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La vie heureuse : La brièveté de la vie
Sénèque
- Flammarion
- Gf ; Philosophie
- 19 Juin 2024
- 9782081216457
Peut-on être philosophe dans n'importe quelle société et dans n'importe quelle situation ? Ou, plus précisément, peut-on philosopher quand on est l'homme le plus riche de son temps ? Peut-on philosopher quand on est pris dans les obligations de la vie sociale ? Ces interrogations sont peut-être les avatars d'une question plus fondamentale, celle du rapport de la philosophie au pouvoir politique - question qui ne pouvait manquer de passionner Sénèque, philosophe stoïcien, homme fabuleusement riche et précepteur de l'empereur Néron.
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« Consolation à ma mère » est sans doute le texte le plus personnel et touchant de Sénèque. Alors qu'il est envoyé en exil en Corse par l'empereur Claude qui l'accuse d'adultère, le stoïcien écrit une lettre à sa mère Helvia, terriblement affligée par cette séparation. Revenant sur l'injustice dont il a été victime, Sénèque élabore de précieux conseils destinés à un être cher, mais aussi à lui-même, pour soulager la douleur personnelle de cette mise à l'écart.Également prétexte pour développer une réflexion morale sur le malheur et la dignité, cette consolation qui se donne comme va-et-vient entre le personnel et l'universel fait du stoïcisme une philosophie éminemment humaine.
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La vertu constitue le seul bien supérieur à l'amitié, écrit Cicéron. Ce n'est donc que par cette même vertu que l'amitié s'épanouira pleinement. Dans ce dialogue philosophique, il donne la parole à Laelius pour clarifier ses vues.
À l'instar des bons vins, les belles amitiés se bonifient avec l'âge. Il convient donc de ne pas se fourvoyer dans des relations animées par la vaine recherche de satisfactions passagères. L'amitié requiert au contraire fermeté et solidité, vertus stoïciennes par excellence. Dans son éloge, Cicéron se fait le contempteur des hypocrites et l'apologiste des hommes probes, seuls dignes de recevoir le précieux sésame de l'amitié. Mais il offre également un texte à portée politique, écrit en -44 av. J-C, peu de temps après la mort de César... -
Maria Zambrano a toujours eu envie d'écrire sur Sénèque l'Andalou. Pour elle, Sénèque n'était pas qu'un philosophe, c'était un lieu de retour, une retraite, un refuge. Parce qu'en fin de compte, nous revenons toujours chez nous, elle nous offre ici une magnifique déambulation dans l'oeuvre du philosophe latin. Sénèque n'est pas un systématique ; la logique et la métaphysique n'ont pas d'importance pour lui. Ce qui compte, c'est la pensée tout entière orientée vers la réalisation d'une « vie bonne ». Pour Maria Zambrano, il représente un modèle d'"adoucissement" de la raison, une raison médiatrice entre espoir et désespoir, une raison au service de la vie, qui est une consolation et un remède à notre impuissance face à notre condition mortelle et notre soumission à des puissances envahissantes. La maîtrise de soi, la paix, la tranquillité d'esprit, la vie retirée, la résignation, la séparation d'avec les passions du vulgaire, l'amitié, la clémence, sont quelques-unes des notions importantes du projet sénéquéen, qui font de la philosophie du sage cordouan une philosophie sans cesse vivante. Pour la réactualiser, Maria Zambrano commente des extraits choisis de son oeuvre avec une pertinence, une vivacité et une acuité intellectuelles à travers lesquelles percent l'enthousiasme.
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La philosophie, qui, à cette époque, se réduit pour l'essentiel au platonisme, est devenue une méthode pour détourner l'âme du sensible et l'unir à Dieu, par le moyen des vertus, de la connaissance, en particulier la théologie, et de l'ascèse. Les historiens de la piété ancienne ont salué l'écriture totalisante et la haute spiritualité de cet opuscule, école de relation à soi, aux autres et au divin, qui jette une lumière renouvelée sur les mutations profondes de la philosophie au seuil du IVe siècle, et cela avant que ne vienne l'âge d'or de la littérature chrétienne et de la domination politique et culturelle du christianisme.
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La première édition française du texte du philosophe antique sur l'exil.
Favorinos est né à Arles dans les années 80 du premier siècle. Il est un rhéteur et un penseur de langue grecque. Il fut exilé dans les années 130 par l'empereur Hadrien et revint à Rome à la mort de ce dernier en 138. Il meurt à Rome dans les années 150. En 1930 la Bibliothèque vaticane fait l'acquisition d'un papyrus de la Marmarique où se trouve au verso un discours de Favorinos sur l'exil. La présente édition est la première traduction française de ce texte.
Favorinos, Favorinus ou Fanus, parfois appelé Phaborinos le Sophiste, ou l'Hermaphrodite d'Arles, né vers 80-90 à Arelate (Arles), mort vers 150) est un philosophe rattaché à l'école sceptique ou à la Nouvelle Académie.
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Traité 31 ; sur la beauté intelligible
Plotin
- Vrin
- Bibliotheque Des Textes Philosophiques
- 4 Septembre 2018
- 9782711628230
Le Traité 31 (V, 8) est, après le Traité 1 (I, 6), le second écrit que Plotin consacre à la question de la Beauté. Il constitue vraisemblablement aussi la deuxième partie d'un écrit unique, composé des traités 30 à 33, dont l'objectif principal est de réfuter les doctrines des Gnostiques et que l'on a coutume d'appeler la « tétralogie anti-gnostique ». Les arguments développés dans le Traité 31 jouent en effet un rôle décisif au sein du débat avec les Gnostiques : face à leur mépris du monde sensible, il s'agit pour Plotin d'affirmer, en s'appuyant en particulier sur la lecture du Timée de Platon, que le monde sensible est beau en ce qu'il est l'image nécessairement belle d'un modèle intelligible qui est la Beauté même. La thèse centrale du Traité 31 est en effet que l'Intellect est Beauté. Afin d'en convaincre et persuader son lecteur, Plotin a recours tantôt à la méthode argumentative et dialectique, tantôt à des procédés rhétoriques mais aussi à des expériences de contemplation pure et absolue. Le traité peut ainsi se lire tout entier comme un exercice spirituel de grande ampleur, destiné à nous faire percevoir de façon plus claire la véritable nature du « lieu intelligible » évoqué par Platon dans le Phèdre.
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Introduction aux leçons sur l'Oedipe-Roi de Sophocle ; introduction aux études de philologie classique
Friedrich Nietzsche
- Encre Marine
- 3 Mai 2000
- 9782909422114
Parmi les cours que Nietzsche a donnés à Bâle entre 1869 et 1875, l'Introduction aux leçons surl'oedipe-Roi de Sophocle annonce de façon fulgurante, deux ans à l'avance, la plupart des thèmes essentiels, comme celui du dionysiaque, qui seront développés dans La Naissance de la tragédie (1872).
Mais ce texte, inédit en français, offre en outre l'intérêt unique d'établir une comparaison très détaillée entre le tragique moderne (Shakespeare, Schiller) et le tragique grec (Eschyle, Sophocle, Euripide).
L'Introduction aux études de philosophie classique esquisse, quant à elle, la tâche d'une lecture critique de la modernité. C'est la notion de décadence qui permet ici de rendre compte à la fois de l'évolution de la tragédie et de notre éloignement par rapport à la culture grecque.
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