Il était une fois, dans le charmant royaume de Port Nawak, une jeune princesse (presque) comme les autres. Car, si, la journée, Tilda est à peu près sage, la nuit, elle devient "Le Masque", une mystérieuse justicière qui protège la cité. Aidée par sa fée Patrick (qui, avouons-le, n'a pas tellement le choix), elle combat des monstres tous plus vilains les uns que les autres : trolls, gobelins, araignées géantes... La princesse Tilda n'a peur de rien, et personne ne lui résiste.
Personne, vraiment ? Mais que se passerait-il, par exemple, si des individus mal intentionnés usurpaient son identité pour faire le mal ? Ou si son père, le roi, qui ne voit déjà pas d'un très bon oeil l'existence du Masque, engageait un super-fantôme, carrément effrayant, pour la capturer ? Si Patrick se faisait tirer ses (très grandes) oreilles pour n'avoir pas empêché sa protégée de se mettre en danger ? Ou, pire, si sa soeur découvrait son identité ?
Ça, ça serait sacrément effrayant... mais ça serait vraiment pas de chance, non ?
Porté par le dessin moderne, efficace et dynamique de Karine Bernadou, ce premier tome des aventures de Tilda, imaginées par le talentueux Ced, sont à l'image de la jeune princesse : pleines d'aventure et d'humour !
Une nouvelle série gentiment décalée et résolument inclassable, qui ravira tous les jeunes lecteurs amateurs de princesses révoltées, de monstres bêtes et méchants et d'aventures incroyables !
La fée Patrick n'a plus de pouvoirs, depuis qu'il s'est sacrifié pour sauver la princesse Tilda, alias le Masque, un mystérieux justicier qui protège Porte Nawak. Personne ne doit s'en rendre compte, sinon il sera remplacé, et l'identité secrète de la princesse mise en danger...
Pour résoudre cet épineux problème, le duo décide de partir en quête de l'herbe à fée, une plante rare qui pourrait redonner ses pouvoirs à Patrick. Prétextant vouloir voyager à la rencontre des peuples du royaume, Tilda embarque donc dans une grande expédition, avec son costume du Masque, sa fée sans pouvoirs et miss Tèque, la gouvernante chargée de la surveiller. Bien entendu, rien ne se passera comme prévu !
La suite des aventures intrigantes et loufoques de la princesse justicière imaginée par Ced et mise en images par Karine Bernadou.
Au royaume de Porte Nawak, les choses ne tournent plus rond. Certes, la princesse Hermine sait à présent que c'est sa soeur, Tilda, qui se cache derrière l'identité du Masque, ce justicier secret qui fait régner l'ordre sur la cité, mais il y a plus grave: toutes les chaussures gauches des habitants ont disparu; alors que Noël a sonné, le père Pétuel n'a délivré aucun cadeau; enfin, la finale de trollball doit être annulée à la suite du vol du glinouf, la créature qui sert de balle.
Les indices sont formels: derrière ces sordides crimes ne se cache rien d'autre que le Maître du Mal lui-même! Pour notre princesse justicière, c'est un défi de taille: tous les efforts et tous les sacrifices vont être requis pour le vaincre.
Après un première tome déjà rempli de fantastique, de combats, de surprises et d'humour décalé, voici revenir la plus courageuse des princesses (et sa fée aux grandes oreilles) dans de nouvelles aventures toujours plus incroyables, et toujours plus drôles!
Les artistes se cachent souvent derrière leurs créations ; José Cabrero Arnal n'a pas échappé à la règle. Pourtant, le créateur de Pif le chien et de son ancêtre en Espagne Top el Perro, de Roudoudou, de Placid et Muzo et de bien d'autres encore, qui signait simplement « C. Arnal », eut une vie en dehors des cases et des bulles.
Passionné dès son jeune âge par l'art du dessin, par la caricature aussi, il n'a de cesse de vivre de son crayon. Durant les années 1930, celles de la IIe République espagnole, il exerce à Barcelone la Catalane. Il participe à de nombreuses revues destinées à la jeunesse avant de s'engager dans le combat pour la défense de la République. Jusqu'à la Retirada. C'est le temps de l'exil en France, où la guerre, bientôt déclarée, l'emporte de nouveau vers l'inconnu, d'abord dans les commandos de travailleurs étrangers puis en déportation.
À Mauthausen, où son talent de dessinateur et la solidarité des « Rote Spanier » l'aideront à survivre.
À la Libération, il s'installe en France et collabore à L'Humanité puis à Vaillant. L'élégance de son trait et la fraîcheur de caractère de ses personnages lui valent la reconnaissance du milieu des artistes de la bande dessinée et feront les délices de deux générations d'enfants, de l'après-guerre jusque dans les années 1970.
A noter, ouvrage paru en janvier 2010 pour l'exposition Cent pour Cent à la Cité internationale de la Bande dessinée pendant le Festival de la Bande dessinée d'Angoulême en librairie en septembre 2010, l'exposition ouvrant ses portes à Paris à la Bibliothèque Forney le 23 septembre 2010.
Disparu prématurément en 1977, René Goscinny demeure à jamais l'une des plus grandes figures de la bande dessinée. Rédacteur en chef de Pilote, éditeur visionnaire, scénariste de génie : son oeuvre vient de faire l'objet d'une mise en lumière et cette monographie, qui n'était plus disponible, est rééditée sous une maquette et un format entièrement revus, permettant de redécouvrir la vie de René Goscinny grâce à la contribution de sa fille, Anne Goscinny.
Si Tignous était un leader de Charlie Hebdo, qu'il avait participé à remonter en 1997, il était aussi un artiste à part entière. De très nombreuses fois exposés, ses dessins ont évolué au fil des années pour acquérir la griffe acerbe et précise qu'on lui connaît. Avec l'humour et le recul qui le caractérisent, Tignous avait décidé de se moquer d'un sujet dramatique, qui touche plus que jamais le monde entier : le fanatisme et ses conséquences. Dénonçant l'absurdité de l'intégrisme religieux, et du terrorisme en général, quelqu'en soit la cause, ses dessins demeurent plus que jamais une arme pour lutter et ne pas plier contre ce fléau.
Serge Birault peint les femmes de son époque, tendance tatouage et robe en latex, avec un regard plein de tendresse et d'humour. Toujours sexy, jamais vulgaire, à la manière des pin-up des années 50, il réalise ses images avec une dextérité impressionnante. Il partage d'ailleurs ses méthodes de travail et ses techniques de peinture numérique à la fin de l'ouvrage.
Révolte et liberté, deux mots qui de tout temps ont accompagné l'histoire de la moto. Motard dans l'âme, l'auteur KKrist Mirror alterne dans cet album séquences de reportage dessiné avec des illustrations pleines pages retraçant plus d'un siècle d'histoire de la moto :
« Voici quelques instantanés du monde motard. Des instantanés que j'ai voulu les plus fulgurants et insolites possibles, avec sans cesse à l'esprit ce mariage du rationnel et de l'irrationnel, de l'art et de la technologie, du rêve et de la réalité. Une manière de s'évader d'un certain carcan. La révolte douce du début des années 70, à ce titre, fut exemplaire : Amour, Motos et Rock and Roll !! Ceci n'était pas qu'un rêve ! L'Histoire de la moto, mes histoires, c'est avant tout celles des Hommes. » Kkrist Mirror.
Album cartonné, dos rond - Pelliculage mat.
Le marin en couverture de ce livre pourrait s'appeler Sindbad. En ce personnage des Mille et Une Nuits se trouvent incarnés nombre de voyageurs et d'aventuriers qui ont parcouru les terres et les mers depuis les colonnes d'Hercule jusqu'au-delà des détroits des îles de la Sonde. Reza, en Sindbad de notre temps, s'attache depuis trente ans à rapporter de l'Orient des images qui explorent ce qui subsiste d'antiques manières de vivre dans des sociétés marquées par les assauts du monde actuel. Les sept récits de Sindbad par Reza, qui associent les photos de Reza et les textes du géographe Pierre Gentelle, posent un regard fraternel sur des visages et des scènes d'aujourd'hui, semblables, à s'y méprendre parfois, à des tableaux anciens. Ils expriment tour à tour le bonheur de la fête et du partage, la douleur de l'injustice ou les suppliques pour la paix. Ils mettent en valeur la vie simple, l'artisanat attentif à ne pas dégrader la planète, la réunion des familles et des amis autour d'un repas. Car tous les Sindbad, du Caire ou de Bagdad, d'Ormuz ou de Calicut, qu'ils s'appellent Reza ou Pierre, voyagent à la rencontre des réalités de leur temps autant que des traditions et sagesses ancestrales. La découverte vaut toujours d'être tentée.
Au royaume de Porte Nawak, Tilda mène une double existence : princesse le jour, justicière la nuit ! Son boulot, c'est de terrasser les bandits et les bêtes monstrueuses accompagnée de sa fée Patrick, un vrai jeu d'enfant ! Hélas, cette fois-ci, c'est tous les villageois qui ont disparu.... Aidée par Casper 1er, prince du royaume Pellatarte, Tilda va devoir affronter un ennemi depuis longtemps oublié.
Une aventure épique au royaume du crépuscule... Tilda et Patrick pourront-ils retrouver leur famille et tous les habitants de leur cité ?
Artiste confirmé depuis le succès de sa première série, Les chroniques de la lune noire, en 1988, et dont la popularité n'a jamais failli depuis lors (Les chroniques, Xoco, Sha, Requiem chevalier vampire), y compris avec son beau livre de 2007, Olivier Ledroit nous revient ce printemps entre les nouvelles livraisons de ses deux séries (Requiem et Wika) avec un opus érotique, Belles de nuit, beau livre du même format et de la même qualité que le précédent, avec jaquette, fer, fausses gardes, triptyques...
UNE LEGENDE MERVEILLEUSE SUBLIMEE PAR DES ILLUSTRATIONS A VOUS COUPER LE SOUFFLE !
J'ai été le sujet de maints récits...On m'a prêté plusieurs identités...Et pourquoi pas ? Le druide n'est-il pas tour à tour saumon, faucon, loup ou brumes...? J'ai été Myrddhin mais aussi Merlin...Et c'est ainsi que l'on me reconnaît...On a dit que je fus le fruit des entrailles d'un démon et d'une déesse...C'est là une manière de voir les choses...
En voici une autre...Le démon est un druide habité par le dieu cornu, Cernunos. Et la déesse, une dame du lac...
Et que l'on cesse d'imaginer ma naissance en terre Bretonne, celle que l'on nomme alors l'île des forts ! Oui, que l'on arrête ! Ma soeur et moi sommes nés à Avalon.
Explorant tour à tour l'acrylique, les encres, la mine de plomb ou les crayons de couleurs, les illustrations de François Avril gardent toujours leur élégante légèreté. Paysages de campagne ou falaises bretonnes, villes patchwork, le dessinateur mêle rêve et réalité, il réinvente Paris, New York, Bruxelles ou encore Tokyo. Soigneusement sélectionnées par l'artiste, les oeuvres de ce sublime ouvrage invitent le spectateur à une promenade fascinante, guidé parfois par une silhouette fine et gracieuse.
On ne compte plus les écrivains et les dessinateurs passionnés par les chats au point de leur consacrer une part de leur oeuvre.
Siné, une fois encore, a trouvé le moyen de se distinguer. ses chats lui ressemblent. teigneux, dévergondés, ils ne respectent rien tout en faisant parfois patte de velours. " dans les années cinquante, écrit umberto eco dans sa préface, la première édition de portée de chats constitua pour nombre d'entre nous un événement. les dessins de siné se situaient dans la lignée d'une grande tradition humoristique ".
Aujourd'hui, les chats de siné est le classique félin par excellence.
Pourquoi les E.T. sont-ils verts ? Comment la S.F. s'approprie l'environnement, l'espace, le temps ? Que nous manque-t-il pour atteindre les étoiles ? Qu'est-ce que la cybersphère ? Qu'est-ce que l'uchronie ?Voilà le genre de questions que se posent les auteurs de cet ouvrage. Plus qu'un simple catalogue de la grande exposition de la Cité des Sciences en 2010-2011, Sciences et Science-fiction est un véritable outil qui permet d'aller plus loin dans la réflexion autour du rapport entre les sciences et l'univers parfois fou de la Science-fiction.Aux interventions d'auteurs reconnus de SF se mêlent celles d'éminents scientifiques qui proposent une analyse des thèmes récurrents de la science-fiction (pouvoir d'invisibilité, thème de l'apocalypse, voyage dans le temps et dans l'espace, et.). Ils s'intéressent de près aux recherches scientifiques qui ont parfois conduit la réalité à dépasser la fiction.Science et Science-fiction est d'une richesse iconographique incroyable, des gravures du IXXe siècle en passant par les pulps des années 1950 et les manuscrits des plus grands écrivains, jusqu'aux extraits du film Avatar de James Cameron, cet ouvrage est une véritable mine pour l'imaginaire. Un livre pour s'évader et naviguer entre possible et impossible.
René Goscinny est l'un des auteurs français les plus lus au monde.
A elles seules, les aventures d'Astérix le gaulois, traduites en 77 langues et dialectes, représentent près de trois cents millions d'albums ! René Goscinny était un homme tout le temps drôle. Dans ses écrits, dans ses propos. Ce n'était cependant par un boute-en-train au sens habituel du terme. Toujours élégant, bouillonnant de l'envie de créer, il était courtois et, en même temps, très réservé. René Goscinny a tiré le diable par la queue pendant longtemps et puis, aux abords de la quarantaine, il est devenu un auteur comblé, et, enfin, un homme de bonheurs (sa femme, sa fille).
Ensuite, trop vite, comme ces ballons sur lesquels il aimait tirer dans les fêtes foraines, son coeur a explosé. Il est mort à 51 ans, le 5 novembre 1977. Pratiquant un art rare, dénué de méchanceté, de vulgarité, tout de légèreté et de précision, René Goscinny a été un immense scénariste de bandes dessinées (Astérix avec Albert Uderzo, Iznogoud avec Jean Tabary, Lucky Luke avec Morris, plus cent autres récits présentés ici), de télévision, de cinéma, et un évrivain touché par la grâce (Le Petit Nicolas, avec Sempé).
Il a été aussi en 1959 le cofondateur (avec J.-M. Charlier et A. Uderzo) du journal Pilote où est née la bande dessinée que nous lisons aujourd'hui. De Brétécher à Bilal, en passant par Gotlib, Cabu, Tardi, Mézières, Druillet, Fred, Lob, Giraud, Christin, Pétillon, Reiser.... C'est la trajectoire de ce gentleman pudique, drôle, fragile et mystérieux, que nous racontent Anne Goscinny, Guy Vidal et Patrick Gaumer.