et c'est toute nue qu'elle se présente à eux, plongeant au coeur des vacances de Joe et des siens. Pourquoi est-elle ici ? Que veut-elle?
Huis clos envoûtant, Sous l'eau prouve une fois encore que même les secrets les mieux gardés finissent par remonter à la surface.
«Avec le temps, j'ai appris à discrètement et poliment raccourcir ces visites. Je fais maintenant partie de ces gens qui peuvent déclarer moi, mes parents, c'est quatre jours maximum, après je sature.Quelque chose en moi le regrette et en cherche la raison. [...] Je ne sais plus si nous réussirons à faire famille, envers et contre tout, et à être là, un jour, mon frère et moi, pour Claire. Je m'attendais peut-être à ce que ma place de petit dernier m'offre un droit à la légèreté et à l'insouciance.»
Tu n'avais qu'à avorter:il n'en voulait pas, de cette gosse! Ce sont peut-être ces mots, prononcés un matin d'été par sa mère, qui ont conduit la narratrice à écrire L'effet maternel. Cette gosse, c'est sa fille aînée qui vient de fêter ses 17 ans. Que s'est-il passé pour qu'une mère assène une pareille horreur? Il y a eu des coups de griffe, des silences, mais aussi beaucoup d'amour dans cette relation ponctuée de vacances joyeuses et ensoleillées. D'où vient alors cette cruauté?
Michelet sait prêter sa voix aux parias du passé, à ceux qui n'ont pas eu d'histoire. A travers les siècles la femme tient-elle donc toujours le même rôle, celui de la mal aimée ?
En embrassant d'un seul regard toute l'étendue du Moyen Age, de la Renaissance et du Grand Siècle, Michelet discerne pour la première fois la suite rigoureuse d'une tragédie dont l'héroïne serait une femme à la fois révérée et persécutée : la sorcière.
La manipulation est partout : de l'empoisonnement d'ex-espions russes à Londres à l'affaire de l'immixtion des amis du Kremlin dans l'élection de Donald Trump, en passant par le détournement des données de Facebook. Elle est devenue une obsession de ce début de XXIe siècle, relayée et amplifiée par les réseaux sociaux et les nouveaux médias.
Familier des arcanes du Kremlin, Vladimir Fédorovski a mené pour nous une enquête d'une brûlante actualité, nourrie de témoignages originaux et d'archives inédites. On y croise des personnages envoûtants, maîtrisant à la perfection l'art de la manipulation : un James Bond soviétique influençant le président Kennedy, des agents de la CIA qui intriguent pour la réélection de Boris Eltsine, un jeune agent du KGB nommé Poutine qui manoeuvre pour s'imposer au Kremlin.
Vladimir Fédorovski nous livre aussi le manuel de séduction du KGB au masculin et... au féminin. Un ouvrage fascinant pour apprendre, auprès des plus grands manipulateurs de ce siècle, à devenir irrésistible.
Dans ce monde en miroir, la réalité dépasse souvent la fiction et les faits historiques sont parfois dignes des plus grands romans policiers.
Il nous a fait redécouvrir La Fontaine, Rimbaud et Céline. Il incarne l'esprit et le panache de la langue française. En prose, en vers et même en verlan, il a donné sa voix à d'immenses auteurs, auxquels il sait faire respirer l'air de notre temps - en racontant la fureur du Misanthrope à l'ère du téléphone portable, ou la sensualité de «La Laitière et le pot au lait» sur l'air d'une publicité pour Dim.
Chaque matin, Charline réveille sa voiture et sa motivation pour se rendre chez ses patients. Elle a ses chouchous, comme ce couple de vieux qui se chamaille avec la tendresse d'un vieux couple, et il y a aussi des patients difficiles, comme cet homme alcoolique et violent face à qui elle s'est sentie si vulnérable. À chacun, elle prodigue ses soins et un peu plus. Un peu plus, c'est un coeur attentif, qui écoute sans compter son temps, même si ce n'est pas remboursé par la sécurité sociale. Voilà ce qui rend ce métier si exposé, si dur parfois, et surtout si précieux.
Franchissons avec elle les portes de ces maisons habitées par la maladie, la solitude, mais aussi la joie, l'espérance, l'humour (et toutes sortes d'animaux). Tendres, poignantes ou cocasses, ces histoires de patients racontent cette profession à laquelle nous confions ce que nous avons de plus intime, de plus fragile et de plus cher : nos malades.
L'écrivain revient sur son exil géographique et linguistique et propose son point de vue sur l'identité nationale française, l'image de la France et de sa culture à l'étranger, celle que les Français ont de leur pays, etc.
En 2012, Lucie Tesnière découvre les lettres de son arrière-grand-père, Paul Cabouat, médecin dans les tranchées pendant la Grande Guerre. Elle commence alors une enquête qui va la mener sur les traces de sa famille à travers les deux guerres mondiales et changer le cours de sa vie. En fouillant dans les archives et en interrogeant les descendants, elle met au jour des histoires incroyables, mêlant Résistance, collaboration, amours, amitiés et trahisons.
À travers le récit captivant de cette famille, agrémenté de photos et de nombreux témoignages d'époque, c'est une histoire de la France au XXe siècle qui se dessine au fil des pages.
Un livre d'une puissance émotionnelle rare.
Ceci est un nouvel hommage à Paris, au piéton de Paris, à celui qui s'en va revoir la « zone ». Ce récit fait le tour de ce bandeau situé entre les boulevards des maréchaux et les boulevards périphériques, à la limite plus ou moins fluctuante de Paris et de sa banlieue. Le paysage ne cesse de changer, pas seulement entre la porte de la Chapelle et la porte d'Auteuil. Le contemporain y côtoie l'ancien. On ne cesse de faire des rencontres forcément fugaces, des vivants, de tous âges, et des morts qui ont donné leur nom aux rues.
" J'ai dit au revoir à Karl ce matin. Pour toujours. Son âme et son corps ont disparu. Dans cette journée chaotique, beaucoup de monde. Trop de monde. Et puis les potes, les vrais, qui sont venus dîner ici. Programme de demain ? Presque rien. Pas envie de me coucher. Je range tout, je lave, je nettoie. Je suis comme ça, j'aime que ce soit nickel, propre, impec. Vider les cendriers, rincer les verres.
Je ne bois pas, ne fume presque jamais, mais ce soir... " Pendant plus de vingt ans et jusqu'aux derniers instants, Sébastien Jondeau, tour à tour garde du corps, chauffeur, assistant et mannequin, a connu un destin unique aux côtés de Karl Lagerfeld. Ce livre est un album photo, une plongée dans sa vie d'avant. De la cité aux défilés, son quotidien avec Karl, dans l'ombre comme dans la gloire.
La Grande Mosquée de Cordoue, le palais de l'Alhambra surplombant Grenade, l'Alcázar de Séville aux patios ombragés témoignent de l'empreinte de la civilisation arabo-musulmane en Espagne. Pendant près de huit siècles - de 711, date de la conquête par les musulmans, à 1492, année de la fin de la Reconquista par les Rois Catholiques -, le sol ibérique, partagé entre Orient et Occident, fut à la croisée des cultures. Composé de récits, de chroniques et de poèmes traduits de l'arabe, de traités de géographie, de lettres et même de recettes de cuisine, ce volume retrace l'histoire tumultueuse d'al-Andalus, l'Espagne musulmane. On y découvrira les hauts faits de valeureux guerriers - Mûsâ et Târiq, les premiers conquérants, ou le Cid, qui par ses exploits reprit Valence des mains des Maures -, mais aussi la vie du peuple andalou, et tous les chefs-d'oeuvre de la littérature d'alors, du Collier de la colombe d'Ibn Hazm aux ouvrages d'Averroès, en passant par les zadjals, poèmes marqués par le mélange des langues. Faire revivre, par les textes, une civilisation devenue mythique : voilà le pari superbement relevé par Brigitte Foulon et Emmanuelle Tixier du Mesnil dans cette anthologie à nulle autre pareille.
Réputé pour ses stratégies offensives et son obstination, Jean-Christophe Coubris est aujourd'hui l'un des avocats les plus redoutés des hôpitaux, des médecins, de leurs assureurs et des laboratoires pharmaceutiques. Du décès encore inexpliqué de Naomi Musenga au procès-fleuve du Mediator, en passant par l'affaire des prothèses mammaires PIP ou le récent scandale de la Dépakine, il enchaîne inlassablement les dossiers sensibles. Quotidiennement confronté à l'omerta et au déni, il a décidé dans ce livre choc de faire " exploser la loi du silence " : " Je veux témoigner au nom de toutes ces victimes que l'institution médicale fait tout pour désinformer et décourager de porter plainte ! " En s'appuyant sur des cas exemplaires et souvent dramatiques, l'auteur nous raconte sa lutte déséquilibrée contre les graves dysfonctionnements de notre système sanitaire et les complicités qui les rendent possibles.
Ladydi, 14 ans, est née dans un monde où il ne fait pas bon être une fille. Dans les montagnes du Guerrero au Mexique, les femmes doivent apprendre à se débrouiller seules, car les hommes ont quitté les uns après les autres cette région pour une vie meilleure. Les barons de la drogue y règnent sans partage. Les mères déguisent leurs filles en garçons ou les enlaidissent pour leur éviter de tomber dans les griffes des cartels qui les " volent ". Et lorsque les 4 x 4 patrouillent dans les villages, Ladydi et ses amies se cachent dans des trous creusés dans les arrière-cours, pareilles à des animaux qui détalent, pour se mettre en sécurité. Alors que la mère de Ladydi attend en vain le retour de son mari, la jeune fille et ses amies rêvent à un avenir plein de promesses, qui ne serait pas uniquement affaire de survie.
Portrait saisissant de femmes sur fond de guerre perdue d'avance, Prières pour celles qui furent volées, écrit dans une langue brûlante et charnelle, est une histoire inoubliable d'amitié, de famille et de courage.
"Le silence a souvent été la réponse des femmes à ce qu'elles ont vécu pendant la guerre". Revenant sur les pas des siens dans cette ville autrefois appelée Königsberg, Svenja O'Donnell découvre un passé que sa grand-mère Inge avait toujours tu. Commence alors une quête effrénée de vérité sur les traces de sa famille prise au piège dans un Reich courant à sa perte. Elle ravive peu à peu les souvenirs d'un monde perdu, balayé par une guerre dont les Allemandes furent aussi les victimes, condamnées au silence devant l'ampleur de la tragédie collective.
Mais ce passé enfoui dans le secret, hanté par la honte et le soupçon, n'est-il pas de ceux qu'il est dangereux de réveiller ?