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Flammarion
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«Ce livre, dont le titre : Fleurs du Mal, - dit tout, est revêtu [...] d'une beauté sinistre et froide ; il a été fait avec fureur et patience. D'ailleurs, la preuve de sa valeur positive est dans tout le mal qu'on en dit. Le livre met les gens en fureur», écrivait Baudelaire à sa mère, le 9 juillet 1857.En 1861 paraît la seconde version du recueil. Les poèmes qui le composent sont le creuset d'«opérations magiques», de correspondances inattendues : les plus charmantes créatures côtoient des monstres abominables, le sublime émane du trivial... Magnifiant damnés et charognes, le poète-alchimiste confère à la douleur et à la laideur une dimension esthétique, dotant son recueil d'une modernité géniale : «Tu m'as donné ta boue et j'en ai fait de l'or.»Dossier : 1. L'héritage romantique2. Alchimie de la douleur, alchimie de l'art3. L'imagination, «reine des facultés»4. Postérité de l'alchimie baudelairienne.
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Alcools offre un mélange grisant d'ode au progrès et d'anciennes légendes ressuscitées.
Ce recueil, qui décante quinze ans de création, explore toutes les possibilités du vers.
Une initiation poétique au terme de laquelle Apollinaire pourra se dire « ivre d'avoir bu tout l'univers ».
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Qu'est-ce que les contemplationsoe " c'est l'existence humaine sortant de l'énigme du berceau et aboutissant à l'énigme du cercueil; c'est un esprit qui marche de lueur en lueur en laissant derrière lui la jeunesse, l'amour, l'illusion, le combat, le désespoir, et qui s'arrête éperdu au bord de l'infini " (préface).
Le recueil des contemplations rassemble des textes écrits par hugo sur plus de vingt ans, et classés selon une chronologie fictive. de la célèbre réponse à un acte d'accusation, où le poète pose en révolutionnaire de la langue, à ce que dit la bouche d'ombre, inspiré de l'expérience du spiritisme, en passant par les poèmes sur la mort de léopoldine, ce sont les mémoires d'une âme qui se dessinent en creux.
Parues en 1856 entre les châtiments et la légende des siècles, les contemplations marquent le sommet de l'oeuvre poétique de victor hugo.
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Calligrammes
Guillaume Apollinaire
- Flammarion
- Gf ; Edition Avec Dossier
- 10 Octobre 2018
- 9782081445123
Sept mois avant sa mort, Apollinaire publie des poèmes «de la paix et de la guerre», écrits de 1913 à 1916, sous le titre Calligrammes. Ce néologisme, qu'il forge à partir des mots «calligraphie» et «idéogramme», annonce un mode d'expression original : le poème-dessin, qui allie jeu du langage et jeu des formes. Les mots dessinent ici un cigare, là une montre ou une colombe, et traversent la page sous forme de gouttes de pluie ou de trains partant pour les champs de bataille de la Première Guerre mondiale... Car Apollinaire a en partie composé ses Calligrammes au front, pour ses correspondantes aimées, Lou et Madeleine. S'il a pu se nourrir du spectacle de la guerre, c'était pour mieux la transfigurer. Et c'est aussi pour continuer de croire en l'avenir qu'il a osé, sous le fracas des bombes, cette étonnante synthèse de plusieurs arts.Dossier : 1. Une conférence d'Apollinaire : «L'Esprit nouveau et les poètes»2. Les poètes et la Grande Guerre3. Autour du calligramme4. Poètes contemporains d'Apollinaire5. Le jugement d'André Breton.
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Spleen de paris, petits poemes en prose (le)
Baudelaire Charles
- Flammarion
- Gf ; Etonnants Classiques
- 16 Mars 2016
- 9782081375413
«J'invoque la muse familière, la citadine, la vivante, pour qu'elle m'aide à chanter les bons chiens, les pauvres chiens, les chiens crottés, ceux-là que chacun écarte, comme pestiférés et pouilleux, excepté le pauvre dont ils sont les associés, et le poète qui les regarde d'un oeil fraternel», écrit Baudelaire. La métaphore évoque le petit peuple des Poèmes en prose : veuves esseulées dans les parcs, mystérieuse recluse aperçue à la fenêtre d'une mansarde, mendiants glorieux ou misérables. Donnant à voir les turpitudes urbaines et sociales de la capitale au XIX? siècle, Le Spleen de Paris complète la galerie des «Tableaux parisiens» réunis dans Les Fleurs du mal. Et le poète, tantôt dandy indifférent, tantôt flâneur fraternel, de saisir dans le spectacle ordinaire de la rue les mille et uns reflets de la modernité de son époque. L'édition - Parcours de lecture dans l'oeuvre - Groupements de textes : des Fleurs du mal aux Petits Poèmes en prose, récritures et variations ; poésie de la misère urbaine, de Victor Hugo à Mallarmé - Histoire des arts (Edgar Degas, James Ensor, Fernand Pelez).
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Lorsque l'éditeur Hetzel commande à Hugo des «Petites Épopées», il ne se doute pas que le poète bâtira un monument littéraire, La Légende des Siècles, dont l'ambition est, ni plus ni moins, de retracer l'histoire de l'humanité. Le résultat est une fresque lyrique, épique et satirique à la fois, qui, des exploits de chevaliers errants aux crimes des pires tyrans, des premiers temps du monde à un au-delà de l'histoire, offre de l'homme un portrait contrasté. Suivant ce chemin sinueux, Hugo livre une interrogation inquiète sur le Progrès : qu'espérer dans cette nuit d'atrocités où se devine l'ombre du Second Empire ? Cette nouvelle édition reprend la première des trois séries de La Légende des Siècles. Sa genèse et ses enjeux sont ici restitués dans toute leur ampleur et toute leur complexité.
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« Le plus grand plaisir qui soit après amour, c'est d'en parler. » Nul n'en a mieux parlé, et plus intensément, que cette « Belle Cordière » dont le Débat de Folie et d'Amour, les Élégies et même les Sonnets sont encore injustement méconnus. Ses contemporains ne s'y sont pourtant pas trompés, qui avaient vu en elle une autre Sapho, capable de créer un nouveau langage poétique.
Cette édition moderne des oeuvres complètes (la seule à comprendre les Écrits de l'originale) permettra de jeter un regard neuf sur l'un des plus grands poètes de la Renaissance.
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Pour Mallarmé, l'expérience du réel est trop subtile et trop complexe pour être communiquée par le langage courant, l'« universel reportage ». Le poète, cédant l'initiative aux mots, permet au dire de retrouver sa virtualité par un jeu infini de correspondances. À la tradition de l' énonciation claire et directe, chère à Boileau et à ses successeurs, il oppose une poétique de l'allusion, de la suggestion et du mystère.
Chantre de la modernité, le poète symboliste lance un défi au lecteur : en faisant appel à son imagination créatrice, c'est à lui de déchiffrer le sens du poème. Car « nommer un objet, écrit Mallarmé, c'est supprimer les trois quarts de la jouissance du poème qui est faite de deviner peu à peu : le suggérer, voilà le rêve ».
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« On n'est pas sérieux, quand on a dix-sept ans », a écrit Arthur Rimbaud. Mais peut-on le croire ? Adolescent talentueux, poète « maudit » dont la vie littéraire fut teintée de scandale, « homme aux semelles de vent » qui tourna le dos à la poésie dès ses vingt ans, Arthur Rimbaud fascine autant par sa personnalité mystérieuse que par son oeuvre. Chantant la révolte et la liberté, renouvelant le langage poétique, détournant les formes traditionnelles du vers, celui qui a prôné « le dérèglement de tous les sens » n'appartient à aucune école. Ce recueil réunit les poésies complètes de l'auteur, et permet de comprendre son parcours ainsi que la modernité poétique en marche à la fin du XIXe siècle.
Création Studio Flammarion. Illustration : Flora Gressard © Flammarion
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L'Art d'être grand-père (1877) est le testament poétique de Victor Hugo : à soixante-quinze ans, il écrit ses derniers vers. Entièrement dédié à ses petits-enfants Georges et Jeanne, le recueil marque une parenthèse intimiste au sein d'une oeuvre majoritairement engagée, et livre une ode à l' innocence enfantine.
Longtemps méconnu, «L'Art d'être grand-père, dit Aragon, est un livre d'avenir». C'est qu'il ne s'agit pas seulement «d'obéir aux petits» et de sourire à leurs enfantillages : Hugo, parvenu à l'âge de savoir pardonner, se dévoile apaisé et plein d'espoir, lui «qu'un tout petit enfant rend tout à fait stupide».
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Les paradis artificiels
Charles Baudelaire
- Flammarion
- Gf ; Edition Avec Dossier
- 20 Janvier 2021
- 9782081495784
Dans Les Paradis artificiels (1860), qui se composent de deux volets, Le Poème du haschisch et Un mangeur d'opium, Baudelaire philosophe sur les effets du haschisch et traduit, en les éclairant d'une lueur tragique, les Confessions d'un mangeur d'opium anglais de Thomas De Quincey, publiées quarante ans plus tôt. Comme dans son oeuvre poétique, l'auteur des Fleurs du Mal y explore le « goût de l'infini » qui pousse constamment l'homme à la recherche de l'idéal. Objet hybride, qui tient à la fois de la traduction, de l'essai, du conte et du poème, Les Paradis artificiels sont une méditation sur la volonté et l'imagination, sur les sombres tentations qui déchirent l'âme humaine, et par-dessus tout sur la puissance rédemptrice de l'art.
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Dix jours après le coup d'Etat du 2 décembre 1851,Victor Hugo se retrouve en exil, chassé de son pays. Il renonce au confort de sa vie bourgeoise, à son siège de député et à son fauteuil d'académicien pour s'engager dans une lutte sans répit contre l'empereur Napoléon III, qu'il a rebaptisé "Napoléon le petit". Sur file de Jersey, il compose ses Châtiments, arme politique qui fait du poète le porte-parole du peuple, de la République et de la justice.
Parce qu'il lui semble inconcevable dans ces conditions d'écrire un "volume de poésie pure", Hugo donne à cette oeuvre pamphlétaire une dimension poétique nouvelle, agrandie par la sincérité de la colère et le voisinage de l'océan.
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Le spleen de Paris
Charles Baudelaire
- Flammarion
- Gf ; Edition Avec Dossier
- 25 Octobre 2017
- 9782081416703
Publié à titre posthume en 1869, Le Spleen de Paris, également connu sous le titre Petits poèmes en prose, fut conçu comme un « pendant » aux Fleurs du Mal. Baudelaire y fait l'expérience d'une « prose poétique, musicale sans rythme et sans rime, assez souple et assez heurtée pour s'adapter aux mouvements lyriques de l'âme, aux ondulations de la rêverie, aux soubresauts de la conscience ».
Explorateur des méandres de la ville et de la noirceur de l'âme humaine, le poète saisit sur le vif des scènes de la vie urbaine, croquant les saltimbanques, les bourgeois élégants et les ouvriers, les femmes du monde et les prostituées. Au-delà du fait divers ou de l'anecdote, tour à tour lyriques et cyniques, résignés et révoltés, les poèmes du Spleen de Paris célèbrent les paradoxes de la métropole moderne, illuminée par le fantasme de rivages lointains et de paradis perdus.
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Qui n'a appris qu'il fallait bannir la répétition et lui préférer l'emploi des synonymes ? À l'encontre de cette tradition scolaire qu'il juge propre à l'ambiguïté et à l'obscurité, Francis Ponge définit un art poétique iconoclaste : la répétition, bien au contraire, permet d'affûter le cheminement du poème, qui traque son objet - ici, la figue - pour en exprimer tous les sucs poétiques. «Je ne sais ce qu'est la poésie, mais par contre assez bien ce que c'est qu'une figue», dit Ponge. Mâché, ruminé, le langage parcourt alors tous les avatars de la figue - «son concret contradictoire» -, suscitant des associations d'idées et des paradoxes toujours plus déroutants.
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La poésie de François Villon est double : à côté d'une philosophie optimiste et d'un rire tout rabelaisien se déploie la satire grinçante d'un homme que le désespoir menace. Oscillant entre sa vision carnavalesque de l'existence et son obsession de la mort, cet excellent artisan du vers use d'un mélange de bouffonnerie et de gravité, d'ironie et de pathétique, de grossièreté et de délicatesse. Il rit, il pleure. Cette ambiguïté rend compte de l'incertitude du monde : à ses yeux, il est quasiment impossible d'appréhender la réalité, les êtres humains et le langage, qui gardent leur opacité. Face à ces apparences trompeuses, le texte littéraire devient le lieu de la métamorphose du réel : masques, changements de rôles et animalisation des hommes bouleversent les normes et triomphent des angoisses. Pour autant, Villon n'est pas dupe : le rire libère, mais il ne dure pas ; la fête est là, mais la fête finira.Publiée pour la première fois à l'Imprimerie nationale, cette édition a obtenu le Grand prix de l'édition critique de l'Académie française en 1984.
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Trouver la beauté dans ce «voyage infernal», mettre en scène la migration et l'exil, voilà ce que nous offre la poésie de Falmarès. Son chemin est retracé depuis la fuite de la Guinée, les horreurs de la guerre et la traversée dans un zodiac surchargé, jusqu'à l'arrivée en Italie puis en France, où on accompagne Falmarès dans toutes ces villes, étapes du périple : Berck, Nantes, Paris... Ce recueil reflète la douleur, la perte et le manque autant qu'il est traversé par l'espoir, les odes à la beauté et à la poésie d'ici et d'ailleurs. Héritier des plus grands poètes français auxquels il rend hommage - de Césaire à Rimbaud -, ce réfugié poétique puise dans sa langue la force de sa résilience. «Ses poèmes sont nimbés de lumière et de pardon», comme l'écrit le poète Nimrod dans sa préface.
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Librement inspiré par Le Tour de France de deux enfants - mais aussi par Le Dépaysement de Jean-Christophe Bailly - Le Voyage intérieur propose un fascinant périple à travers la France d'aujourd'hui : un itinéraire région par région dont les poèmes sont autant d'étapes et où les échos littéraires et historiques se mêlent aux éclats de la vie quotidienne, aux paysages urbains, aux mutations discernables comme aux données immuables du présent. Ces documentaires relèvent pourtant moins du strict reportage que d'une plongée attentive dans la mémoire plus secrète des lieux qu'ils traversent et dont ils ramènent des images à la fois tangibles et souvent plus insaisissables - comme à la croisée de chemins invisibles, dans les strates du temps : poème inscrit dans l'Histoire, mais troublé de bout en bout par la vertu d'un sentiment géographique qui en est la source lumineuse et cachée.
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La divine comedie ; le purgatoire ; purgatorio
Dante Alighieri
- Flammarion
- Gf
- 2 Septembre 2005
- 9782080712172
Quand Virgile et Dante, à l'aube du dimanche de Pâques de l'année 1300, débarquent sur la plage de l'Anti-purgatoire, après avoir traversé les cercles infernaux et reparcouru, à travers un boyau obscur, tout l'espace du centre de la terre à sa surface, l'impression de bonheur est intense, quasi paradisiaque... Au contraire, les récits de voyages imaginaires de la même époque décrivent des purgatoires qui sont des sortes d'enfers : mêmes feux, mêmes tortures - seulement écourtées, seulement «à terme» Dante rompt brutalement avec cette tradition ; son Purgatoire semble plutôt tendre vers le Paradis. Malgré les tourments racontés, la mémoire du lecteur garde l'image d'une montagne au milieu de la mer, dans la lumière du soleil, habitée par les anges, rythmée par les manifestations de l'art - sculptures, chants, rencontres de poètes, image d'un lieu où devenir bon signifie devenir léger...
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Que la peur fondatrice m'emporte dans le domaine de Weiss où - je vivrai-dormirai-mangerai que la mer des réalités pas poétiquement ronde ou plate m'ignore ou m'invite Jay, c'est ton western, Buddy et c'est impossible mais l'emprise se renouvelle oh sur toi et je suis - écoute-moi Midas est mort et mon corps est de fer ih. de cobalt oh. de nickel ah.
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Une heure de jour en moins
Jim Harrison
- Flammarion
- Litterature Etrangere Flammarion
- 1 Septembre 2012
- 9782081253674
On ne présente plus Jim Harrison, écorché vif dans un corps de grizzly des montagnes, l'un des plus grands écrivains américains contemporains. On connaît moins le Jim Harrison poète. C'est chose faite grâce à ce recueil réunissant des poèmes inédits écrits entre 1965 et 2010, dans lequel Harrison, poète contemplatif à la fois mélancolique et brutal, se fait le chantre vagabond et universel de l'Amérique profonde et des vastes étendues sauvages. Dans Une heure de jour en moins, Jim Harrison, plus virtuose et truculent que jamais, joue avec les formes, les influences et les cultures, rendant au passage un vibrant hommage à ses maîtres, Antonio Machado, René Char et César Vallejo.
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Animal errant, retour d'abattoir
Claro
- Flammarion
- Gf ; Poesie Francaise
- 11 Janvier 2023
- 9782080414366
Violent comme vent contrarié seul puisqu'à demi orphelin tenté par la discorde des pages ne confiant ses hantises qu'à ses mains curieuses de chair neuve guettant au-dehors de soi dans le blanc des regards sur le visage des proches ce qui pourrait justifier ses montées de colère invisible à mes yeux mais nécessaire à mon souci je l'ai dit : du linge de corps blanc quelques papiers et cette chose portant le nom intolérable de poésie
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" L'empereur dicte des ordres à ses capitaines, le pape adresse des bulles à la chrétienneté, et le fou écrit un livre ", lit-on à la fin de Gaspard de la Nuit : la folie d'Aloysius Bertrand fut peut-être de consacrer sa vie à cette unique oeuvre - il est mort en 1841 sans même avoir la certitude qu'elle paraîtrait un jour.
Il n'est, pourtant, de meilleure invitation au voyage que ce recueil de poèmes, qui dans une langue abondant d'archaïsmes nous promène du Dijon médiéval à la foire de Salamanque, des campagnes flamandes aux ruelles fantastiques et gothiques du vieux Paris... On explore la nuit et ses énigmes, on pénètre un univers occulte, tissé de proverbes, de romances et de chroniques, et hanté des figures d'autrefois : Pierrot et Arlequin, le chevalier Melchior et les hidalgos espagnols y côtoient ondines, salamandres, sorcières du sabbat et alchimistes...
Saluant en Bertrand l'inventeur d'une forme poétique nouvelle, Aragon écrivait : " Pour la première fois, le poète semble parler d'ailleurs, et longtemps je me suis demandé pourquoi. Je me suis peu à peu assuré que ce dépaysement de la voix vient du fait qu'alors l'auteur se tenait en un lieu nouveau, étrange, étranger : il était au seuil du poème en prose, d'un poème à l'état naissant. "
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Je ne veulx point fouiller au sein de la nature, Je ne veulx point chercher l'esprit de l'univers, Je ne veulx point sonder les abysmes couvers Ny desseigner du ciel la belle architecture.
Je ne peins mes tableaux de si riche peinture, Et si hauts arguments ne recherche à mes vers : Mais suivant de ce lieu les accidents divers, Soit de bien, soit de mal, j'escris à l'adventure.
Je me plains à mes vers, si j'ay quelque regret, Je me ris avec eulx, je leur dy mon secret, Comme estans de mon coeur les plus seurs secretaires.
Aussi ne veulx-je tant les pigner et friser, Et de plus braves noms ne les veulx desguiser, Que de papiers journaulx, ou bien de commentaires.
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Réunit les pièces de théâtre du dramaturge grec.