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L'Arche
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Une femme dont on ne connaîtra jamais le nom raconte l'histoire de sa rencontre et de sa relation avec son mari, dans un monologue au ton léger et décalé.
Cependant, la comédie joyeuse des débuts - rencontre truculente dans une file d'attente d'EasyJet, relation amoureuse et enfants - vire rapidement au drame.
Scénariste réputé et maître de l'asphyxie, l'auteur ciselle un foudroyant retournement de situation.
Comment bascule--t--on de l'idylle à l'horreur la plus brutale ?
Qu'est--ce qui pousse un être humain à commettre l'impensable ?
Denis Kelly explore les ressorts enfouis de la masculinité, des relations amoureuses, de la filiation et de la folie, à travers cette puissante tragédie, jouissive et mélancolique.
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Maman Küsters s'en va au ciel ; le droit du plus fort ; tous les autres s'appellent Ali
Rainer werner Fassbinder
- L'Arche
- Scene Ouverte
- 18 Janvier 2019
- 9782851819567
Les dialogues de 3 films majeurs de l'enfant terrible du cinéma allemand.
Maman Küsters apprend que son mari, ouvrier dans une usine chimique, s'est suicidé après avoir tué son patron.
La presse à scandales harcèle la veuve.
Pression médiatique, conflits de classe et engagement politique s'entremêlent avec brio dans ce drame.
Franz, jeune homme d'origine modeste, gagne une importante somme d'argent au loto.
Il s'entiche alors d'Eugen, jeune bourgeois aux goûts de luxe.
Eugen usera de ses charmes pour lui inculquer les bonnes manières tout en le pillant, menant ainsi Franz à sa perte.
Emmi, veuve d'une soixantaine d'années, rencontre Ali, jeune immigré, dans un café.
Il s'installe chez elle dès le lendemain et ils se marient.
Leur romance à contrecourant scandalise l'Allemagne des années 70.
Comment cette relation résistera--t--elle à l'intolérance et aux préjugés ?
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À la manière des Suppliants ou d'Ombre (Eurydice parle), Sur la voie royale est un texte--fleuve, qui charrie différentes voix.
Tel un pamphlet poétique, écrit par l'Autrichienne en réaction à l'élection de Donald Trump, cette expression de l'excès repousse les limites de l'écriture.
Il incarne l'histoire millénaire de l'autoritarisme, de l'exclusion, de la haine brutale de toute pensée et toute forme de ré--action, dans un style poétique et incisif.
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J'ai pris mon père sur mes épaules
Fabrice Melquiot
- L'Arche
- Scene Ouverte
- 18 Janvier 2019
- 9782851819550
Souvenir de l'Éneide de Virgile, ce mélodrame épique se déroule dans une cité d'aujourd'hui.
Roch apprend qu'il a un cancer des os en phase terminale et l'annonce à son fils, Énée.
La nouvelle métastase rapidement dans l'entourage familial :
Loin de susciter l'inertie ou l'abattement, cette nouvelle provoque un élan chez ces individus bousculés par la vie.
Énée décide d'emmener son père mourir au Portugal.
Dans cette odyssée tragicomique en autostop, la mort s'invite au voyage, inévitable et implacable comme le jour succède à la nuit.
Entre souvenirs de l'épopée antique et argot contemporain, la langue inventive et rythmée de Fabrice Melquiot dessine un chemin vers les enfers qui croise joie et humour sur sa route.
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« J'ai écrit ma pièce en 2013. Le monde a radicalement changé depuis. J'ai donc déplacé l'intrigue de la série en 2016, l'année du Brexit et de l'élection de Trump. D'une part, la répression de Tiananmen, ce qu'elle dit du contrôle de l'information, du dénigrement des oppositions politiques et de la façon dont le peuple refuse de se laisser asservir, fait écho à l'Amérique de Trump. D'autre part, Lee Berger se comporte comme la gauche britannique, accrochée à une vision romantique du monde, aveugle à la souffrance du peuple... qui a voté pour le Brexit. » (Lucy Kirkwood)
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Dans cet ouvrage célèbre, paru en 1929 en Allemagne et brûlé peu de temps après par les nazis, Erwin Piscator dresse un bilan de son travail de metteur en scène et directeur de théâtre pendant les années 1920. Il y définit le rôle décisif que peut jouer le théâtre pour éclairer le prolétariat et propose un répertoire composé de drames collectifs qui s'émancipent de l'esthétique naturaliste. En véritable précurseur, il expérimente sur ses propres scènes des techniques nouvelles, essentiellement cinématographiques et architecturales. Il est ainsi le premier à intégrer des matériaux documentaires, des projections-vidéos, des marionnettes, ou introduire sur scène des échafaudages en guise de décors.
La présente édition contient un cahier illustré avec des iconographies d'époque, des reproductions de scénographies ou maquettes de spectacles, des photographies d'acteurs, des affiches et des croquis.
Traduit de l'allemand par Arthur Adamov avec la collaboration de Claude Sebisch.
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Melquiot backstage ; entretiens
Fabrice Melquiot, Frédéric Vossier, Marie-Amelie Robilliard
- L'Arche
- 17 Mai 2019
- 9782851819628
L'iti néraire de Fabrice Melquiot est inti mement lié à celui de la maison, qui compte pas moins de 40 ti tres de l'auteur à son catalogue. À son insti gati on fut également créée la collecti on Jeunesse.
Cet ouvrage de la collecti on backstage (après celui consacré à Ostermeier) se présente comme un recueil d'entreti ens, donnant la parole à ce semeur de mots et d'histoires, ce créateur d'espaces et de rêveries, qu'est l'auteur des Bouli Miro. Une parole libre, vivante, qui fouille le passé, reconstruit et habite la litt érature comme un espace à réinventer sans cesse, qui raconte une oeuvre à travers une vie. Et inversement.
« Fabrice est un être d'écriture, d'insti tuti on, et de voyage. Saisir cet homme au carrefour de ces trois dimensions, c'est notre enjeu avec Marie-Amélie Robilliard (qui a déjà écrit sur Fabrice, a parti cipé à l'aventure de Reims, en tant que dramaturge de Demarcy-Mott a).
Il y a une structure : écrire / insti tuer / rencontrer.
Et il y a un ton, celui de Fabrice, sa langue, son lexique, son style, sa percepti on inti me des choses.
Pour moi, ce livre est précieux, essenti el. Il serait le premier témoignage d'une générati on d'auteurs, après celle des Minyana, Novarina, Renaude. » F. Vossier
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Le Royaume des animaux est une comédie musicale interprétée par des comédiens avec masques d'animaux. Mais le bruit court que dans la prochaine création les animaux seront remplacés par des objets... Le Zèbre, le Lion et l'Antilope vivent assez mal leur prochaine transformation en Grillepain, Bouteille de ketchup ou Moulin à poivre.
La concurrence réveille les plus bas instincts. Dans cette comédie aux accents de fable d'Esope et de parabole politique où le meilleur gagne, les animaux révèlent les bassesses humaines. Incisif.
Solstice d'hiver se déroule la veille de Noël. Bettina est à cran. Sa mère, Corinna, a invité un inconnu rencontré dans le train : Rudolph, un beau parleur aux manières chevaleresques. Albert, hôte malgré lui, est soudain pris d'affreux soupçons : « Il y a quelque chose qui cloche chez cet homme ». Lorsque Konrad, un ami du couple, succombe lui aussi au charme de Rudolph, la soirée dérape pour de bon. Qui est cet étranger à la présence détonante ? À la manière de Strindberg ou Bergman, Schimmelpfennig observe un salon bourgeois par le trou de la serrure et dresse un portrait au vitriol des intellectuels de la classe moyenne, entre règlements de comptes, crises d'angoisse et pur nombrilisme.
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Strindberg l'impersonnel
Jean-pierre Sarrazac
- L'Arche
- Les Grands Dramaturges
- 19 Octobre 2018
- 9782851819475
Analyse du théâtre de Johan August Strindberg (1849-1912) mettant en lumière la place que tient l'intime dans sa création. J.-P. Sarrazac montre que ses récits autobiographiques doivent servir d'hypotexte, de fondement à son oeuvre dramatique, laquelle procède d'une mise à nu sur la scène de sa propre existence mais aussi de celle d'autrui, créant un glissement du personnel vers l'impersonnel.
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République Castorf, entretiens ; la Volksbühne de Berlin depuis 1992
Frank Castorf, Frank Raddat
- L'Arche
- 7 Décembre 2017
- 9782851819291
Cet ouvrage d'entretiens avec Castorf et des personnalités marquantes de son entourage le plus proche (comédiens, metteurs en scène, costumiers, dramaturges, techniciens, etc.) retrace de l'intérieur sa direction de la Volksbühne à Berlin et d'une ère artistique et politique aujourd'hui arrivée à sa fin.
Traduit de l'allemand par Laurent Muhleisen et Frank Weigand.
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A' la mort de leur pe're, Nicole et Philipp se retrouvent pour vider
la maison familiale. Dans le grenier, ils découvrent un tableau
signé « A. Hitler » - catalyseur de la mise au jour des secrets de famille. Quand une experte en art nazi arrive et déclare que c'est un authentique tableau du Fuhrer à mettre aux enche'res, les camps se divisent : d'un co^té, Judith, la femme du fre're horrifiée qu'ils puissent spéculer sur une oeuvre d'art nazi, en face, une famille se réjouissant de cette source d'argent inespérée.
Au fil de répliques cinglantes et d'échanges acerbes sur le legs du nazisme ou sur la question tant débattue de la frustration d'Hitler concernant les arts plastiques, se rejoue l'implacable question de
la conscience allemande apre's-guerre et ses déme^lées avec le passé nazi, de l'indélébile « sentiment de culpabilité » au déni, et les résurgences terrifiantes d'un antisémitisme latent. Une pie'ce au vitriol sur la conscience de l'Histoire, mettant en perspective ce « passé qui ne passe pas », pour reprendre l'expression de l'historien et philosophe allemand Ernst Nolte, de nos jours si prégnante. -
Le petit "organon" de Bond sur le théâtre. Le volume regroupe des notes sur l'imagination, de brefs essais sur le drame, sa théorie des "trois cerveaux du théâtre" (celui de l'acteur, du spectateur et enfin celui du plateau ou "cerveau de bois") et un court essai sur l'utilité de Shakespeare aujourd'hui. Un petit manuel de théorie pratique à l'usage de tout amateur ou étudiant de théâtre.